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AGENCES DE VOYAGES

AGENCES DE VOYAGES

tension avec l'IATA

Publié le 19/09/2011 à 00:54 par tourismetunisien-revolution Tags : bonne photo france monde maroc voyages
Entre les agences de voyages tunisiennes et l’association internationale du transport aérien (IATA), la tension est à son comble. Au cours des dernières semaines, les agences spécialisées dans la billetterie aérienne ont en effet reçu des courriers recommandés provenant de l’IATA exigeant d’eux des cautions bancaires atteignant pour certaines plus d’un million de dinars ! Cette caution est en réalité un moyen pour l’IATA de se prémunir contre les mauvais payeurs et de se parer face aux éventuels défauts de paiement. Car il faut savoir que l’association collecte à la date du 15 de chaque mois les recettes de ventes des billets d’avion émis en Tunisie par les agences de voyages au profit des compagnies aériennes. Des témoignages accablants Il semblerait cependant qu’après la révolution et suite à la dégradation de la note de la Tunisie par les agences de notation internationale, l’IATA ait estimé que la solvabilité des agences de voyages étaient mises en doute. Conséquence : nombre d'agences de voyages se sont vu menacées de devoir apporter avant le 23 septembre 2011 des cautions bancaires d’un montant pouvant atteindre pour certaines 1,6 MDT. C’est le cas d’Atlantis Voyages, l’une des plus grandes agences de voyages de la place, qui a reçu une demande de garantie invraisemblable. Pour Kamel Lagha, patron de l’agence, qui opère depuis une vingtaine d’années, cette décision est jugée arbitraire : « je n’ai jamais subi de retard de paiement et ma caution était de 0 dinar. Aujourd’hui, l’IATA me demande 1,674 MDT de caution, soit disant que ma garantie n’est pas suffisante ». Autre exemple, celui de l’agence Carthage Tours, qui existe depuis 40 ans en Tunisie, qui s’est vu exiger une caution de 1,4 MDT ! Abdelaziz Benaïssi, directeur de l’agence, ne sait d’ailleurs plus à quel saint se vouer. « Sans avoir émis la moindre contestation, nous avons reçu un second courrier de l’IATA pour nous demander finalement 900.000 dinars de caution ». Autre témoignage accablant, celui de Mehdi Cheniti, patron de l’agence Syrine Tours, qui a reçu une demande de caution par lettre recommandée le 5 septembre 2011 avec dead-line pour le 23 septembre. Or il est évident que malgré toute la bonne volonté du monde, un dossier de caution bancaire ne peut être établi en moins de 2 mois, vu les procédures bancaires en vigueur en Tunisie. La FTAV monte au créneau Face à cette situation qui met en péril même la survie des agences de voyages tunisiennes, la FTAV (Fédération tunisienne des agences de voyages) a organisé hier une rencontre entre les concernés et les principales compagnies aériennes opérant au départ du marché tunisien (photo ci-dessus). Si toutes les compagnies n’ont pas répondu à l’invitation (British Airways, Egyptair…), les principales étaient présentes et notamment Tunisair et sa filiale Tunisair Express en plus d’Air France, Lufthansa, Emirates, Qatar Airways, Royal Jordanian, Royal Air Maroc, etc. Mohamed Ali Toumi, président de la fédération, n’y est pas allé par 4 chemins : « nous avons une cinquantaine d’agences de voyages qui ont reçu des mises en demeure par l’IATA et qui risquent de fermer si on ne leur trouve pas de solution. Par conséquent, nous demandons un délai supplémentaire jusqu’au 31 décembre 2011, le temps de mettre en application une assurance groupe ou une caution solidaire adaptée aux réalités de notre marché ». Contacté par la FTAV, le président de l’IATA a finalement consenti à reporter d’un mois (au 23 octobre) la date limite de fourniture de la caution. Cependant, l’extension de ce délai est encore jugée insuffisante. « L’IATA nous met dos au mur mais les relations entre les agences de voyages tunisiennes et les compagnies aériennes sont des relations gagnant-gagnant » souligne le président de la FTAV. « Nous demandons par conséquent aux compagnies aériennes de faire pression sur l’IATA pour nous obtenir un délai supplémentaire, le temps de mettre en place un mécanisme offrant toutes les garanties requises ». Deux options stratégiques Aujourd’hui, la FTAV, en tant qu’organisme défendant les intérêts des agences de voyages, est confrontée à deux choix : soit elle met en place un mécanisme d'assurance groupe, soit elle crée un fonds de garantie local. La première option a pour principal inconvénient de devoir subir les conditions de la compagnie d’assurance pendant au moins deux ans avec un taux de 0,3% prélevé sur le chiffre d’affaires des agences. De plus, il s'agira de devoir faire appel à un assureur étranger et donc d'exporter des devises. La seconde option nécessite la mise en place d’un comité de gestion pour gérer les fonds collectés en toute transparence et dont les montants seraient établis en fonction du volume d’affaires des agences. Dans tous les cas de figure, ce sont les clients qui devront mettre la main à la poche pour financer les exigences de l’IATA. Mais ceci ne pourra expliquer sur quels critères elle se permet de juger la solvabilité financière des agences de voyages. Pour Mohamed Ali Toumi, président de la FTAV, « quand les ratios financiers sont respectés, il n’y pas de raison pour que l’IATA impose des cautions aux 210 agences de voyages accréditées sur le marché tunisien. Nos droits ont été outrepassés ces dernières années à cause de notre passivité. La Tunisie est un pays souverain, et dans le pire des cas, nous romprions avec l’IATA et reviendrions à l’âge de la pierre pour la vente des billets d’avions » a-t-il menacé. Mais les compagnies aériennes ne veulent pas en arriver là. Mohamed Farhat, directeur de la Délégation générale de Tunisair, confirme être aux côtés des agences dans l’affaire. Idem pour Jalel Chebbi, Sales Manager de Qatar Airways en Tunisie ou encore pour Hana Farahi, directrice de Royal Air Maroc pour la Tunisie. « Nous devons nous entraider pour aboutir à une solution qui préserve les uns et les autres » préconisent-ils. Du côté de la FTAV, on affirme à qui veut bien l’entendre que l’objectif est de parvenir à une solution idéale. Sauf que l’IATA se doit de mettre un terme à ces mises en demeure « spartiates » et qu’elle arrête de faire supporter tous les risques aux agences nonobstant le fait qu’il s’agit de décisions valables à l’international. Il semble évident que la nouvelle équipe arrivée à la tête de la FTAV après la révolution n’entend pas se laisser marcher sur les pieds. L’IATA sera donc tenue de compter avec la nouvelle donne tunisienne.

nouveau president de la ftav

Publié le 20/06/2011 à 00:05 par tourismetunisien-revolution Tags : image news voyages
, news/">News, Économie | Maaroufi M | 19 juin, 2011 à 15:04
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C’est hier  à Gammarth que se sont tenues  les élections de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV). La liste « Bleue »  a récolté la majorité des votes avec 212 voix, contre 150 pour les « Verts », soit 58% des suffrages. Cette élection, totalement démocratique, et dont les résultats ont été approuvés par les deux parties en lice, s’est caractérisée par une parfaite transparence. En attente de la répartition des tâches au sein du bureau, il semble que Mohamed Ali Toumi soit pressenti pour être futur Président de la Fédération pour un mandat de 3 ans. Tahar Saïhi, président sortant, fait partie de la liste gagnante et n’y aurait qu’un rôle de conseiller.

assemblée générale de la ftav

Publié le 16/06/2011 à 00:44 par tourismetunisien-revolution Tags : roman travail nature voyages patrimoine méditation
assemblée générale ordinaire de la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages
Qui veut voyager loin ménage sa monture !
La Fédération Tunisienne des Agences de Voyages (FTAV) se prépare à tenir son assemblée générale ordinaire le 18 juin 2011. Initialement prévue pour le 26 mars, elle a dû être reportée en raison d’un litige judiciaire en instance de verdict, opposant quelques adhérents au bureau sortant.

 A quelques jours de cette échéance tant attendue, la campagne électorale bat son plein, et les candidats à l’élection sont déjà à pied d’œuvre, s’agitant tous azimuts en vue de gagner en sympathie et en crédibilité. Au vu des préparatifs en cours et de tout le remue-ménage remarquable, tout laisse à croire que la bataille électorale sera rude entre les deux listes en lice, la verte d’une part, composée de candidats novices, certes peu aguerris en la matière, mais ambitieux, mus par une volonté de changement et de redynamisation de la fédération, et d’autre part la bleue constituée autour du président sortant, annoncé à un certain moment démissionnaire avant de se rétracter sous la sollicitude des sympathisants, croit-on savoir. A Djerba, quatre candidats, deux de chaque liste, se sont présentés, postulant légitimement à des postes dans la nouvelle composition du bureau national de la FTAV. Ils sont déjà à pied d’œuvre, multipliant les contacts et les réceptions, intensifiant les discours de séduction, certains n’hésitant pas, face book aidant, à jeter le discrédit sur le rival direct. Chaque partie fait de son mieux pour séduire, impressionner et convaincre, en défendant chèrement son programme qui, pour l’une comme pour l’autre, tourne autour des mêmes thématiques  
Quelle que soit la liste qui aura gain de cause et remportera les élections, ses membres devront retrousser les manches, être à la hauteur de la confiance placée en eux et remplir si bien la mission qui leur sera confiée: redorer le blason de la FTAV en perte d’aura, de confiance et de crédibilité depuis quelque temps. Nul ne peut contester que notre tourisme est malade, rongé de moult maux endémiques qui ont fini, faute de politique clairvoyante et de vision perspectiviste, par porter gravement préjudice à l’image du tourisme dans notre pays qui peine à retrouver sa vitesse de croisière. Aussi, au lieu de continuer d’espérer qu’une solution miracle se produira et de pleurer sur les chimères, saisissons ces moments postrévolutionnaires, certes difficiles, mais mémorables, pour entamer une refonte radicale de l’activité et repenser autrement le tourisme national. Pour longtemps, nos responsables, tous niveaux confondus, et les professionnels ont adopté la politique d’au jour le jour, se contentant d’improviser des palliatifs de circonstance et maquiller les carences, sans plus. Aujourd’hui, l’heure est à la méditation : persévérer dans cette politique de colmatage des brèches, c’est persévérer dans l’erreur, c’est faire preuve de cécité, ce n’est donc que retarder l’échéance d’une faillite annoncée, déjà perceptiblement amorcée. A cet effet, la FTAV, en tant qu’intervenant incontournable, devra peser de tout son poids pour apporter sa contribution, et imposer des choix stratégiques à la lumière desquels dépendra le sort du tourisme dans notre pays. Beaucoup de questions sont encore en suspens, et n’attendent qu’à être mises à l’ordre du jour pour être débattues, et sérieusement. De prime abord, plusieurs catégories de la profession relevant et vivant du secteur opèrent dans la précarité et l’incertitude du lendemain et ne savent plus à quel saint se vouer. Au lieu d’être un interlocuteur privilégié au vu de la nature des services qu’il rend, le guide de tourisme se sent trahi par l’administration de tutelle et exploité par son employeur, en l’occurrence l’agence de voyages. Quant aux représentants des agences de voyages ( les RAV), ils ne sont pas à envier non plus étant souvent exploités, sans statut, ni garantie aucune ? Le nouveau bureau à élire aura tout à gagner à daigner se mettre urgemment autour d’une table avec ces corps de métier à l’apport évident, pour prendre vent de leurs doléances légitimes et envisager ensemble des solutions ? D’autre part, les rapports inter-agences ne sont pas au beau fixe en raison souvent des conflits d’intérêt qui les divisent incessamment. Le nouveau bureau de la FTAV saura-t-il moraliser et assainir enfin le secteur en amenant ses adhérents à laisser de côtés leurs différends, à oublier leurs dissensions, et à renoncer aux pratiques indignes, encore malheureusement en vigueur, de bradage déloyale des prix et de manquement à l’éthique ? Parviendra-t-il à faire autorité et à imposer une politique tarifaire et de gestion commune et des règles de conduite contraignantes à même de revaloriser la position de l’agence de voyages au regard de leurs partenaires directs, à savoir les hôteliers, les Tours Opérators et les pouvoirs publics?
En outre, le bureau sortant de la FTAV était peu enclin à la double question de l’environnement et du patrimoine, dont les agences de voyages puisent pourtant la majeure partie du potentiel des produits à vendre. Les nouveaux membres auront-ils assez d’intelligence et de sagesse pour impliquer davantage la fédération dans le processus salvateur de la protection de l’environnement et de la sauvegarde du patrimoine, jusqu’à ce jour du ressort d’autres composantes de la société civile ? Or, au vu du contenu du programme électoral présenté par chacune des deux listes, il est à craindre que de tels enjeux ne soient pas au devant de leurs priorités.
En somme, la FTAV doit cesser d’être la poule aux œufs d’or, pourvoyeuses de fonds parfois inutilement exploités ; son nouveau bureau doit épouser son temps et agir en symbiose avec ce nouveau contexte de liberté et de démocratie prévalant dans notre pays. Chaque membre élu se doit de rompre avec l’immobilisme du passé, avec l’attitude du spectateur passif cloîtré dans son statut de simple figurant, et d’être plutôt un acteur agissant. Le travail qui attend le nouveau bureau national de la FTAV est colossal au vu des grands dossiers en instance, qui ne demandent qu’à être inscrits à l’ordre du jour pour être débattus et couronnés par des solutions concrètes à la hauteur des attentes. Les nouveaux membres à élire seront-ils dignes de ce véritable chantier en perspective et de la noble mission de promouvoir l’image du tourisme dans notre pays, à l’aube de cette nouvelle indépendance ?
Naceur BOUABID

assemblée générale de la ftav

Publié le 16/06/2011 à 00:44 par tourismetunisien-revolution Tags : roman travail nature voyages patrimoine méditation
assemblée générale ordinaire de la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages
Qui veut voyager loin ménage sa monture !
La Fédération Tunisienne des Agences de Voyages (FTAV) se prépare à tenir son assemblée générale ordinaire le 18 juin 2011. Initialement prévue pour le 26 mars, elle a dû être reportée en raison d’un litige judiciaire en instance de verdict, opposant quelques adhérents au bureau sortant.

 A quelques jours de cette échéance tant attendue, la campagne électorale bat son plein, et les candidats à l’élection sont déjà à pied d’œuvre, s’agitant tous azimuts en vue de gagner en sympathie et en crédibilité. Au vu des préparatifs en cours et de tout le remue-ménage remarquable, tout laisse à croire que la bataille électorale sera rude entre les deux listes en lice, la verte d’une part, composée de candidats novices, certes peu aguerris en la matière, mais ambitieux, mus par une volonté de changement et de redynamisation de la fédération, et d’autre part la bleue constituée autour du président sortant, annoncé à un certain moment démissionnaire avant de se rétracter sous la sollicitude des sympathisants, croit-on savoir. A Djerba, quatre candidats, deux de chaque liste, se sont présentés, postulant légitimement à des postes dans la nouvelle composition du bureau national de la FTAV. Ils sont déjà à pied d’œuvre, multipliant les contacts et les réceptions, intensifiant les discours de séduction, certains n’hésitant pas, face book aidant, à jeter le discrédit sur le rival direct. Chaque partie fait de son mieux pour séduire, impressionner et convaincre, en défendant chèrement son programme qui, pour l’une comme pour l’autre, tourne autour des mêmes thématiques  
Quelle que soit la liste qui aura gain de cause et remportera les élections, ses membres devront retrousser les manches, être à la hauteur de la confiance placée en eux et remplir si bien la mission qui leur sera confiée: redorer le blason de la FTAV en perte d’aura, de confiance et de crédibilité depuis quelque temps. Nul ne peut contester que notre tourisme est malade, rongé de moult maux endémiques qui ont fini, faute de politique clairvoyante et de vision perspectiviste, par porter gravement préjudice à l’image du tourisme dans notre pays qui peine à retrouver sa vitesse de croisière. Aussi, au lieu de continuer d’espérer qu’une solution miracle se produira et de pleurer sur les chimères, saisissons ces moments postrévolutionnaires, certes difficiles, mais mémorables, pour entamer une refonte radicale de l’activité et repenser autrement le tourisme national. Pour longtemps, nos responsables, tous niveaux confondus, et les professionnels ont adopté la politique d’au jour le jour, se contentant d’improviser des palliatifs de circonstance et maquiller les carences, sans plus. Aujourd’hui, l’heure est à la méditation : persévérer dans cette politique de colmatage des brèches, c’est persévérer dans l’erreur, c’est faire preuve de cécité, ce n’est donc que retarder l’échéance d’une faillite annoncée, déjà perceptiblement amorcée. A cet effet, la FTAV, en tant qu’intervenant incontournable, devra peser de tout son poids pour apporter sa contribution, et imposer des choix stratégiques à la lumière desquels dépendra le sort du tourisme dans notre pays. Beaucoup de questions sont encore en suspens, et n’attendent qu’à être mises à l’ordre du jour pour être débattues, et sérieusement. De prime abord, plusieurs catégories de la profession relevant et vivant du secteur opèrent dans la précarité et l’incertitude du lendemain et ne savent plus à quel saint se vouer. Au lieu d’être un interlocuteur privilégié au vu de la nature des services qu’il rend, le guide de tourisme se sent trahi par l’administration de tutelle et exploité par son employeur, en l’occurrence l’agence de voyages. Quant aux représentants des agences de voyages ( les RAV), ils ne sont pas à envier non plus étant souvent exploités, sans statut, ni garantie aucune ? Le nouveau bureau à élire aura tout à gagner à daigner se mettre urgemment autour d’une table avec ces corps de métier à l’apport évident, pour prendre vent de leurs doléances légitimes et envisager ensemble des solutions ? D’autre part, les rapports inter-agences ne sont pas au beau fixe en raison souvent des conflits d’intérêt qui les divisent incessamment. Le nouveau bureau de la FTAV saura-t-il moraliser et assainir enfin le secteur en amenant ses adhérents à laisser de côtés leurs différends, à oublier leurs dissensions, et à renoncer aux pratiques indignes, encore malheureusement en vigueur, de bradage déloyale des prix et de manquement à l’éthique ? Parviendra-t-il à faire autorité et à imposer une politique tarifaire et de gestion commune et des règles de conduite contraignantes à même de revaloriser la position de l’agence de voyages au regard de leurs partenaires directs, à savoir les hôteliers, les Tours Opérators et les pouvoirs publics?
En outre, le bureau sortant de la FTAV était peu enclin à la double question de l’environnement et du patrimoine, dont les agences de voyages puisent pourtant la majeure partie du potentiel des produits à vendre. Les nouveaux membres auront-ils assez d’intelligence et de sagesse pour impliquer davantage la fédération dans le processus salvateur de la protection de l’environnement et de la sauvegarde du patrimoine, jusqu’à ce jour du ressort d’autres composantes de la société civile ? Or, au vu du contenu du programme électoral présenté par chacune des deux listes, il est à craindre que de tels enjeux ne soient pas au devant de leurs priorités.
En somme, la FTAV doit cesser d’être la poule aux œufs d’or, pourvoyeuses de fonds parfois inutilement exploités ; son nouveau bureau doit épouser son temps et agir en symbiose avec ce nouveau contexte de liberté et de démocratie prévalant dans notre pays. Chaque membre élu se doit de rompre avec l’immobilisme du passé, avec l’attitude du spectateur passif cloîtré dans son statut de simple figurant, et d’être plutôt un acteur agissant. Le travail qui attend le nouveau bureau national de la FTAV est colossal au vu des grands dossiers en instance, qui ne demandent qu’à être inscrits à l’ordre du jour pour être débattus et couronnés par des solutions concrètes à la hauteur des attentes. Les nouveaux membres à élire seront-ils dignes de ce véritable chantier en perspective et de la noble mission de promouvoir l’image du tourisme dans notre pays, à l’aube de cette nouvelle indépendance ?
Naceur BOUABID

montazah gammarth-fin du monopole

Publié le 26/05/2011 à 01:06 par tourismetunisien-revolution Tags : 2010 chez article enfants voyage fete cadres
© webmanagercenter.com - 25 Mai 2011 05:00:00
   voyage: Montazah Gammarth aurait-elle peur de la privatisation et de la concurrence? http://www.webmanagercenter.com/management/article-106278" target="_blank">
      Tunisie - Agence de voyage: Montazah Gammarth aurait-elle peur de la privatisation et de la concurrence?
  • Par Tallel BAHOURY
  •  
  • Après la publication par WMC d'un article sur les problèmes que rencontrent les agences de voyage tunisiennes, la Société nationale des services de résidences “SNR", ex-Montazah Gammarth, nous a contactés pour faire “une mise au point“. Au siège de la société, l'accueil est courtois, le ton apaisé, et le verbe un peu “désolé“ et frôle l’accusation à l’égard à la fois de certaines agences de voyage mais aussi des médias.
    Pour entamer la discussion, on a eu droit tout d’abord à une véritable leçon d’histoire de la part de M. Abdel Hakim Bouladi, directeur adjoint de la SNR, qui nous a affirmé que «la Omra n’était pas une tradition chez les Tunisiens, jusque dans les années 80. Les Tunisiens voyageaient plutôt dans les pays d’Europe», l’obtention de visa n’étant pas difficile à l’époque.

    PLUS LOIN
  • Tunisie - Hotellerie – Tourisme : Hilton se réinstalle à Tunis...
  • Petit à petit, les choses en matière de visas se corsèrent dans ces pays, ce qui poussa les Tunisiens à regarder du côté de la Turquie et du Royaume des Saoudes. Et pour l’Arabie Saoudite, c’était presque comme une aubaine qui se présentait aux Tunisiens: D'une part ils faisaient la Omra et/ou le pèlerinage, et d'un autre côté ils en profitaient pour faire du shopping.

    1992. C’est sans doute cette date qui bouleversera en partie la donne. En effet, lors d’un sommet des dirigeants maghrébins à Tunis en 1992, nous raconte M. Bouladi, le roi Hassan II avait failli loger dans son bateau car on lui avait proposé une villa qui ne lui convenait pas. Cela aurait donc profondément marqué Ben Ali qui, quelques années plus tard, ordonna, lors d’un conseil ministériel, le changement du nom de la Société hôtelière et touristique de Tunisie (SHTT, créée en 1959) en Montazah Gammarth dont le rôle est de construire des résidences pour les hôtes de marque de la Tunisie. On nous précisera également que, parallèlement, la SHTT possédait une filiale, Tour Afric, qui fut chargée en 1985 de centraliser l’organisation du pèlerinage des Tunisiens en Arabie Saoudite (transport et hébergement); tâche qu’elle assura jusqu’en 1998, l’année à laquelle elle commença à rencontrer des difficultés financières.
    En 1998 le pèlerinage et la Omra ont été confiés à Montazah Gammarth, tâche qui s’ajoute à celle de la gestion des résidences des hôtes de marque de l’Etat tunisien.
    Plus tard, Montazah Gammarth devient la "Société des services nationaux et des résidences" (SNR), placée sous la tutelle du secrétariat général de la présidence de la République. Et cette gestion directe de la SNR par le palais présidentiel a toujours été dénoncée –en sourdine bien entendu- par la profession des agents de voyage. Avec la chute de Ben Ali et de son régime, entraînant avec eux toutes les peurs, les agences de voyage montrent leur opposition à travailler avec “une société qui s’est fait trop d’argent sur leur dos“.
    Ce qu’on réfute naturellement à la SNR. «Ce qui nous a touchés, nous employés et cadres au sein de la SNR, c’est le fait que des agences de voyage mais aussi des médias affirment que la SNR était contrôlée par les Trabelsi. Ce qui est totalement faux», s’insurge M. Bouladi.
    Soit. Cependant, certaines agences de voyage s’estiment aptes à voler de leurs propres ailes, et réclament la libéralisation du pèlerinage et de la Omra, voire la disparition pure et simple de la SNR. Sur ce point, à la SNR on indique que les agences de voyage n’avaient pas été à la hauteur avant 1998, lorsqu’elles assuraient l’opération de la Omra et du pèlerinage, de bout en bout de la chaîne. Ensuite, les agences de voyage n’ont jamais été écartées de la chaîne, précise-t-on: la SNR prend en charge l’hébergement et le transport terrestre en Arabie Saoudite, et le transport aérien est assuré par les agences de voyage. En plus, la SNR accorde aux Agences de voyage une commission de 13% plus une remise de 4% au titre de la gratuité d’hébergement et de transport pour le chef de groupe.
    Toujours pour contrer la velléité d’indépendance de certaines agences de voyage, à la SNR on affirme que non seulement plus de 150 agences ont signé avec elle pour cette année, et que rien ne prouve qu’en libéralisant les prix vont baisser. «Ici on serre la ceinture et on exige beaucoup du partenaire saoudien pour que les prix soient le plus abordables possible pour le Tunisie».
    Autre argument avancé par la direction de la SNR, c’est le fait que, depuis 1998, date à laquelle la SNR a été chargée de la Omra, celle-ci ait réussi à convaincre les Saoudiens d’accepter le payement en dinars tunisiens. «Et au cours des 5 dernières années, on a réussi à atteindre le taux de 100%».
    Pour cette année 2011, la SNR a changé de partenaire (saoudien) sur la base d'un paiement en dinar à hauteur de 50% du montant; malgré tout, la BCT considère que cette disposition constitue un acquis national. Donc à sauvegarder.
    Enfin, Tarak Bahri nous a affirmé que dès sa nomination à la tête de la SNR, en décembre 2010, il a engagé des consultations visant à établir un diagnostic du secteur, et qu’un bureau d’études sera bientôt désigné pour le faire.
    Que retenir de tout ça?
    Premièrement, la direction de la SNR estime que cette société assure un service public, et donc sa privatisation ne doit pas se décider de façon précipitée.
    Deuxièmement, le bureau d’études qui sera choisi aura pour mission de faire une étude comparative avec les pays similaires à la Tunisie, et de proposer un ou des scénarios complets (financier, quantitatif…). Ensuite, les résultats de cette étude seront soumis aux autorités de tutelle qui prendront la ou les décisions qui s’imposent.
    Troisièmement, conséquence de ce qui précède, la direction de la SNR ne veut pas lâcher prise: pas de privatisation, encore moins de dissolution… pour l’instant en tout cas. Autant dire que la guerre entre cette société “étatique“ et les agences de voyage n’est pas finie.

    agences de voyage-baisse du chiffre d'affaires

    Publié le 07/05/2011 à 12:29 par tourismetunisien-revolution Tags : roman article voyage voyages
    Tunisie : Les agences de voyage enregistrent une baisse de 41% de leur chiffre d’affaires
    ·         Lors d’une conférence de presse tenue le 5 mai 2011, Mohamed Taher Saihi, président actuel de la fédération et membre de la première liste électoral du bureau directeur, a indiqué que le chiffre d’affaires des agence de voyage a baissé de 41%, durant les trois mois 2011.

    Il a appelé à la nécessité de libéraliser l'activité des
    article.php?id=103390" target="_blank">agences de voyages
    dans le sens d'une ouverture totale. Les activités de ces agences devraient s'étendre, selon M. Saihi, à d'autres services, dont la société d'Etat (SNR- Société des Services Nationaux et des Résidences), détient le monopole tels que l'organisation de la Omra (petit pèlerinage) et le pèlerinage (logement et le transport des pèlerins). Pour Mohamed Ali Toumi, responsable d’une agence de voyage, il est nécessaire de créer une banque du tourisme qui permettra de résoudre les problèmes de financement de projets dans le secteur.

    Indiquons que deux listes électorales de 20 candidats se présenteront, le 7 mai 2011, aux élections du bureau directeur.

    ftav -preparer les elections

    Publié le 06/05/2011 à 00:15 par tourismetunisien-revolution Tags : création voyage voyages
    FTAV: préparatifs pour les élections, samedi prochain, du Bureau directeurConvertir en PDFVersion imprimableSuggérer par mail
    FTAV: préparatifs pour les élections, samedi prochain, du Bureau directeurTUNIS, 5 mai 2011 (TAP) - Des représentants d'agences de voyages, candidats de la première liste aux élections du Bureau Directeur de La Fédération tunisienne des Agences de Voyages (FTAV), prévues samedi prochain (7 mai 2011), ont tenu jeudi à Tunis, une conférence de presse pour présenter leur programme.
    M.Mohamed Ali Toumi, responsable d'une agence de voyage et premier candidat de cette liste, a déclaré que son équipe envisage d'œuvrer pour le lancement de grands projets dont, notamment, la création d'une Banque de tourisme qui permettra de résoudre les problèmes de financement de projets dans le secteur.
    Le programme de ces 20 candidats prévoit également l'accélération des mesures urgentes d'accompagnement des entreprises du secteur, la restructuration et la mise à niveau de la FTAV, le développement de nouveaux produits à travers les actions de marketing et le renforcement du rôle de la fédération.
    Evoquant l'état des lieux du secteur, M. Mohamed Taher Saihi, président actuel de la FTAV et membre de la liste précitée, a précisé que les agences de voyage ont enregistré une baisse de 41% de leur chiffre d'affaires au cours des trois mois de 2011.
    Le responsable a appelé, à cet égard, à la nécessité de libéraliser l'activité des agences de voyages dans le sens d'une ouverture totale. Les activités de ces agences devraient s'étendre, selon M. Saihi, à d'autres services, dont la société d'Etat (SNR- Société des Services Nationaux et des Résidences), détient le monopole tels que l'organisation de la Omra (petit pèlerinage) et le pèlerinage (logement et le transport des pèlerins).
    L'ouverture du secteur, permettra d'offrir à la clientèle, a-t-il dit, un éventail de prix et favorisera la concurrence loyale et l'amélioration des services des agences de voyages.
    Deux listes de 20 candidats, représentants diverses régions du pays, se présenteront aux élections du BE de la FTAV.

    agences de voyage face à leur destin

    Publié le 02/05/2011 à 00:22 par tourismetunisien-revolution Tags : 2010 création femmes news texte pub sport loisirs voyages
    LES AGENCES DE VOYAGES FACE A LEUR DESTIN CETTE SEMAINE

     pub=destinationtunisie&source=tbx-250&lng=fr&s=facebook&url=http%3A%2F%2Fwww.destinationtunisie.info%2Ffil-info%2Fles-agences-de-voyages-face-a-leur-destin-cette-semaine.10.459.html&title=LES%20AGENCES%20DE%20VOYAGES%20FACE%20A%20LEUR%20DESTIN%20CETTE%20SEMAINE&ate=AT-destinationtunisie/-/-/4dbddced8cc50e12/1&uid=4dbddced7f64547c&sms_ss=1&at_xt=1&pre=http%3A%2F%2Fwww.destinationtunisie.info%2Ffil-info%2Fce-que-le-tourisme-tunisien-a-gagne-apres-le-laquo-syndrome-du-7-novembre-raquo.10.334.html&tt=0" target="_blank">

    02.05.20110 Commentaires
    news
    /459_max.jpg" alt="LES AGENCES DE VOYAGES FACE A LEUR DESTIN CETTE SEMAINE" /> Les voyagistes aux urnes pour élire leurs représentants à la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV). Sauf coup de théâtre de dernière minute, l’assemblée générale élective devra se tenir le samedi 7 mai à Gammarth. Particularité du scrutin : les agences de voyages ne voteront plus pour une personne (comme ce fut le cas par le passé) mais pour une liste candidate qui constituera le futur bureau directeur de la Fédération. DestinationTunisie publie en avant-première la composition complète des deux listes en lice ainsi que les grandes lignes de leur programme respectif, tout en accordant à chacune des parties le même espace de texte dans un souci d’impartialité.

    AUX URNES VOYAGISTES ! Le 7 mai prochain, pour l’élection du nouveau bureau de la FTAV, le scrutin s’annonce serré. Voire même tendu si l’on se réfère aux campagnes électorales engagées par les parties en compétition. Cette assemblée s’annonce donc exceptionnelle à plus d’un titre. Les 500 agents de voyages environ qui sont adhérentes à la FTAV (et ayant réglé leur cotisation pour l’année 2010) devront donc venir écouter de vive voix ce que les listes candidates ont à leur proposer. Pour une fois, la profession se devra de se mobiliser au maximum et éviter autant que possible le jeu des procurations pour le vote.

    Chaque agent de voyages devra être maître de son destin et ne plus faire partie de la majorité silencieuse pour choisir en son âme et conscience la liste qui gèrera les affaires de la corporation sur les trois prochaines années (durée du prochain mandat).

    A plus petite échelle, cette élection est le reflet de ce qui attend la Tunisie le 24 juillet 2011. L’exercice du vote libre et démocratique ne laisse donc pas de place aux supputations ni au favoritisme.

    Liste A :

    Nous l’appellerons A. Elle a défini une tête de liste et compte 4 femmes parmi ses 20 membres. Elle a engagé une campagne à travers les régions (qui s’achèvera le 3 mai à Hammamet et le 4 à Tunis) dans le but d’écouter les problèmes inhérents aux agences de voyages régionales. La présence de 4 membres du bureau sortant de la FTAV au sein de la liste est justifiée par un souci de transition pour ne pas provoquer de rupture totale concernant les dossiers en cours. Cette liste dévoilera son programme détaillé le jour du scrutin, mais elle s’engage déjà à « accélérer et suivre les mesures urgentes d’accompagnement » pour la profession à la lumière de la conjoncture actuelle. Cette liste s’engage également à « développer et mettre à niveau la FTAV », et à « étudier et défendre les intérêts de l’agent de voyages ». Il s’agira aussi de « développer de nouveaux produits » et d’«accroître le pouvoir de négociations de la FTAV ». Autre engagement : celui de « lancer de grands projets communs ». La liste souligne par ailleurs son intérêt vis-à-vis des régions de l’intérieur en leur consacrant des budgets spécifiques et en y ouvrant des antennes régionales par exemple.

    Les membres de cette liste sont au nombre de 20 et se répartissent sur le plan régional de la manière suivante : Béja : Dhafer Ltaïef (Nord Sud Voyages). Tunis : Mohamed Ali Toumi –tête de liste- (Kyranis Travel) ; Sihem Zaïem (Tunisivisions) ; Walid Mehiri (THE) ; Maher Driss (Festival Travel) ; Walid Hnid (Happy Days) ; Nadia Ktata (Sport and Events Travel) ; Mouna Koubaâ (Confort Voyages) ; Mehdi Ghanouchi (TGV) ; Amor Dehissy (Estetika) ; Moez Hattour (Always Travel Services). Hammamet: Moufida Ameur (Barclays Travel). Sousse: Hamouda Belhaouane (César Travel); Safi El Gaied (Four Seasons Travel). Monastir : Tahar Saïhi (JTS/ Orange Tour). Sfax : Jabeur Ben Attouche (Syphax Travel). Sud-Est : Selim Msallem (Sud Loisirs et Voyages) ; Jalel Jomni (Meninx Travel). Sud-Ouest : Moncef Chetoui (Mrazig Voyages) ; Jamel Mlik (Caravane du Sahara).

    Liste B :

    Nous l’appellerons B. Elle se présente comme « La nouvelle FTAV » et a pour slogan « Ensemble pour un meilleur avenir ». Elle a choisi la couleur verte pour symboliser son action. Elle a volontairement choisi de ne pas avoir et tête de liste et a défini un programme en 10 points, le premier portant sur la défense efficace des intérêts des adhérents à travers une fédération forte et crédible. Elle se propose également de « repositionner solidement la fédération auprès des autorités », de « redorer l’image de l’agent de voyages par un engagement réel » ou encore de « faire preuve d’une transparence totale vis-à-vis des adhérents ». La liste a également pour objectif « d’établir une charte déontologique et qualitative », de « fédérer et unir les adhérents dans l’action » et « résoudre les dossiers encore en suspend ». Parmi les autres missions qu’elle s’est assignée, cette liste veut « donner à la FTAV une position avant-gardiste dans le développement du secteur et la création de nouveaux produits » et « œuvrer pour défendre la corporation face à toute concurrence déloyale ». Enfin, elle promet d’« agir ensemble dans le respect et avec loyauté pour un futur meilleur ».

    Les 20 membres de cette liste sont (par ordre alphabétique) : Tunis : Abla Lassoued (Magui Tours) ; Ahmed Bettaïeb (Delta Travel) ; Fayçal Oueslati (Aval) ; Houssem Ben Azouz (Siroko Travel) ; Jamel Bel Haj Yahia (Iris Tours) ; Sami Malouche (Orient Tours) ; Slim Ben Jaballah (Hope Travel), Wissem Ben Ameur (Liberta Voyages). Cap-Bon : Abdelkader Khelil (Tunisia Direct) ; Khereddine Elloumi (Creative Tunisia) ; Lotfi Bel Haj Ali (TTB) ; Sahel-Centre: Ali Ben Abdessalem (Achouak Tours); Faouzi Mlika (Odyssée Travel), Jalel Gasmi (Granada Travel) ; Zied Ben Ahmed (Aqua Sun). Sfax : Maher Yaâcoubi (Emna Voyages). Sud-Est : Heykel Ferjani (Tunisian Treasure Travel) ; Karim M’Rad (Punic Tours). Sud-Ouest : Mekki Marzougui (Horizons Déserts Voyages) ; Naceur Ben Zaâlen (Newspace Travel).

    tahar saihi quitte la FTAV

    Publié le 26/04/2011 à 23:02 par tourismetunisien-revolution Tags : france news pub voyages
    Tahar Saïhi

     pub=destinationtunisie&source=tbx-250&lng=fr&s=facebook&url=http%3A%2F%2Fwww.destinationtunisie.info%2Fportraits%2Ftahar-saihi.15.412.html&title=Tahar%20Sa%C3%AFhi&ate=AT-destinationtunisie/-/-/4db732c36c2b1a5d/1&uid=4db732c3f989dcaf&sms_ss=1&at_xt=1&CXNID=2000001.5215456080540439074NXC&pre=http%3A%2F%2Fwww.destinationtunisie.info%2Fportraits.10.15%2F%3Fid_article%3D15&tt=0" target="_blank">

    28.03.20111news/412_max.jpg" alt="Tahar Saïhi" /> Après 5 années passées à la présidence de la fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), Tahar Saïhi a décidé de s’en aller un an avant la fin de son mandat. Déçu par l’ambiance prévalent au sein de son bureau et des débordements survenus dans le sillage de la révolution tunisienne, il a fait le choix de passer le témoin. En mai 2011, il quittera donc définitivement ce poste qui l’avait vu succéder à Adel Boussarsar et à d'autres grands noms du secteur du tourisme et des voyages en Tunisie.

    Et pourtant, le bilan de Tahar Saïhi à la tête de la corporation est loin d'être négatif malgré les difficultés conjoncturelles et structurelles que vit le secteur depuis plusieurs années. Si certains de ses détracteurs l’ont accusé de laxisme, ils ne pourront cependant pas nier qu’il fut à l’origine du déblocage de l’Inclusive Tour au profit des agences de voyages, déblocage qui marqua un tournant dans l’histoire du secteur.

    Déchargé de ses responsabilités au sein de la FTAV et après avoir refusé un poste de secrétaire d’Etat au Tourisme dans le premier gouvernement Mohamed Ghannouchi après le 14 janvier 2011, Tahar Saïhi devrait selon toute logique se consacrer totalement à ses affaires en cette année 2011 qui s’annonce exceptionnellement difficile. Ses affaires, c’est bien sûr son agence de voyages, Orange Tour Tunisie, réceptif du tour-opérateur français Fram, son partenaire de toujours. C’est aussi son nouveau projet, un hôtel 4 étoiles à Sbeïtla en cours de finalisation, qui marque une extension logique et légitime de ses activités.

    L'ancien fonctionnaire de l'ONTT a donc fait du chemin depuis le temps où il présidait notamment aux destinées de la représentation du tourisme tunisien en France. Les mauvaises langues ont, de temps à autres, rappelé à qui voulait bien l’entendre que c'est grâce à ce poste qu'il a tissé des liens avec son partenaire historique. Mais Saïhi, qui n'a rien à se reprocher, pourrait lui aussi préciser qu’il était loin d'être le seul dans son cas (ce ne sont pas les exemples qui manquent) à une époque où le tourisme tunisien poursuivait sa phase de construction. C'était "Wakt el Ghafla" certes mais contrairement à d’autres parmi ses confrères, son projet à lui a bel et bien réussi et fait honneur à la profession.

    crise des agences de voyage

    Publié le 23/04/2011 à 00:22 par tourismetunisien-revolution Tags : voyage voyages
    Tunisie- Tourisme : Les agences de voyage-billettistes face à la crise
     17/02/2011- businessnews
     S’il y a un secteur qui a été touché de plein fouet par la situation politique actuelle en Tunisie, c’est bien celui du tourisme. Parmi les acteurs clé de ce secteur, les agences de voyages semblent avoir subi des pertes importantes qui posent même le risque de survie pour certaines d’entre elles. C’est pourquoi le site d’informations touristiques « Destination Tunisie » a organisé le 17 février 2011, une table ronde interprofessionnelle visant à poser les problèmes de cette profession, à proposer des solutions à très court terme et à tracer les perspectives d’évolution du secteur à moyen terme. Le problème des agences de voyage-billettistes dans la conjoncture actuelle est facile à comprendre. Les dépenses immédiates ne peuvent plus être couvertes par des recettes en chute vertigineuse. Il y, a par conséquent, des problèmes de trésorerie qui mettent en péril l’existence même des entreprises. Face à cette problématique, les professionnels du métier demandent l’aide et la solidarité des autres acteurs et parties prenantes du secteur touristique. En premier lieu, les banques, qui sont appelées à fournir plus facilement du financement et à baisser certaines de leurs commissions. Les compagnies aériennes, qui sont priées de proposer des billets à tarif réduit pour les vols internationaux ou internes, du moins à titre provisoire. Aux hôteliers, qui doivent, selon plusieurs intervenants, réserver les meilleures offres aux agences de voyage et non plus aux amicales d’entreprise, et consacrer plus d’effort à l’accueil et au service du touriste tunisien. Enfin, last but not least, à l’Etat, à qui il est demandé notamment de réduire la TVA et de supprimer les cotisations sociales pour 3 mois renouvelables et d’augmenter la commission pour les agences de voyage de 1 % à 5 %. Un intervenant de Tunisair a même appelé à la suppression du timbre de voyage ou du visa entre l’Egypte et la Tunisie. Comme on le constate, les revendications abondent. Malheureusement, certains interlocuteurs concernés par le débat n’étaient pas présents. Il n’y avait aucun représentant du ministère du Tourisme, de l’ONTT ou de la BCT malgré les invitations lancées par les organisateurs. Il y avait donc plus de questions et de propositions que de réponses concrètes et d’engagements. Finissons par une note optimiste. C’est l’information donnés par le représentant de la compagnie Emirates d’un envol des réservations de billets pour la Tunisie pour le mois de mars, envol remarqué depuis la levée du couvre-feu. Espérons que cette tendance se confirme pour permettre de dépasser rapidement les problèmes auxquels font face les acteurs de notre tourisme.

    agences de voyages menacées de dépot de bilan

    Publié le 22/04/2011 à 23:05 par tourismetunisien-revolution Tags : bonne cadre voyage voyages
    © webmanagercenter.com - 17 Mars 2011 14:30:00
      Tunisie - Tourisme: Les agences de voyage menacées de dépôt de bilan?
     Par Tallal BAHOURY
     Mercredi 16 mars 2011, le ministre du Commerce et Tourisme, Mehdi Houas, a eu un entretien avec le président de la Fédération tunisienne des agences de voyage (FTAV), Tahar Saïhi. Comme on peut le deviner, les deux hommes ont parlé de la situation du secteur touristique –que le ministre vient de qualifier de «catastrophique»- en général, et des agences de voyage en particulier. Concrètement, MM. Houas et Saïhi ont examiné «plusieurs mesures de soutien aux agences de voyages qui passent aujourd'hui par une conjoncture difficile surtout d'ordre social et financier», écrit notamment la TAP. Contacté, un agent de voyage nous a confirmé ces difficultés auxquelles fait face la profession depuis le début de l’année. La direction de la FTAV avait déjà formulé, le 7 février dernier, un ensemble de doléances qu’elle avait présentées au ministre du Tourisme, lequel avait promis d’en faire des copies et de les expédier aux ministères des Finances, des Affaires sociales et des Affaires religieuses ainsi qu’à la Banque centrale de Tunisie. Ces doléances portent, essentiellement, sur le report de paiement des cotisations patronales de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), l'établissement d'un accord sur des paiements échelonnés, l'octroi aux agences de voyages, qui en feraient la demande, des facilités de crédits afin de leur permettre d'assurer le paiement des charges d'exploitation et notamment salariales. Cependant, notre interlocuteur va plus loin dans son analyse de la situation du secteur. Il a notamment évoqué le problème qui oppose la Société nationale des résidences (SNR plus connue sous l’appellation Montazah Gammarth), une structure imposée aux agences de voyage par l’ancien régime et qui a exercé un monopole sur le secteur durant les 11 dernières années. Toujours selon notre interlocuteur, contrairement à ce que certains médias ont écrit, la Fédération n’a jamais demandé l’élimination de la SNR. Tout ce que les agences de voyage ont réclamé, c’est la libéralisation du secteur, c’est-à-dire une concurrence seine dans le secteur des voyages, notamment l’organisation de la Omra et du pèlerinage. La SNR aurait même organisé une sorte de pseudo-sondage au sein de la profession afin de déterminer quelles sont les agences qui veulent continuer leur collaboration avec elle et celles qui ne le souhaitent plus. Ce que notre interlocuteur a qualifié de «diviser pour mieux régner», ou plutôt «diviser pour exister». Car, dit-il, il est tout à fait normal que les agences qui ne sont pas financièrement solides acceptent de se mettre sous l’aile d’un “protecteur“. Et comme si tout ça ne suffisait pas, la SNR a élaboré un «Cahier des charges» concernant les activités de la profession des agences de voyage sans pour autant consulter celles-ci. On agit donc comme si rien n’avait changé. A une question pour savoir si les autorités religieuses saoudiennes exigent, dans le cadre de la Omra et du grand pèlerinage, un vis-à-vis public pour l’envoi des pèlerins, notre interlocuteur a répondu sans hésiter: «jamais de la vie», à partir du moment où on dispose d’une licence en bonne et due forme, toute agence de voyage ayant les moyens peut envoyer des pèlerins sur les Lieux saints de l’Islam. Il estime même que si le secteur était libéralisé en fixant des règles de jeu claires et nettes, plusieurs agences de voyage ne seraient pas dans les difficultés qu’elles rencontrent aujourd’hui. Ainsi et selon notre interlocuteur, les difficultés des agences de voyage vont au-delà de l’aspect social et financier. La profession veut l’instauration d’une concurrence pure et parfaite dans leur secteur. Ce bras de fer entre les agences de voyage et la SNR ne semble pas se terminer en l’absence d’instance de décision pour trancher. Mais les Tunisiens ayant découvert une “trouvaille“ qui marche, alors il se peut qu’on assiste, sous peu de temps, à un sit-in des professionnels du secteur devant la SNR et le slogan qui va avec, “DEGAGE“.

    mesures de soutien aux agences de voyage

    Publié le 21/04/2011 à 23:08 par tourismetunisien-revolution Tags : travail gif 2010 voyage voyages
    Actualités : Économie
    Flux RSS  gif/feed-icon-economie.gif" alt="S'abonner au flux RSS des actualités économiques" style="border: 0px;" />
    Tourisme : Examen des mesures de soutien aux agences de voyages
    Tourisme : Examen des mesures de soutien aux agences de voyages
     TUNIS - La situation du secteur touristique et les difficultés des agences de voyages ont été au centre d'une séance de travail tenue, mercredi, à Tunis, en présence de MM. Mehdi Houas, ministre du commerce et du tourisme et Tahar Saihi président de la fédération tunisienne des agences de voyage (FTAV).
    Le débat a porté essentiellement sur l'examen et la validation de plusieurs mesures de soutien aux agences de voyages qui passent aujourd'hui par une conjoncture difficile surtout d'ordre social et financier.
    M. Houas a réaffirmé, à ce propos, la volonté du gouvernement de soutenir la relance de ce secteur qui revêt une grande importance dans la chaîne touristique tunisienne.
    Il a, en outre, précisé que les mesures de soutien aux agences de voyages sollicitées, auprès de plusieurs départements ministériels, ont pour objectifs de mobiliser toutes les ressources nécessaires afin de sauver la saison touristique et de dissiper la crainte de la profession quant aux difficultés qui marquent la conjoncture actuelle.
    Pour sa part M. Tahar Saihi a salué l'appui que porte l'admnistration du tourisme au développement et à la compétitivité de ce secteur.
    Ces mesures portent sur le report de paiement des cotisations patronales de la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et l'établissement d'un accord sur des paiements échelonnés.
     Le ministère des finances a été également sollicité pour différer de six mois le paiement des taxes, reporter pour la même période le paiement des impôts sur les sociétés relatifs à l'année 2010 et des tiers prévisionnels relatifs à 2011, et de différer pour six mois le paiement de la retenue à la source. Ces mesures de soutien portent, par ailleurs, sur l'octroi aux agences de voyages, qui en feraient la demande des facilités de crédits afin de leur permettre d'assurer le paiement des charges d'exploitation et notamment salariales.
    Toutes ces mesures de soutien ont fait l'objet de correspondance que le ministère du commerce et du tourisme a adressées aux ministères concernés.
    Le débat a par ailleurs porté sur les moyens de promouvoir le tourisme intérieur et sur la restructuration du marché de la Omra et le pélerinage.
    la presse 1/3/2011

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