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HOTELLERIE


HOTELLERIE

fth-situation mitigée

Publié le 19/09/2011 à 01:02 par tourismetunisien-revolution
La situation du tourisme tunisien n’est pas reluisante. Si le ministère de tutelle ne le dit pas ouvertement, les hôteliers ne mâchent pas leur mot à l’égard des circonstances qui prévalent. Le Bureau exécutif de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) s’est réuni le mardi 23 août 2011, sous la présidence de son président, Mohamed Belajouza, et a estimé que les résultats enregistrés par le tourisme tunisien au courant des mois de juillet et d’août 2011 sont en deçà des prévisions et des attentes des professionnels vu que les performances des huit premiers mois de cette année 2011 sont inférieures de 50% par rapport à celles de l’année dernière. Quant à l’arrière saison 2011, et suivant les informations disponibles à ce jour, le Bureau n’a pas caché son inquiétude, eu égard à la situation sécuritaire, sociale et économique qui prévaut en Tunisie et à l’image encore peu rassurante qu’elle a auprès des touristes européens et maghrébins malgré les dernières améliorations. 2012 dans le flou Pour l’année 2012, les hôteliers, traditionnellement très proches des opérateurs étrangers, jugent la visibilité très faible, voire négative, plusieurs tour-opérateurs ayant encore demandé des réductions de prix et de contingents, ainsi que la renégociation à la baisse des contrats de gestion et de location des établissements hôteliers. De plus, la non-programmation de chaînes de vols charters par ces tour-opérateurs est perçue comme un signe fort de leur manque d’engagement sur la destination Tunisie. Sur un autre plan, le Bureau exécutif « regrette vivement la décision annoncée par voie de presse du ministre du Transport de reporter l’ouverture du ciel tunisien (Open sky) pour la desserte des aéroports tunisiens par les compagnies low cost et ce malgré les assurances qu’il lui avait données » lors d’une rencontre récente. Les hôteliers sont également remontés contre le gouvernement qui avait promis des mesures de soutien. Ces mesures, prises en Conseil des ministres le 22 avril et publiées dans le JORT du 8 juin 2011, ne sont toujours pas en vigueur, vu l’absence des textes d’application. « Ce retard considérable de quatre mois a aggravé davantage les problèmes multiples dont souffre le secteur et dont la récession va s’accentuer avec l’arrivée de la basse saison » s’indigne la FTH. A ce propos, le Bureau exécutif réitère ses exigences de donner au secteur touristique l’importance qui lui revient dans l’économie du pays et de le considérer comme un secteur prioritaire. En attendant les élections Quelle sera la place du tourisme au sein du prochain gouvernement qui sera issu des élections du 23 octobre prochain en Tunisie ? Face à l’échéance qui se rapproche, la FTH « appelle les partis politiques à accorder au secteur touristique une place de choix dans leur programme économique et une représentation conséquente dans la prochaine Assemblée Constituante. Mais c’est aussi le climat social qui prévaut dans le secteur qui suscite beaucoup d’interrogations et d’inquiétudes. Malgré la conjoncture très défavorable, le conseil a « réaffirmé le souci de tous les hôteliers de sauvegarder, au maximum, les emplois ». Dans son communiqué, le conseil n’a pas manqué d’estimer, avec satisfaction, que la fin du conflit Libyen aura des répercussions positives sur le tourisme tunisien.

plainte de la fthh contre des tour operateurs

Publié le 02/05/2011 à 23:51 par tourismetunisien-revolution Tags : 2010 voyages
 c
 
 
Tourisme - Recours contre le diktat des tour-opérateurs La fédération de l’hôtellerie dépose plainte contre Royal Tour et Thomas Cook UK Quels sont les recours quand un TO ne respecte pas son contrat de vente ou ses engagements vis-à-vis des hôteliers? Comment réagir vite? Le recours à la justice est-il le seul issue ? Faut-il faire une action collective ou individuelle? La Fédération des hôteliers pourra-telle intervenir ?
  Il est vrai que certains tour-opérateurs ne respectent pas leurs engagements. Selon le dernier rapport moral présenté par la Fédération tunisienne d’hôtellerie, le TO Thomas Cook Royaume Uni qui compte environ 2 400 agences de voyages, 33 tour-opérateurs et 84 avions avait décidé de façon unilatérale de retenir 5% sur les factures du mois d’août et de septembre 2010. Et pour faire valoir son idée, le TO anglais a mis en avant une saison difficile. Une procédure que la Fédération tunisienne d’hôtellerie trouve choquante et totalement inacceptable. « Une mesure brutale prise en violation des engagements contractuels et extrêmement préjudiciable aux entreprises hôtelières tunisiennes » selon le rapport de la FTH qui est en train de préparer un dossier juridique pour porter plainte contre le tour-opérateur britannique. Un autre TO n’a pas respecté aussi ses engagements. Il s’agit du voyagiste français Royal Tour en situation de liquidation judiciaire et qui n’a pas été en mesure de payer des prestations relatives aux contrats d’allotement passés avec certains hôtels tunisiens selon le rapport de la Fédération. Le montant global des impayés, pour certains remontant à 2008, était de l'ordre de 800 000 euros. La FTH a saisi son avocat pour prendre la défense des intérêts de ses adhérents ayant des litiges avec ce tour-opérateur.

les hoteliers aident les réfugiés

Publié le 02/05/2011 à 23:26 par tourismetunisien-revolution Tags : news pub
Les hôteliers de Sousse agissent pour aider les réfugiés

pub=destinationtunisie&source=tbx-250&lng=fr&s=facebook&url=http%3A%2F%2Fwww.destinationtunisie.info%2Fidees-conso%2Fles-hoteliers-de-sousse-agissent-pour-aider-les-refugies.12.385.html&title=Les%20h%C3%B4teliers%20de%20Sousse%20agissent%20pour%20aider%20les%20r%C3%A9fugi%C3%A9s&ate=AT-destinationtunisie/-/-/4dbf21760e632282/1&uid=4dbf2176274b337f&sms_ss=1&at_xt=1&pre=http%3A%2F%2Fwww.destinationtunisie.info%2Fidees-conso%2Fles-russes-reviennent-en-tunisie-mais-pas-a-djerba.12.441.html&tt=0" target="_blank">

 04.03.20110 Commentaires
news
/385_max.jpg" alt="Les hôteliers de Sousse agissent pour aider les réfugiés" /> Avec les troubles que vit actuellement la Libye voisine, le sud-est de la Tunisie, et plus particulièrement le poste-frontière de Ras Jedir, est confronté à ce qui est probablement le plus vaste afflux de réfugiés que la Tunisie ait jamais connu.

Une initiative de solidarité, coordonnée par la Fédération régionale de l’hôtellerie, a été prise dans la région de Sousse le mercredi 2 mars 2011. Un camion s’est arrêté devant chacun des établissements participants pour collecter leur contribution en faveur de la ville frontalière de Ras Jedir.

Dans un effort combiné avec d’autres hôtels, le Mövenpick Resort & Marine Spa Sousse par exemple, a contribué un chargement d’eau minérale, de lait et autres conserves alimentaires, des efforts semblables étant fournis par des initiatives privées afin de fournir médicaments, aliments pour bébés, couvertures et tentes.

« Beaucoup de gens seront en grande difficulté si rien n’est entrepris rapidement. S’il y a quoi que ce soit qui puisse être fait pour y remédier, alors nous sommes fiers de pouvoir apporter notre pierre à l’édifice » a déclaré Peter J. Schönenberger, directeur général de l’hôtel Mövenpick.

les hoteliers aident les réfugiés

Publié le 02/05/2011 à 23:26 par tourismetunisien-revolution Tags : news pub
Les hôteliers de Sousse agissent pour aider les réfugiés

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 04.03.20110 Commentaires
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/385_max.jpg" alt="Les hôteliers de Sousse agissent pour aider les réfugiés" /> Avec les troubles que vit actuellement la Libye voisine, le sud-est de la Tunisie, et plus particulièrement le poste-frontière de Ras Jedir, est confronté à ce qui est probablement le plus vaste afflux de réfugiés que la Tunisie ait jamais connu.

Une initiative de solidarité, coordonnée par la Fédération régionale de l’hôtellerie, a été prise dans la région de Sousse le mercredi 2 mars 2011. Un camion s’est arrêté devant chacun des établissements participants pour collecter leur contribution en faveur de la ville frontalière de Ras Jedir.

Dans un effort combiné avec d’autres hôtels, le Mövenpick Resort & Marine Spa Sousse par exemple, a contribué un chargement d’eau minérale, de lait et autres conserves alimentaires, des efforts semblables étant fournis par des initiatives privées afin de fournir médicaments, aliments pour bébés, couvertures et tentes.

« Beaucoup de gens seront en grande difficulté si rien n’est entrepris rapidement. S’il y a quoi que ce soit qui puisse être fait pour y remédier, alors nous sommes fiers de pouvoir apporter notre pierre à l’édifice » a déclaré Peter J. Schönenberger, directeur général de l’hôtel Mövenpick.

hotels endommagés

Publié le 02/05/2011 à 00:30 par tourismetunisien-revolution Tags : bonne photo 2010 france voyage news pub infos
La vérité sur les hôtels tunisiens endommagés pendant et après la révolution

 

 12.04.20113  La vérité sur les hôtels tunisiens endommagés pendant et après la révolution Les hôtels n’ont pas échappé à la violence urbaine qui a accompagné la révolution tunisienne. Plusieurs établissements ont été endommagés avec, pour certains, des dégâts considérables. Cependant, on n’a dénombré aucune victime car ce ne sont pas les clients de ces hôtels qui étaient visés, encore moins leurs employés. Il faut néanmoins souligner que la majorité des événements a eu lieu à une période où, d’abord, l’activité touristique était nulle et, ensuite, en l’absence des forces de l’ordre alors démobilisées. Les actes de vandalisme n’ont toutefois pas concerné les principales zones touristiques (exception faite d’incidents sporadiques à Tabarka plus ou moins graves).

On distingue également deux phases de troubles. La première au cours de la mi-janvier au plus fort de la contestation populaire et la seconde caractérisée par des troubles régionaux ponctuels, voire isolés. Dans deux cas précis, ce sont plus les propriétaires des établissements qui étaient visés à travers les actes de violence enregistrés, tous les deux à Tabarka, ciblant deux personnes différentes, accusées d’avoir été des proches du régime déchu.

Les derniers troubles en date ont eu lieu justement à Tabarka, le week-end du 9 avril, au cours duquel deux établissements touristiques notamment, appartenant à la famille Daboussi, ont été pillés. Il s’agit d’abord d’un tout nouvel hôtel de santé de 150 lits en cours de finition appartenant à Jilani Daboussi, médecin, ancien maire de la ville et actuel président de la fédération régionale de l’hôtellerie du Nord-Ouest. Ensuite, l’hôtel de charme Zen (4*), appartenant à son fils, Sami, dont le rez-de-chaussée a été vandalisé mais sans être brûlé comme l’ont annoncé certains. Dans une première étape, les médias officiels ont fait état d’une vindicte populaire à l’encontre de Daboussi, contesté par une partie des habitants de la cité du Corail. L’affaire, qui fait actuellement grand bruit, pourrait en fait être un acte isolé commandité par d’anciens membres du RCD au nombre d’une quarantaine et non pas de 2000 tel qu’il a été annoncé au départ. Contactée par DestinationTunisie.info, la famille déclare avoir reçu des menaces quelques jours auparavant et nous a transmis des échanges survenus sur Facebook à la fin du mois de mars où la famille est accusée d’être «ennemie du peuple». Toutefois, et la suite de ces événements, l’UGTT, à travers son antenne régionale de Jendouba, a publié un communiqué officiel dans lequel elle dénonce les actes commis qui ont également touché la clinique d’hémodialyse locale, deux ambulances ainsi que des voitures appartenant à Daboussi. La centrale syndicale s’inscrit en faux contre les événements survenus refusant « les jugements populaires ». A la justice désormais de se prononcer. Quelques semaines auparavant, c’est l’hôtel Témime à Menzel Témime qui avait été endommagé à la suite d’une manifestation locale qui a dégénéré en véritable guérilla urbaine.

Un mois de janvier très chaud

Au cours des événements du mois de janvier à Tabarka, et alors que l’hôtel Dar Ismaïl (4*) [photo], propriété de Youssef Mimouni, s’apprêtait à être géré par la chaîne Golden Tulip, des manifestants ont mis le feu à une partie de l’établissement. Seules quelques chambres et une partie de la réception auraient été touchées. Le propriétaire des lieux a annoncé à la presse que 30% de son hôtel avait été détruit, ce qui est contesté par des proches du dossier. Depuis, des travaux ont été entrepris et la partie endommagée est désormais comme neuve. A quelques km de là, à la sortie de Nefza, c’est le petit hôtel Erraouabi (3*) qui a été endommagé au plus fort de la révolution. Durant cette même période, l’hôtel Thugga à Téboursouk a, lui aussi, été vandalisé.
A Korbous, l’hôtel Dar Ismaïl Les Sources (3*), qui a ouvert ses portes il y un an après une rénovation complète (appartenant aussi à Mimouni) a été totalement saccagé. Si aujourd’hui, l’intéressé semble avoir maille à partir avec ses assureurs, certaines parties n’hésitent pas à rappeler que l’hôtel avait été ouvert il y a un an sans autorisation préalable des autorités de tutelle. Dans la même localité, l’hôtel et la résidence Les Thermes (2*), spécialisés dans le tourisme thermal, ont fait l’objet de vols mais sans incendie. Le complexe appartenait à Moncef Trabelsi. Il est désormais sous la tutelle d’un administrateur judiciaire et sa réouverture est imminente au vu des services qu’il rend à la clientèle locale dans sa spécialité. D’un autre côté à El Fahs, le complexe touristique et culturel Dar Ezzit (propriété de Lassaâd et Viktoria Hassouna), situé sur un domaine de 440 hectares avec une composante d’hébergement de 8 bungalows, a subi des actes de vandalisme dont le coût est estimé à 600.000 dinars. La plus grosse perte serait celle d’une huilerie remontant à l’époque romaine.

Mais les dégâts les plus importants ont surtout été enregistrés dans le sud-est. L’hôtel Dar Ismaïl Les Dunes (3*), (appartenant encore à Mimouni), a pour sa part été complètement pillé et incendié. Il est actuellement en état de ruine. Dans cette même région, l’hôtel Fawar (3*) appartenant à Mongi Karaouli, a lui aussi été totalement ravagé. Selon des témoins que nous avons joints, même le carrelage du sol a été arraché avant que l’établissement ne soit la proie de flammes. Le fait que cet hôtel se situe dans une zone totalement isolée a certainement encouragé les vandales à exercer leur basse besogne en toute impunité Le campement Najaâ, l’un des plus importants de la région, a aussi été volé puis brûlé totalement. La zone touristique de Douz a, pour sa part, été épargnée grâce à la mobilisation des habitants de la région et des promoteurs qui ont protégé les installations en plaçant des vigiles aux abords des hôtels.

Trois questions fondamentales se posent aujourd’hui : les assurances indemniseront-elles les promoteurs (si tant est que les hôtels étaient couverts contre les émeutes et les mouvements populaires) ? Que va-t-il advenir du personnel employé dans ces établissements et qui se retrouve aujourd’hui au chômage forcé ? La justice sera-t-elle capable de retrouver puis de juger les responsables de ces actes ?

endettement hotelier

Publié le 21/04/2011 à 23:45 par tourismetunisien-revolution Tags : bonne gif
Actualités : Économie
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Endettement du secteur hôtelier Le fardeau des hôteliers
Le fardeau des hôteliers
 Le système bancaire ne s’en cache même pas. L’endettement des hôteliers constitue un fardeau pour la trésorerie de la profession.
Voilà, en effet, une question lancinante qui n’a point connu à ce jour de solution et qui revient au goût du jour, surtout avec la morosité de la conjoncture économique et sociale  — conséquence du choc de la révolution populaire —  qui semble faire de la saison touristique en cours, un millésime carrément sinistré. Déjà, on avance pour ce début d’année une chute de 40% des recettes touristiques. C’est dire que ces difficultés nouvelles ne font qu’envenimer les choses et, notamment, l’endettement du secteur.
3.700 millions de dinars, tel serait à ce jour, selon le secteur bancaire, l’enveloppe totale des engagements des hôteliers.
En fait, les avis sur ce montant restent divisés pour ne pas dire opposés. Si les établissements de crédit confirment le volume de l’ardoise précitée, les professionnels du secteur, eux, ne reconnaissent en définitive que 650 MD qui représentent les créances douteuses des hôteliers hébergées dans les services contentieux des banques de la place.
 L’origine de cet imbroglio ou de cette situation inextricable serait due à la politique de crédit expansionniste dont a bénéficié le secteur hôtelier érigé en activité prioritaire. Le soutien bancaire démesuré ordonné par l’ancien régime, notamment pour ce qui est de la faiblesse de l’autofinancement exigé pour la construction des unités hôtelières, a encouragé les professionnels du secteur à réduire d’une manière tangible leurs fonds propres et à se rabattre sur les crédits bancaires à long terme largement bonifiés pour le financement de leurs projets.
Et, sans aller jusqu’à épouser les thèses extrémistes de certains experts économistes qui avancent que nombre d’hôteliers ont exploité cette manne financière pour en détourner une bonne partie vers d’autres finalités non productives (enrichissement personnel) ou ont — pour certains d’entre eux — fait preuve de peu d’intérêt et de motivation, disons que mises à part quelques erreurs de gestion, les baisses de l’activité qu’a connues le secteur des suites de plusieurs crises du tourisme mondial n’ont pas permis aux hôteliers tunisiens de se désendetter, d’où ce niveau élevé des engagements bancaires qui connaît une évolution continue (voir graphique). D’ailleurs, les impayés du secteur hôtelier et de la promotion immobilière figurent en tête des créances bancaires non remboursées à ce jour. Ce gonflement de l’enveloppe des impayés est, cependant, expliqué par certains professionnels du secteur par les intérêts de retard et les taux d’enfer appliqués aux créances douteuses.
Mais la question essentielle qui se pose est comment solutionner ce problème épineux pour à la fois décongestionner les bilans des établissements de crédit et renflouer leurs trésoreries et consolider la viabilité des projets touristiques tout en préservant leur pérennité.
Mais, en fait, cette question en appelle bien d’autres: où en est le programme de restructuration financière des unités hôtelières avant 2012, décidé cinq mois en arrière ? Quid des travaux de la Commission bilatérale FTH (Fédération tunisienne de l’hôtellerie), STB (Société tunisienne de Banque), chef de file bancaire, sous la supervision de la Banque centrale de Tunisie?? Où en sont les études financières et juridiques promises sur cette question ? Où en est le programme de mise à niveau des unités hôtelières et qu’en est-il des opérations de contrôle-qualité des prestations fournies par ces entités hôtelières ?
Autant de questions dont les réponses restent essentielles pour mieux apprécier l’état d’avancement de ce dossier préoccupant.
En tout état de cause, nombre de solutions ont été avancées. A commencer par celles proposées par la FTH qui vont de la recapitalisation de ces établissements à la cession pure et simple des établissements fortement endettés, en passant  par le rééchelonnement des dettes des professionnels du secteur.
Mises à part les demandes d’effacement de l’ardoise de l’endettement émanant de certains hôteliers, loin de toute rationalité économique (bien qu’une dizaine d’hôteliers ait répondu à l’appel pour régulariser leur situation, mais à des conditions viables), ou du règlement global de la question (un règlement au cas par cas est plus logique et plus efficient), nombre d’experts avancent les possibilités de conversion de la dette des hôteliers en actions, du recours  au marché boursier aux dépens du financement bancaire ou aux fonds d’investissement, de la sous-traitance ou d’externalisation de la gestion des établissements hôteliers. Autre solution à appuyer : procéder à une sorte de dichotomie de l’unité hôtelière en, d’une part, le fonds immobilier et, d’autre part, l’aspect gestion de l’unité hôtelière. Des opérateurs commencent à s’intéresser à cette formule : ils procèdent à la location ou à l’acquisition des murs (pour les vendre à un fonds d’investissement immobilier) et des équipements de l’hôtel auprès du propriétaire de l’établissement pour se consacrer ensuite à la gestion proprement dite de l’unité hôtelière. Ainsi faisant, le propriétaire pourra s’acquitter de sa dette auprès du secteur bancaire, ce dernier se déchargera ainsi d’une créance douteuse et pourra renflouer son budget de trésorerie, enfin l’opérateur gestionnaire pourrait mieux mettre à profit l’établissement hôtelier à travers des méthodes d’organisation et d’exploitation plus efficientes.
D’ailleurs, l’endettement excessif des établissements hôteliers a contribué, en fait, au bradage des prix des séjours en Tunisie, les hôteliers cherchant à tout prix une rentabilité même anémique pour  la viabilité de la situation financière et la réalisation du fonds de roulement nécessaire à la poursuite de l’activité.
Aussi, il importe donc pour toutes les parties intervenantes (organismes de tutelle, secteur bancaire, hôteliers, décideurs et experts) de trouver, dans les meilleurs délais, les solutions idoines à cette question et aboutir à l’assainissement de la situation d’endettement du secteur hôtelier, surtout que le secteur touristique reste vital pour l’économie tunisienne (il pèse entre 6 et 7% du produit intérieur brut).
Parallèlement et pour faire en sorte de ne pas rééditer les erreurs du passé, il y a lieu de multiplier les sessions de formation continue destinées aux professionnels du secteur, notamment en matière de gestion, de promotion et de qualité des services. Ce qui devrait contribuer au relèvement des compétences et se répercuter positivement sur les perspectives d’évolution de ce secteur d’activité. En outre, les pouvoirs publics ne devront accorder,  à l’avenir, des privilèges que compte tenu des performances réalisées (taux de profitabilité, taux d’occupation, recettes en devises, qualité des services, etc.) et non plus compte tenu des perspectives. En clair, il s’agit de favoriser une politique d’incitations corrélée aux résultats et ciblée de manière à exclure des programmes de soutien les canards boiteux.
Il s’agit en définitive de résoudre, dans les meilleurs délais, cette problématique de l’endettement hôtelier pour focaliser sur des questions qui restent essentielles pour la consolidation du tourisme tunisien, à savoir l’amélioration de la qualité des services, la formation, la montée en gamme de la clientèle touristique,  le classement des unités hôtelières, le développement du marketing touristique — via l’internet notamment —, la diversification de l’offre touristique, la promotion de l’écolabel et la consolidation du positionnement de la Tunisie et en faire une destination incontournable dans le bassin méditerranéen.
la presse 13/4/2011

révolution de produit et d'esprit

Publié le 21/04/2011 à 23:19 par tourismetunisien-revolution Tags : bonne 2010 création travail animation maroc
Tourisme : révolution de produit et d'esprit
 Notre nouveau ministre du Tourisme a pris publiquement des engagements pour l’année 2011 auprès du Premier ministre.
On ne les connaît pas encore précisément ces engagements, mais on ne peut s’empêcher de se poser quelques points d’interrogation.
Sont-ce des engagements sur le nombre de touristes, comme d’habitude depuis 40 ans ? Ou sur la qualité de la clientèle et les recettes en devises ( Euro-Dollars) qui en découlent.
Car, pour ce qui est des recettes, nous sommes loin du compte. Nous piétinons depuis les années 80, même si le nombre d’entrées et celui des nuitées subissent une inflation effrénée.
Sur quelle stratégie actuelle ces engagements sont-ils faits ?
Jusque-là nous avons fait la course au nombre d’entrées, au nombre de lits, sans prendre en considération les recettes et sans tenir compte de la dévaluation compétitive du dinar, ni de la baisse des prix, suite à la dégradation du service et de la course à la baisse entre hôtels.
Pour arrêter l’hémorragie et assainir le secteur, notre tourisme a besoin d’une révolution.
La révolution du 14 janvier doit se faire non seulement aux plans politique et social, mais aussi économique, en révisant fondamentalement notre stratégie économique secteur par secteur, car tout est lié.
Concernant celui du tourisme, je prendrai comme référence l’année 1986.
En cette année-là, le conseil économique et social présidé alors par MR Mohamed Ennaceur, examinant le VII plan, avait établi à propos du tourisme sur rapport d’une précision et d’une lucidité telles que l’on pourrait le reprendre à la lettre aujourd’hui et l’appliquer dans ses aspects, détailler les recommandations, les défauts et les actions à mener, tout y est comme s’il s’agissait de 2010, comme si ce secteur avait hiberné, figé pendant 30 ans. 
Durant toute cette période, et à nos jours, toutes les études faites à coup de millions par les bureaux étrangers spécialisés, français, japonais, et y compris la grande trouvaille des 160 mesures à prendre, un vrai show lancé à grand fracas en septembre 2010, n’apportent rien de nouveau. Ils ne font rien d’autre que reprendre sous une forme ou une autre, ce rapport du conseil économique et social datant des années 80 et tous les thèmes qui y sont développés, rabâchés à satiété chaque année sans apporter le moindre remède.
En 1986 déjà, le conseil faisait ressortir dans son analyse les failles de secteur, qui perdurent jusqu’à ce jour.
- Unités hôtelières dégradées.
- Mauvaises prestations des services
- Vieillissement du parc hôtelier
- Manque d’hygiène
- Animation inexistante
- Accroissement inconsidéré du parc hôtelier
- Attribution des étoiles en dépit des normes
- Diversification du produit à la volée et sans fondement
- Financements déséquilibrés
- Promotion inefficace
- etc. etc.
Pendant 30 ans, les Plans nationaux et les ministres  du tourisme défilent, les défauts et les mêmes maux perdurent et plombent le tourisme tunisien.
C’est pourquoi je dis que ce secteur a besoin d’une révolution. Ses revendications de base sont entre autres :
Une révision totale de tous les aspects du secteur directs et indirects.
Un redéploiement hôtelier avec spécification et classement des zones, en zones haute gamme 4 et 5 étoiles tel (Marbella) et zone de moyenne gamme 3 et 2 étoiles tel (Malaga). Cet exemple de redéploiement espagnol imité il y a plus de 30 ans a donné ses preuves.
Je pourrais aussi citer la Sardaigne dont la moitié est consacrée au luxe et aux milliardaires et l’autre moitié au tourisme populaire. Aucun mélange. Le Maroc, il y a une vingtaine d’années, a procédé au même redéploiement en prenant comme critères la qualité du service, la qualité de la clientèle et la recette en devises.
La promiscuité et le mélange des genres des deux types de touristes ne peuvent que tirer l’ensemble vers le bas de gamme.
Il y va du tourisme comme de la finance, la mauvaise monnaie chasse la bonne. Ce redéploiement est dur, certes, mais nécessaire. C’est la révolution du produit.
Autre revendication, la révolution des esprits.
Responsabiliser les hôteliers qui ne sont en final que des hommes d’affaires qui doivent prendre leurs responsabilités en tant que tels et assumer eux-mêmes leurs propres risques, comme les industriels ou toute autre entreprise économique.
Au fil des années, bonnes ou mauvaises pour le tourisme, que constate-t-on ? Lorsque les saisons sont juteuses, on ne les entend guère les hôteliers, ces hommes d’affaires avertis s’affairent à engranger dinars et devises.
Mais à la moindre baisse du flux touristique, ce sont les cris et les larmes. Ils courent se réfugier sous les jupons de l’Etat et exigent subventions, baisse d’impôts, exonérations, compensation des intérêts bancaires, annulation ou réduction des dettes, baisse des coûts de l’électricité et de l’eau et j’en passe, qu’ils obtiennent grâce à un chantage permanent, agitant le chiffon rouge des  emplois et des rentrées de devises.
Or l’emploi est plutôt un atout majeur pour les hôteliers lesquels peuvent et doivent relever le niveau de leurs prestations en embauchant 20% de personnel complémentaire et nécessaire à cet effet. Ils gagneront en qualité, en nombre d’étoiles et en rentabilité.
La règle des bonnes années, j’embauche, les mauvaises, je débauche, est un réflexe d’un autre temps. Pour avoir un personnel qualifié, il faut le stabiliser, le recycler chaque année. Il faut aussi pourvoir les services qui ne sont pas aujourd’hui rendus aux clients et qui devraient faire partie intégrante du service de qualité. Le personnel dans un hôtel n’est pas une charge, c’est un outil de production et de rentabilité, ceci pour l’argument emploi.
Quoi qu’il en soit, l’Etat ne doit plus intervenir dans ce secteur, il a d’autres secteurs à développer et d’autres défis régionaux à relever et auxquel il doit consacrer tous ses moyens, toutes ses ressources et toute sa volonté, le secteur agricole d’une part et les régions du Centre et Sud-Ouest d’autre part, priorités des priorités.
Le voile qu’a levé le 14 janvier nous a offert un spectacle tel que c’est une honte pour chaque Tunisien. Pour la sauvegarde de tout le secteur touristique, arrêtons net toute création de lits sinon l’extension des hôtels déjà en activité. Arrêtons de bétonner le littoral à tort et à travers d’hôtels improductifs et rentabilisons d’abord le parc existant. Sauvegardons la beauté de notre littoral et annulons tout projet de nouvelle zone. Arrêtons la course à l’inflation des lits.
Quant à l’argument des devises et de la balance commerciale déployé par les hôteliers, maintenant que nous avons d’éminentes compétences économiques et économétriques à la tête du ministère des Finances, de la Banque centrale, du ministère Tourisme et du ministère du Commerce, je les conjure de nous établir enfin scientifiquement par un tableau transparent, des analyses, des statistiques, justes et vraies, et l’on sait que celles actuelles ne sont pas fiables, de nous donner la résultante nette du secteur touristique, son impact net sur la balance commerciale, et sa rentabilité macroéconomique, en incluant bien sûr la part de la caisse de compensation dont il bénéficie et supportée par l’Etat et par nous tous.
Pratiquant la politique de l’autruche, personne jusque-là n’a voulu le faire, malgré des appels réitérés, car les lobbies bien connus veillent, pèsent de tout leur lourd poids sur l’administration et les décisions gouvernementales au plus haut niveau. Ce mal aussi est à extirper par la transparence.
Ce travail contribuera à établir une vérité économique et une stratégie nouvelle salvatrice pour le tourisme et pour les secteurs intervenants. Je sais que vous pouvez faire ce travail
la presse 23/3/2011

A.G. de la F.T.H

Publié le 21/04/2011 à 23:15 par tourismetunisien-revolution Tags : cadre
Assemblée générale ordinaire de la FTH
Assemblée générale ordinaire de la FTH
 HAMMAMET (TAP) - Les participants à l'Assemblée Générale Ordinaire de la Fédération Tunisienne de l'Hôtellerie (FTH), tenue, jeudi à Hammamet, ont déclaré que le tourisme tunisien  fait face, depuis le 14 janvier, à plusieurs défis qui peuvent menacer la survie du secteur et des emplois qu'il génère.
Les participants ont affirmé que la sauvegarde des postes d'emplois est une responsabilité assumée par la profession et l'administration, saluant dans ce cadre les efforts déployés en vue de régler les questions posées et de relever les défis conjoncturels qui entravent le développement du secteur.
Les membres de la FTH ont, par ailleurs, évoqué plusieurs questions relatives notamment à la situation de l'aéroport international de Monastir, la zone touristique de Monastir, outre les difficultés rencontrées dans la région de Tabarka/ Ain Draham, au niveau de l'infrastructure de base (port de plaisance de Tabarka, routes).
Ils ont appelé à adopter des programmes promotionnels régionaux et à accélérer l'ouverture totale du ciel tunisien (Open Sky) afin de booster l'activité touristique.
Les professionnels ont soulevé, également, la question des grèves observés dans diffrents hôtels, appelant «à trouver des solutions rapides en coordination avec les structures syndicales.
Dans ses réponses aux interventions des participants, M.Mehdi Houas, ministre du commerce et du tourisme, a souligné que malgré les efforts déployés en vue de rassurer les grands tours opérateurs (TO), l'actuelle saison touristique sera difficile. Et d'ajouter que les défis entravant un retour à la normale des activités du secteur touristique qui sont parfois des facteurs parfois exogènes, ne constitueront pas un obstacle pour l'administration et les professionnels du secteur.
Le ministre a mis l'accent sur l'importance de tirer profit de cette période difficile en vue d'axer les efforts sur le volet information, l'objectif étant de garantir aux services touristiques une qualité répondant aux normes internationales.
M.Houas a, d'autre part, évoqué les efforts déployés en vue de booster le secteur, précisant que son département a déjà entamé des discussions avec les différents ministères concernés par ces dossiers, afin de relever les difficultés conjoncturelles qui entravent le développement du secteur touristique.
M.Belajouza, président de la FTH, a, pour sa part, mis l'accent sur la nécessité de déployer davantage d'efforts dans le cadre d'un partenariat entre la profession et l'administration en vue de sauver la saison.
Le secteur a besoin de solutions urgentes, a précisé le responsable, évoquant notamment la possibilité d'accorder aux hôteliers des délais supplementaires pour le paiement des factures de la STEG (societe tunisienne de l'electricite et du gaz) et de la SONEDE (societe nationale d'exploitation et de distribution des eaux), outre de leurs engagements vis à vis des caisses de sécurité sociale.
Il a appelé à mettre l'accent sur le développement des activités promotionnelles et l'organisation de visites pour des délégations de journalistes spécialisés, appelés à prendre connaissance de la réalité du pays, notamment le climat de sécurité qui prévaut dans les différentes villes et zones touristiques.
la presse 25/3/2011