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REVOLUTION TOURISME



 tourisme

rumeur sur l'incendie d'un hotel à tabarka

Publié le 19/09/2011 à 01:15 par tourismetunisien-revolution Tags : nature
précisions du Ministère du commerce et du tourisme à propos des événements survenus à Tabarka .par Ministère du Commerce et du Tourisme-Tunisie, mercredi 24 août 2011, 18:11.Le Ministère du commerce et du tourisme précise, que contrairement à ce qui a été rapporté par des journaux de la place l'hôtel Mimosas à Tabarka n'a pas été incendié lors des troubles ayant marqué la ville de Tabarka au cours de la journée du 22 septembre 2011. Contacté par le service de presse du Ministère M Abdessatar Hajji Directeur général de l'hôtel Mimosas a, en effet précisé que l'hôtel n'a pas été la cible directe et délibérée des jeunes qui ont manifesté au cours de la même journée pour des raisons qui n'ont aucun rapport avec la nature, ni la vocation d'un établissement touristique et que le feu qui s'est déclaré dans les broussailles à l'entrée de l'hôtel, loin des bâtiments fut suite aux impacts des bombes lacrymogènes des forces de l'ordre qui essayaient de disperser les manifestants.

show hymne à la liberté

Publié le 19/09/2011 à 00:32 par tourismetunisien-revolution Tags : amour france musique amitié soi humour monde
show «Hymne à la liberté»
L’effet télé
Vendredi dernier, le théâtre romain de Carthage était la scène de la célébration de la liberté et de la révolution tunisienne. Des artistes tunisiens et français se sont associés pour fêter cet événement historique, s’offrant par là-même, l’occasion de témoigner leur amour et leur amitié pour le peuple tunisien.
Le show, baptisé «Hymne à la liberté», a été diffusé le lendemain, samedi 10 septembre sur les deux chaînes tunisiennes, la Nationale 1 et Nessma TV, mais également sur France 3 et il le sera encore sur TV5 monde, samedi prochain.
Au-delà de l’événement en soi qui, semble-t-il, fut un grand moment de joie et de partage, surtout avec ces drapeaux tunisiens brandis fièrement et haut par les milliers de spectateurs présents, au-delà du plaisir de retrouver les gradins du théâtre romain de Carthage transformé et embelli après la révolution,  et au-delà du bonheur de revoir des artistes de grand talent et des duos des plus troublants sur une scène longtemps galvaudée, la diffusion de la soirée sur France 3 et TV5 monde s’apprête à plusieurs lectures.
Bien évidemment, le simple fait d’enregistrer la soirée et de la diffuser sur la chaîne nationale et Nessma, la maghrébine, permet au plus grand nombre de gens de prendre part à la fête, mais aussi de garder une trace de ce moment de partage qui marque en musique, la liberté et la libération du peuple tunisien. Un passage à la démocratie et à la liberté d’expression dont on bénéficie depuis le 14 janvier, ce qui transparaît à travers la liberté de ton de nos artistes. Cette soirée marquera, dans les mémoires des générations futures, un des plus beaux moments de notre révolution, surtout qu’on a tenu à alterner musique, reportages et témoignages.
D’un autre côté, partager l’événement avec les téléspectateurs français sur F3 et avec le monde entier sur TV5 monde, représente en soi, une publicité inestimable pour notre pays, pour notre révolution et même pour notre tourisme. Durant une heure 25 minutes, on n’a parlé que de nous, de notre musique, de notre culture, de notre humour et de nos artistes alternatifs. Ceux qui connaissaient la Tunisie, Hammamet, Djerba, Sidi Bou Saïd, ceux qui s’accrochaient à l’image folklorique de la Tunisie des marchands ambulants de jasmin, des danseuses du ventre,  et des danseurs de gargoulettes montantes vers le ciel sur la tête, auront le temps de changer d’avis et de voir notre Tunisie autrement, celle de la fierté et de la dignité. Une Tunisie qui va jusqu’au bout de ses rêves, qui offre le meilleur d’elle-même et qui montre sa véritable joie de vivre et son amour de la liberté.

démenti sur l'enlevement d'une touriste

Publié le 03/07/2011 à 00:59 par tourismetunisien-revolution Tags : nature voyage loisirs
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La rumeur autour de l'enlèvement d'une touriste algérienne à Sousse est dépourvue de tout fondement
Samedi, 02 Juillet 2011 18:47
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SOUSSE (TAP) – "La rumeur véhiculée dans les médias autour de l'enlèvement, à Sousse, d'une touriste algérienne en voyage de noces avec son époux, est dépourvue de tout fondement", a indiqué une source sécuritaire autorisée auprès du district de la sûreté de la région de Sousse.
Le responsable de la coordination et du suivi au district de sécurité de Sousse Rafik Zairi a dénoncé "cette information erronée" qui, a-t-il dit, "est de nature à porter atteinte au tourisme tunisien et à menacer la stabilité et la sécurité du pays en cette phase critique".
Selon les registres de sécurité et les procès verbaux, "aucun touriste algérien ou étranger n'a été victime d'agression physique ou matérielle dans le gouvernorat de Sousse ou dans l'ensemble des zones touristiques depuis le déclenchement de la révolution tunisienne", a précisé M. Zairi à l'Agence TAP au téléphone.
Un dispositif de sécurité, a-t-il expliqué, a été mobilisé pour assurer la protection des touristes étrangers et leur garantir tous les attributs de bien-être et de confort dans toute la région et dans l'ensemble des zones touristiques.
Le programme "vacances en sécurité" qui a démarré début juillet courant, a-t-il encore précisé, prévoit le renforcement du dispositif de sécurité pour garantir une meilleure protection aux estivants tunisiens et aux touristes étrangers aussi bien dans les plages que dans les espaces de loisirs et les hôtels.
Plusieurs sites électroniques et journaux algériens ainsi qu'un journal tunisien, avaient repris, récemment, une information faisant état "de l'enlèvement d'une jeune mariée algérienne dans la région de Sousse" suite à une attaque armée contre elle et son époux.

tourisme post revolutionnaire- dégage

Publié le 14/06/2011 à 22:19 par tourismetunisien-revolution Tags : image photos paysage patrimoine
tourisme post-révolutionnaire : déficit dégage !
Publié par KAIS El Ghoul le 14 février 2011 à 10:54
Lors de la conférence de presse organisée mercredi dernier, le ministre du commerce et du tourisme, Mehdi Haouas, a estimé le déficit dans le secteur du tourisme pour le mois de Janvier, à 40%.
Ce taux élevé est évidemment dû aux événements qui se sont déroulés dernièrement dans notre pays et l'instabilité qui y règne.
Cependant, le ministre a indiqué que le secteur emploie plus de 400 000 travailleurs et représente plus de 6% du PIB de la Tunisie. Mehdi Haouas a affirmé qu’il est nécessaire de lever le couvre-feu pour réanimer le secteur touristique. Il a ajouté, en présence de spécialistes du domaine, que la Tunisie doit retrouver une image de destination touristique haut de gamme qui possède un patrimoine culturel plus riche que celui de ses concurrents. Par ailleurs, les responsables des tour-opérateurs ont rassuré leurs clients en les informant de la reprise prochaine des activités pour la saison printanière. Certains d’entre eux vont procéder à des "promotions de crise" pour aider la Tunisie à dépasser ce moment critique.
Les internautes, de leur côté, ont commencé à promouvoir le tourisme tunisien sur les réseaux sociaux. Slim Chaker, secrétaire d'Etat auprès du Ministre du Tourisme et du Commerce chargé du tourisme au sein du gouvernement d'union nationale, a créé un événement public sur Facebook appelé "Tourim In Tunisia" qui comporte jusqu’à présent plus de 22 000 participants. D'ailleurs, une adresse mail est mise à disposition pour toutes les idées aidant à soutenir le tourisme tunisien.
Les graphistes et designers ont aussi montré leurs talents à travers des photos et images qui dévoilent la beauté du paysage tunisien comme ces illustrations de Hager Ben Jazia sous le slogan "Enjoy Tunisia ! Support Tunisia".

tourisme nouveau

Publié le 14/06/2011 à 22:16 par tourismetunisien-revolution Tags : image bonne cadre

Un tourisme nouveau pour une Tunisie nouvelle ?

Publié par Nidhal le 14 juin 2011 à 12:52
Sous le règne de Ben Ali, le tourisme était le principal moteur de l’économie tunisienne, avec plus de 6 millions d’étrangers venant passer leurs vacances dans nos contrés. Le tourisme, qui constitue l'un des premiers pourvoyeurs en devises étrangères, contribuait à près de 7 % du PIB tunisien et assurait près de 400 mille emplois.
Ceci n’empêche que la politique de Ben Ali visant le tourisme n’était pas forcément la bonne. En effet, l’ancien gouvernement misait sur un tourisme de masse aux dépens de la qualité.
Pour remédier à ce problème, quinze de nos professionnels du tourisme se sont envolés hier afin de suivre une formation dans les domaines de la boulangerie et de la pâtisserie à Bobigny, dans la région parisienne. Ils seront suivis par 85 autres qui peaufineront leur formation dans les métiers de l’hôtellerie, et ce, d’après The Associated Press.
Ces formations, entrant dans le cadre des conventions de jumelage entre des instituts tunisiens et la Chambre des métiers de Seine-Saint-Denis, sont motivées par l’envie de la Tunisie de faire monter en gamme son tourisme, selon le secrétaire d’Etat français Frédéric Lefebvre en présence de notre ministre du tourisme Mehdi Haous. Le tourisme tunisien doit changer de face et cette crise qu’il traverse depuis le départ du président déchu peut être un mal pour un bien, afin que notre tourisme reparte sur les bons rails.
A long terme, Mehdi Haous vise, non seulement, à améliorer la qualité des services hôteliers, mais aussi à dépasser le caractère saisonnier du tourisme de notre pays. De plus, le ministre du tourisme espère diversifier l’offre touristique pour améliorer la rentabilité ; chose absente sous l’ère Ben Ali.
Décidément, Mehdi Haous voit grand pour notre tourisme, et ce, malgré, la crise qu’il traverse cette année puisque, d’après les dernières prévisions, il y aurait une baisse d’à peu prés 55 % sur les réservations cet été. Une baisse conséquente dont le ministre tentera d’atténuer en misant sur le tourisme intérieur

pas de miracle pour sauver le tourisme

Publié le 10/06/2011 à 23:34 par tourismetunisien-revolution Tags : roman

Mardi, 07 Juin 2011 15:00

Le tourisme tunisien s’est fait rattraper et, quasiment, déposer sur place par ses concurrents égyptien et turc. Dans son étude, commandée par l’IACE et présentée mardi 7 juin 2011, Abdelaziz Essayem explique que le secteur s’est essoufflé dans les années 90 après la période dorée des années 70 et 80.

Les problèmes structurels, qui ravagent l’industrie touristique, ont été rappelés et étayés par des indicateurs par l’expert. Les hôteliers de la place n’arrivent pas à imposer « un juste prix » et, de ce fait, ont très peu de marge de manœuvre pour agir positivement sur la qualité de service. Résultat des courses : la destination Tunisie n’a pas su anticiper les besoins et les demandes du voyageur et se contente d’1% de parts de marché mondiale.
Le tourisme ne présenterait, ainsi, plus que 4,7% de la richesse nationale contre 12% pour la décennie 1983-1993. Ce qui présente en entrées en devises pour la Tunisie à peu près 2 milliards de dinars. Un montant, certes, intéressant car générateur de liquidités pour les banques de la place (donc plus de crédits) mais qui reste très en-deçà du potentiel réel de la destination.

Au niveau des hôteliers, la situation n’est pas meilleure. Les résultats d’exploitation négatifs se sont succédé d’année en année faisant exploser la dette. Une dette qui s’est multipliée par 17 de 1983 à 2007 (il faudrait 14 ans d’épargne pour la couvrir). Situation pour laquelle n’existe aucune solution miracle. Les solutions sont connues de tous les professionnels, c’est la volonté de s’en sortir qui fait défaut. Le textile et l’industrie mécanique se portent très bien alors que l’Etat en a fait beaucoup plus pour le tourisme. Moralité de l’histoire pour l’expert : l’assistance aggrave les choses, affronter les difficultés oblige à se maintenir. Et l’Etat n’est pas responsable des choix individuels des hôteliers ! Un rééchelonnement des dettes est indispensable mais au cas par cas.

Les problèmes du moment (insécurité, situation en Libye, crainte du terrorisme) sont moins problématiques. L’expérience des dernières années montre que la reprise se fait dans la deuxième année suivant un attentat. La révolution devra être considérée comme un fonds de commerce, renchérit M. Essayem.
Questionné par notre consœur d’El Fajr Sabrine Mourou sur les risques qui pèseraient sur le tourisme si des partis politiques de sensibilité islamiste venaient à exercer le pouvoir, Abdelaziz Essayem affirme qu’il n’en voit aucun. Il considère que le touriste occidental ressente moins d’appréhension à l’encontre des islamistes que nous Tunisiens. Ce dernier ne demande qu’à être traité comme un être humain et nulle raison que le contraire se produise avec un parti islamiste au pouvoir.

le tourisme brise le pays

Publié le 21/05/2011 à 17:53 par tourismetunisien-revolution Tags : blog chez france article soi livre mer argent voyage divers hiver annonce internet prénom livres voyages vie
La Tunisie de Ben Ali, mirage mi-désespoir (8/16)... Le tourisme devient une mécanique infernale qui brise le pays... 14-04-2011
En Tunisie, le tourisme devient une mécanique infernale qui brise le pays

Djerba, Hammamet, Nabeul :  la mer, le sable fin, les palmiers... L'hiver approche, l'envie d'ailleurs se fait sentir. Parmi les destinations les moins chères : la Tunisie. Et pourquoi pas ? Nicolas Sarkozy et François Fillon y multiplient les voyages depuis 2007. Comme près d'un million de Français chaque année, vous vous préparez à réserver un petit séjour tout compris en hôtel-club sur la côte tunisienne.

Le régime de Ben Ali, une dictature ? Ah ! S'il fallait voyager uniquement dans les pays démocratiques, on ne bougerait pas de chez soi... Et puis, si cela peut rapporter un peu d'argent à ces pauvres Tunisiens....

Depuis le début des années 2000, c'est malheureusement l'inverse qui se produit : chaque voyage, chaque réservation, contractée à des prix de plus en plus discount, contribue un peu plus à rendre la vie impossible à plusieurs millions de Tunisiens




Par quel système pervers, ce que l'on pourrait juger comme un transfert de devises bienfaisant pour l'économie locale, se transforme-t-il en une spirale infernale qui plombe l'économie d'un pays tout entier ? «Pour fonctionner, le système touristique tunisien, qui reste très bas de gamme, s'est engagé dans une course à la baisse des prix, explique la chercheuse au Centre d'études et de recherches internationales (CERI), Béatrice Hibou, auteur de l'ouvrage livres/beatrice-hibou/la-force-l-obeissance-economie-politique-la-repression-tunisie_9782707149244.html">La Force de l'obéissance – économie politique de la répression en Tunisie
. Cette baisse continue des prix est conduite sous la pression notamment des tour-opérateurs qui ne cessent de faire jouer la concurrence avec d'autres destinations. Les hôteliers ont trois ressorts: proposer des services de qualité de plus en plus médiocre, jouer sur les salaires et ne pas rembourser les dettes contractées auprès des banques et de l'Etat. C'est le plus souvent ces deux derniers ressorts qu'ils utilisent, ce qui a un effet désastreux sur l'économie tunisienne, et sur les Tunisiens.»     
«8 mois sur 12, le produit n'est pas rentable.»
Tout partirait donc des tour-opérateurs, de ces voyagistes qui imposent sans cesse des prix de plus en plus bas, qui fixent le prix du «package», comprenez du voyage tout compris. « Cette idée de course au prix bas est fausse, se défend pourtant Sébastien Boucher, directeur marketing chez Marmara, numéro un français sur le marché tunisien avec 35 % de parts de marché. Tout dépend de la saison : un package de 190 euros en basse saison, disons en janvier, pourra monter à 600 durant l'été. Les prix sont adaptés à la loi de l'offre et de la demande. Il faut bien dire que 8 mois sur 12, le produit n'est pas rentable.»

Dans ces conditions, comment Marmara s'assure-t-il, bon an mal an, de ses 330.000 «packages», son chiffre d'affaires annuel de 540 millions d'euros, pour 18 millions de résultat net (en 2008, pour l'ensemble des activités du groupe)?
Publicité pour les séjours en Tunisie de Marmara© DR
Grâce à son «modèle atypique» que le directeur marketing Sébastien Boucher, décrit comme suit : « Nous prenons beaucoup de risques, notamment sur le nombre de chambres que nous prenons à l'avance chez l'hôtelier. Nous avons en outre huit unités hôtelières, avec lesquelles nous sommes sur des contrats de location-gérance de 8 ans à 10 ans, pendant lesquels on loue toute l'année, toutes les chambres. Pareil pour les vols : en hiver, nous en faisons partir 20 par semaine depuis la France, 40 en été. Des avions qui décollent, quoi qu'il arrive, et qu'il faut remplir !»

Un voyage chez Marmara se décompose donc ainsi : sur un «package» de 600 euros, 100 restent en France : 75 partent en coût de distribution (ventes sur Internet, agences de voyage classiques) et 25 euros en moyenne constituent la marge de Marmara. Le reste : 50% pour l'«aérien», 25% pour la location d'hôtel, 25% pour les salaires, la nourriture, les frais divers.

Un peu plus de 100 euros donc pour l'hôtelier, pour un séjour de sept nuits en pleine saison, tout compris. Pas suffisant ces derniers temps, à les entendre. D'autant que «booker» ne veut pas dire payer : si un tour-opérateur réserve 100 chambres dans un hôtel, et ne trouve au final que 80 clients, il réglera à l'hôtelier le prix de 80 chambres.

Les «machines de guerre» des tour-opérateurs

Gérant depuis le début des années 2000 d'un hôtel sur la côte qui appartient à un groupe de tourisme tunisien, Hassan – qui demande à ce que l'on change son prénom – décrit sa situation comme «intenable. On me demande de faire une marge à deux chiffres, tout en m'imposant une baisse de plus de 10% du prix des chambres chaque année, et cela depuis 5 ans. On me réserve toujours beaucoup de chambres, mais on en paie de moins en moins,  parce qu'on a eu moins de clients. Alors, forcément, moi je paie moins derrière, et j'emploie moins de personnel...»

La force de l'obéissance
La force de l'obéissance© Béatrice Hibou/Editions La découverte
Aucun chiffre précis ne circule sur les faillites des entreprises tunisiennes de tourisme, ni sur celles des hôteliers, tant le secteur est sensible : en 2008, il contribuait pour près de 7% au PIB tunisien, sans compter les «effets d'entraînement» sur des secteurs comme l'artisanat, le bâtiment... Mais le phénomène existe, les voyagistes ne le nient pas. Comment expliquer alors de telles difficultés, sans interroger les pratiques des tour-opérateurs ? «Je ne sais pas, je ne suis pas spécialiste, rétorque le directeur marketing de Marmara, Sébastien Boucher. Et je ne sais pas comment fonctionnent nos concurrents. Mais la tendance, c'est de baisser les prix, c'est sûr. Nous, encore une fois, nous arrivons à fonctionner parce qu'on prend beaucoup de risques.»


Responsable commercial et marketing d'une société tunisienne de gestion hôtelière (quatre hôtels en gérance, dont deux à Hammamet), Slah livre un témoignage très différent : «Ces dernières années, nous constatons une très grande pression de la part des grands voyagistes, et des moins grands, sur ces marchés, une pression qui ne cesse de faire baisser la marge bénéficiaire des hôtels et même des agences de voyages tunisiennes. Nos relations de partenariat avec les tour-opérateurs sont donc loin d'être équilibrées ! Les tour-opérateurs refusent les augmentations nécessaires à l'hôtelier pour financer les services adéquats... Bref, tout est fait pour inciter l'hôtelier à renoncer à une partie du prix.»


«Des machines de guerre.» C'est ainsi que le consultant en tourisme et professeur-associé à HEC Lausanne,  Francis Sherly, qualifie cette pression constante des tour-opérateurs sur les prestataires tunisiens. «Avec la crise, chaque tour-opérateur essaie de trouver des solutions qui lui permette de passer raisonnablement le mauvais moment qui s'annonce ces prochains mois, analyse-t-il. De fait, les tour-opérateurs mettent sur le marché de véritables "machines de guerre" en espérant tenir le coup. On essaie de vendre à des prix sans cesse plus bas. Cette tendance va très clairement conduire d'un côté à la disparition à terme des agences de voyage. De l'autre, cela entraîne une grosse pression sur les prestataires locaux, sur les hôteliers. C'est très préoccupant. Ceux qui ont massivement parié sur les petits et moyens budgets, comme c’est beaucoup le cas en Tunisie, ceux-là se retrouvent en grande difficulté. Car désormais, les petits budgets ne peuvent plus partir. Dans ce contexte, les hôteliers n’ont pas d’autres choix que d’accepter le diktat des tour-opérateurs.» 

les terroristes visaient des sites touristiques

Publié le 20/05/2011 à 23:51 par tourismetunisien-revolution Tags : photo article carte
AFP, le 19 mai 2011 à 10h27 GMT
Tunisie: les "terroristes" visaient des "sites touristiques" (presse)

 
 
TUNIS, 19 Mai 2011 (AFP) - Les deux membres présumés d'Al-Qaïda abattus mercredi dans des échanges de tirs avec les forces de l'ordre tunisiennes à Rouhia, dans le nord de la Tunisie, "projetaient d'attaquer des sites touristiques", a affirmé jeudi le quotidien tunisien Le Temps.
 
Dans un article intitulé "les terroristes projetaient d'attaquer des sites touristiques à Bizerte, Tabarka et Hammamet", Le Temps écrit que "selon des informations recueillies" par ce journal, "les forces de l'ordre ont trouvé deux passeport périmés (...) falsifiés, portant de fausses identités et des tampons d'entrée et de sortie de Libye".
 
"Par ailleurs, selon le journal, "dans la valise des terroristes on a trouvé une carte géographique de la Tunisie avec des sites indiqués comme cible. Et cela corrobore les indices selon lesquels les terroristes avaient d'autres +projets+ pour la Tunisie", ajoute le journal sans donner d'autres précisions.
 
Cette information n'a pas pu dans l'immédiat être confirmée de source officielle.
Quatre personnes - un colonel et un soldat de l'armée tunisienne ainsi que deux Libyens - ont été tués mercredi dans des échange de tirs à Rouhia située à environ 200 km de la frontière algérienne.
 
Les "deux terroristes" abattus "portaient des ceintures d'explosifs" et sont "fortement suspectés d'appartenir au réseau Al-Qaïda", avait indiqué à l'AFP une source sécuritaire.
 
D'autre part, Le Temps qui titre "le spectre du terrorisme en Tunisie", publie une photo d'un des "terroristes" abattus, le visage sanguinolent.
 
Dans un autre article intitulé "les Islamistes et Ennahda (Renaissance, parti interdit sous Ben Ali et autorisé depuis sa chute en janvier) descendus en flammes", le journal s'interroge sur la "menace" pesant sur la Tunisie.
 
"Sommes nous en face d'un vrai danger, celui d'Al-Qaïda? Pour le compte de qui agissent ceux qui se sont infiltrés sur notre territoire?", écrit-il.
 
Un autre journal francophone tunisien, Le Quotidien, titre en une sur "la piste de l'Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) privilégiée".
 
Dans un article intitulé "Unis contre les forces de l'obscurantisme", le journal écrit que "les terroristes agissent à la manière des charognards (..) ces suppôts de Satan ne chôment pas ces derniers jours et prennent pour cible notre pays".
 
Enfin, Le Quotidien s'interroge sur la question de savoir qui "sont les commanditaires". "S'agit-il de membres présumés d'Aqmi comme le pensent certains spécialistes ou simplement des mercenaires à la solde d'un régime voisin qui cherche à étendre le conflit et partant se venger de cette Tunisie, berceau des révolutions arabes?".

le couvrefeu menace le tourisme

Publié le 17/05/2011 à 00:55 par tourismetunisien-revolution Tags : image article travail voyage texte paris bande
webmanagercenter.com - 16 Mai 2011 05:20:00
   
    Tunisie : Le couvre-feu menace la reprise du tourisme
  • Par Maha Ouelhezi
  •  
  • «J’ai voyagé la semaine dernière sur la ligne Tunis – Paris, à bord d’un avion de article.php?id=92263" target="_blank">Tunisair
, en classe d’affaires. J’ai eu droit à quatre petits salés et une petite bouteille d’eau», s’indigne un chef d’entreprise. Les employés de Tunisie Catering sont en grève depuis des jours. Ce qui fait que Tunisair n’arrive pas à assurer ce service à bord de ses avions, cherchant des solutions de substitution qui ne semblent pas être appréciées par les clients.

Encore le week-end dernier, l’annonce du couvre-feu sur le Grand Tunis a provoqué des perturbations au niveau du handling. Les bagagistes sont rentrés et des centaines de voyageurs, dont plusieurs touristes, se sont trouvés piégés ne pouvant récupérer leurs bagages qu’avec l’intervention des agents de la protection civile, sans oublier que ledit vol a pris du retard au décollage de Paris. Une image qu’on n’aurait pas aimé voir, avec les efforts que le ministère du Commerce et du Tourisme déploie pour relancer la saison touristique.

Couvre-feu oblige…

Du côté de Tunisair, on nous indique que cette dernière perturbation a été occasionnée par le couvre-feu. Les employés de Tunisair Handling auraient pris peur et sont rentrés évidemment plus tôt que d’habitude. Mais les choses sont entrées dans l’ordre, nous rassure Mme Soulefa Mkaddem, responsable communication à Tunisair.

Concernant Tunisie Catering, il semble que les choses ne se soient pas arrangées. Les négociations continuent encore et les formalités juridiques seraient en cours pour examiner un retour rapide des salariés à leur travail.

Il ne s’agit pas de la première grève de Tunisie Catering. Déjà en début février, ses employés, à côté de Tunisair Handling, Tunisair Technics et Sevenair avaient appelé à réintégrer Tunisair. Un accord a été conclu, le 3 février 2011, pour appliquer les statuts de la campagne aérienne nationale sur ces trois filiales, à partir de janvier 2011. Mais il semble que cette procédure prenne un peu plus de temps pour Tunisie Catering.

Pour les agents de voyage, la situation n'est pas meilleure, elle est même jugée dangereuse pour l'emploi. L'un d'eux nous a déclaré que ce couvre-feu est le pire qui leur arrive, au moment où la profession commençait à envisager une certaine reprise du tourisme. Car même si ce couvre-feu ne concerne que le Grand Tunis, "le touriste étranger voit, à travers lui, toute la Tunisie... puisque si la capitale n'est pas sécurisée, le reste du pays doit être pire", dit-il, avec regret. Notre interlocuteur s'est même posé la question de savoir s'il y a vraiment une coordination entre les départements du Tourisme et de l'Intérieur.

Des négociations en cours…

Tunisair n’étant pas le seul actionnaire dans la société. Ce qui fait que les négociations tardent plus que les autres sociétés. Tunisair, ayant une part de 45%, chercherait un consensus avec les autres actionnaires, à savoir New-Rest Infligh Espana (34%), Nouvelair (10%), CTKD (6%) et Karthago (5%). Les actions de Karthago sont déjà rachetées par Nouvelair et les négociations sont en cours avec les partenaires espagnols.

Il ne reste plus maintenant à espérer que le consensus intervienne le plus tôt possible. Avec la saison touristique estivale qui commence, les services de la compagnie aérienne nationale devraient être les plus performants possibles pour donner une image qui colle vraiment à la révolution de la dignité. La dignité dans le travail, la dignité dans l’accueil et la dignité dans le comportement.

En attendant que la situation de Tunisie Catering s’éclaircisse, les clients de Tunisair devraient se contenter des rafraîchissants, pour les vols courts, et à des sandwichs pour les vols long-courriers. Alors, vaut mieux bien manger avant de prendre son vol.

Il est vrai aussi que le couvre-feu n’arrange pas trop les choses, pour le tourisme mais aussi pour les affaires. Selon le chef d’entreprise –notre interlocuteur-, plusieurs fournisseurs ont programmé de venir en Tunisie mais ils ont eu peur et ont décalé leurs séjours. Et si l'on ajoute à cela un service moins performant de notre compagnie aérienne nationale… il faut s’attendre à des répercussions … négatives./p>

bombes dans un hotel

Publié le 13/05/2011 à 00:37 par tourismetunisien-revolution
Deux individus arrêtés avec des bombes dans un hôtel en Tunisie

Deux Libyens venus d'Algérie ont été arrêtés en possession d'une bombe artisanale à Tataouine, dans le sud de la Tunisie, d'où ils voulaient regagner leur pays, a déclaré mercredi une source au ministère tunisien de l'Intérieur. "Il s'agit de deux Libyens venus d'Algérie qui voulaient partir en Libye, l'un de ces hommes avait sur lui une bombe artisanale et une valise pleine de nourriture", a précisé cette source. Avant leur arrestation survenue dans la nuit de mardi à mercredi, "les deux hommes se sont rendus dans un hôtel à Tataouine, et la police tunisienne qui a eu des soupçons sur leur comportement les a arrêtés et a découvert la bombe", a ajouté cette source. "Les deux hommes ont avoué qu'ils voulaient se rendre en Libye", a indiqué cette source sans donner davantage de précisions.
Tataouine est une ville accueillant de nombreux réfugiés libyens, située à 130 km du poste-frontière de Dehiba avec la Libye. Auparavant, l'agence officielle TAP avait rapporté que les deux hommes âgés de 25 ans avaient été arrêtés en possession d'une bombe artisanale chacun.
Selon un habitant joint au téléphone par l'Agence France-Presse depuis Tunis, les deux hommes ont été arrêtés à l'hôtel Médina de Tataouine, où de nombreux réfugiés libyens sont installés, au coeur de la ville."Les autorités (locales) sont muettes à ce sujet, même le propriétaire de l'hôtel ne souhaite pas donner d'informations sur ce qui s'est passé", a déclaré cet habitant.
Source: “Le Point” Le 11-05-2011

syndrome du 7 novembre

Publié le 02/05/2011 à 00:20 par tourismetunisien-revolution Tags : bonne chez belle france bienvenue cadre message femmes news anime pub douceur affiche poésie
Ce que le tourisme tunisien a gagné après le «syndrome du 7 Novembre»

 pub=destinationtunisie&source=tbx-250&lng=fr&s=facebook&url=http%3A%2F%2Fwww.destinationtunisie.info%2Ffil-info%2Fce-que-le-tourisme-tunisien-a-gagne-apres-le-laquo-syndrome-du-7-novembre-raquo.10.334.html&title=Ce%20que%20le%20tourisme%20tunisien%20a%20gagn%C3%A9%20apr%C3%A8s%20le%20%C2%AB%20syndrome%20du%207%20Novembre%20%C2%BB&ate=AT-destinationtunisie/-/-/4dbddc83d6c502a1/1&uid=4dbddc83d5067e5c&sms_ss=1&at_xt=1&pre=http%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fl.php%3Fu%3Dhttp%253A%252F%252Fwww.destinationtunisie.info%252Ffil-info%252Fce-que-le-tourisme-tunisien-a-gagne-apres-le-laquo-syndrome-du-7-novembre-raquo.10.334.html%26h%3Dc380f&tt=0" target="_blank">

27.01.20111 Commentaire news/334_max.jpg" alt="Ce que le tourisme tunisien a gagné après le «syndrome du 7 Novembre»" /> Après avoir réussi à se défaire de son «syndrome du 7 Novembre», la Tunisie affiche un nouveau visage. La destination a aujourd’hui gagné en notoriété et son capital sympathie a nettement progressé aux yeux du monde et particulièrement aux yeux de l’occident, son principal pourvoyeur de touristes. En témoignent d’ailleurs les nombreux messages de sympathie reçus de partout par les professionnels du tourisme tunisien émanant du monde entier.

Le message certainement le plus symbolique est celui envoyé par Jean-Marc Siano, Président du directoire de Nouvelles Frontières (groupe TUI), l’un des plus gros pourvoyeurs de touristes français vers la Tunisie et qui mérite que l’on en reprenne les principaux passages : « Il ne se passe pas une journée sans que les femmes et les hommes du groupe Nouvelles Frontières n’évoquent la situation dans votre pays avec beaucoup d’admiration et d’optimisme. En leur nom et en mon nom personnel, je vous exprime toute notre sympathie pour cet immense espoir démocratique et notre entière solidarité au peuple tunisien (…). Pour ce qui est de l’action touristique, je tiens à ce que vous sachiez que le groupe Nouvelles Frontières s’engage à soutenir l’économie touristique de la Tunisie en préparant déjà la réouverture de la destination (…) et dynamiser la commercialisation des vacances tunisiennes auprès du public (…) ».

Autre témoignage très significatif et plein d’espoir, celui de Marie-France O’Leary, en séjour en Tunisie depuis le 24 janvier 2011 : « Ecrivain, journaliste-pigiste (Canada et France), je suis venue à Djerba pour me reposer et suivre une cure en thalasso au centre Athénée de l'hôtel Radisson Blu. J'ai suivi de très près le mouvement de la Révolution de "jasmin" en Tunisie qui suscite en chacun un espoir de renouveau et de mieux-vivre. Si j'avais écouté mon environnement, je ne prenais pas l'avion, mais aventurière et curieuse de l'humain, je ne me fie pas aux médias qui vendent surtout du drame comme si seul le drame pouvait ébranler la conscience des gens.

Il est évident que la diffusion continue sur les ondes télévisées de certaines scènes violentes a provoqué peur et panique chez une population qui cherche le repos en venant en Tunisie. Mais si nous songeons que tout mouvement humain se transforme ne peut-on pas réfléchir sur les conséquences de l'arrêt même ponctuel du tourisme dans une période de l'année certes moins fréquentée mais tout de même habituée à accueillir des gens de partout.

Or à Djerba, règnent calme et sérénité et un désir de retrouver le tout un chacun qui anime l'île en cette saison et qui permet à l'économie locale de se maintenir. Ne serait-il pas essentiel de s'informer de la situation présente dans l'île de Djerba et de permettre aux voyageurs-touristes de revenir dans ce lieu où les Tunisiens les aiment et les espèrent.

Passer des vacances instructives puisque participant de la transformation d'un pays et non pas privilégier la peur mais le bon sens d'un cadre balnéaire qui nous émerveille par sa douceur, sa beauté et l'extrême amabilité de sa population. »

On ne pourrait également passer outre ce message teinté de poésie de Rached Trimèche, président du Club international des grands voyageurs (CIGV) à l’intention de tous ses membres :

Oh! Grands Voyageurs du monde!

Pensez à passer vos vacances de printemps en Tunisie Proximité, sécurité, beauté et exotisme à 60 minutes d'avion de Rome Votre présence sur notre bonne vielle Terre aidera la Tunisie à avancer plus vite vers la Démocratie!! Welcome!

Bienvenue à toutes et à tous !

Même si le tourisme ne représente que 7% du PIB, il garantit toutefois l'emploie à des dizaines de milliers de familles !

Cela sera VOTRE AIDE et SYMPATHIE au pays
Welcome 2 Tunisia !

Venez vivre et sentir LA RÉVOLUTION DES BRAVES
Une Intifadhah qui changea en Révolution nationale et qui éjecta hors du pays le Tyran Ben Ali alias
MACHIAVEL BEN ALCAPONE.

Ceci sans arme aucune, sans aide étrangère aucune, sans Chef ni CHE aucun, seulement avec FOI, COURAGE, INTELLIGENCE et DIGNITÉ de notre belle jeunesse hautement lettrée et éduquée!

aeroport de monastir

Publié le 01/05/2011 à 19:24 par tourismetunisien-revolution Tags : roman
Affaire aéroport Bourguiba-Monastir
Une mobilisation record
• Une groupe de 104 avocats pour défendre les intérêts de l'aéroport
• 10.000 citoyens mobilisés


Une grève générale a été observée avant-hier dans le secteur des transports, à l’échelle du gouvernorat de Monastir (aéroport, taxis, métro, bus…), et ce, suite à l’escalade des protestations, et de la décision du syndicat de base des transports de Monastir.
Plus de 10.000 grévistes se sont rassemblés devant le gouvernorat de Monastir. Ils sont venus de plusieurs régions, comme Jemmal, Sayada, Moknine, Sahline…
Jamais, la ville de Monastir n’a connu pareille mobilisation de solidarité, puisque des commerçants, des banques, des grandes surfaces commerciales, ont fermé leurs portes lors de cette journée.
Une participation record et de grande ampleur pour une revendication : la résiliation du contrat de concession de l’exploitation de l’aéroport de Monastir par la société turque «TAV airports Holding» qui n’est plus une demande des grévistes, mais aussi celle légitime des citoyens qui veulent «récupérer» cet aéroport dans l’intérêt de tous les citoyens. M. Anis Bizid, membre de la commission de protection de l’aéroport, nous a indiqué que  «les citoyens de Monastir et des régions avoisinantes sont contre la privatisation de cet aéroport où plusieurs clauses du contrat de concession n’ont pas été respectées. Celles-ci sont d’ordre technique et social, sans oublier de mentionner que la TAV n’a pas honoré ses engagements envers cet aéroport où les vols programmés pour Monastir ont été réorientés vers l’aéroport d’Enfidha. Ce qui a été confirmé par les responsables de l’aéroport de Monastir. En effet, les vols ont largement diminué à l’aéroport de Monastir suite à ce contrat de concession».

Cinq plaintes

Pour sa part, M. Kéfi Othman, avocat, membre de la commission juridique, chargé de la défense des intérêts de l’aéroport, nous a indiqué que 104 avocats bénévoles ont formé un groupe de défense des intérêts de l’aéroport. Les activités de ce groupe ont été concentrées sur deux volets, à savoir le volet politico-administratif où les membres  de ce groupe ont pris part aux néunions qui se sont déroulées récemment avec la participation de la commission de protection de l’aéroport et des autorités centrales et régionales. Quant au volet juridique, le groupe d’avocats a déposé deux plaintes auprès du procureur de la république du tribunal de 1ère instance de Tunis. La première  plainte est engagée contre l’ex-ministre du Transport et l’ex-P.-d.g. de l’Opat, et ce, pour l’accomplissement des actes incriminés par les articles 61 bis et 96 du Code pénal. La seconde plainte est engagée contre cinq dirigeants turcs relevant de la TAV, et ce, pour l’accomplissement des actes incriminés par les articles 139 et 297 du Code pénal. De plus, le procureur de la République du tribunal de 1ère instance de Monastir a chargé la direction des investigations économiques à Tunis de mener l’enquête nécessaire pour le dénouement de cette affaire.
Enfin, signalons que les citoyens qui ont participé à cette grève souhaitent une intervention énergique du gouvernement de transition pour trouver une solution radicale à l’imbroglio de cet aéroport qui doit être sous tutelle de l’Oaca (Office de l’aviation civile et des aéroports) et non pas de la société TAV.

fronde ouvriere à dar chraiet

Publié le 01/05/2011 à 19:19 par tourismetunisien-revolution Tags : chez roman travail nature complément
?Tourisme: Fronde des salariés à Dar Chéraït
Le promoteur s’explique
: le célèbre?L’événement a défrayé la chronique ces dernières semaines complexe culturel et touristique Dar Chéraït et l’hôtel de même appellation à Tozeur, à l’origine de la renaissance de la ville de Tozeur et de la mise sur orbite touristique de la région du Jérid, ont été occupés le 14 février dernier par les employés pour protester contre un plan social qui vise à maintenir l’entreprise à flot et qui comporte en particulier des réductions provisoires de de 44 salariés. Autant dire un choc qui a?salaire ainsi que le licenciement ?suscité l’étonnement de tous et l’indignation de ceux qui ont pris connaissance de ce développement surprenant à travers reportages télévisés et articles de presse qui ont rapporté la version des protestataires. Qu’en est-il de l’autre son de cloche?

Comment expliquez-vous ce qui vient de se passer?
Abderrazak Chéraït: Au départ, il y a une immense maldonne. Le projet touristique saharien, en particulier à Tozeur, était sensé représenter une évolution qualitative de ce secteur appelé à tirer le produit tunisien vers le haut de gamme. Cela explique l’enthousiasme des investisseurs qui ont fait du beau travail en dotant la région de beaux établissements et de produits diversifiés de nature à répondre aux attentes de la clientèle visée. Mais, à l’arrivée, nous nous retrouvons avec un tourisme de masse, à la remorque du tourisme balnéaire dont nous constituons un appendice, un complément ou un exutoire pour le trop-plein du littoral.

??Pour quelles raisons
Parce que dès le départ, l’Etat n’a pas mis en œuvre les mesures d’accompagnement nécessaires à la réalisation de cet objectif. Il a, certes, investi dans l’infrastructure et la formation. Il en a été récompensé au niveau macro économique par des recettes en devises de l’ordre de 120 millions de dinars par an, sans compter les taxes et autres recettes. Mais il a négligé le facteur transport aérien, seul moyen d’ouverture réelle sur les marchés extérieurs. Des liaisons ont bien été établies avec certaines villes d’Europe mais elles ont rapidement été supprimées sous prétexte qu’elles n’étaient pas rentables. Or, dans ce domaine, nous savons tous que la fréquentation s’installe avec la durée.

Vous-mêmes, les professionnels, on vous reproche ?souvent de ne pas être assez entreprenants pour promouvoir vos produits…
Dans le cas de notre région, lancée au début des années 90, nous? handicapés par des évènements extérieurs. Il y eut? ?avons, dès le départ, été la première guerre du Golfe, en 1990, puis il y eut les attentats du 11 septembre 2002 aux Etats-Unis et ensuite l’attentat à la synagogue de Djerba. C’est d’autant plus lourd de conséquences que, parallèlement à un décollage incertain, les intérêts des prêts consentis par les banques aux investisseurs couraient à un taux prohibitif de 18% dont, il est vrai, 5% sont bonifiés par l’Etat mais qui arrivent toujours avec du retard, ce qui alourdit les frais bancaires. Ainsi, par un effet de croissance exponentielle, ce taux peut : hormis les établissements appartenant à de?! Résultat?atteindre les 50% grandes chaînes ou à des tours opérateurs, tout le monde est sinistré dans la région du Jérid. Nefta est en déroute. Presque tous les hôtels là-bas sont fermés.

Des erreurs de calcul à tous les niveaux. Est-ce aux salariés d’en payer la facture?
Il faut savoir que Dar Chéraït emploie un total de 125 employés. Il est de ce fait le plus gros employeur de la région. Les salariés sont tous, sans exception, titularisés. Ils perçoivent des salaires parmi les plus élevés. A titre d’exemple, un gardien chez nous touche 600 dinars. Avec la diminution du chiffre d’affaires en rapport avec toutes les difficultés du secteur et l’augmentation continue des salaires, les charges salariales en sont venues à représenter 95 % de ce chiffre d’affaires. Position totalement intenable. La situation matérielle s’est évidemment aggravée avec les événements vécus par le pays depuis le mois de décembre dernier.
Afin de sauver l’entreprise, un plan social a été négocié avec le syndicat et l’inspection du travail au cours de six réunions qui ont débouché sur un accord comportant le règlement d’un reliquat de 40% du salaire de mois de janvier, un salaire entier pour le mois de février et une indemnité de 200 dinars pour les mois suivants en concrétisation des mesures de chômage technique auquel la société doit recourir pour ne pas sombrer, ainsi que le licenciement de 44 employés pour alléger des charges devenues trop onéreuses.

Vous comprenez le désarroi des employés et plus particulièrement de ceux dont vous ??réclamez le licenciement
Je le comprends d’autant mieux que je suis un ancien syndicaliste; je comprends leurs angoisses face aux inquiétudes quant à leur sort. Ils sont victimes autant de la conjoncture que de la mauvaise politique de l’Etat qui a pratiqué la politique de l’autruche au lieu d’assainir la situation comme les promoteurs le lui demandaient depuis une quinzaine d’années. Au demeurant, je garde mon estime pour la plupart d’entre eux qui se sont trouvé pris dans un engrenage qui les dépasse et qui leur a fait «dégager» venus négocier avec eux. Quant à ceux qui ont fait de la?deux directeurs surenchère et se sont répandus en calomnies, ils sont tout simplement irresponsables.

Dans ce cas, quelle issue pour cette situation?
Les salariés doivent accepter le compromis proposé. C’est ça ou le naufrage. Quant à l’Etat, il doit admettre que nous allons vers une «année blanche» et que les hôteliers de la région ne vont pas être en mesure de payer des salaires. Alors, il faut d’abord créer un fonds de secours pour les employés du secteur ensuite prendre le taureau par les cornes et résoudre le problème à la base.

les dockers bloquent des touristes

Publié le 01/05/2011 à 19:16 par tourismetunisien-revolution Tags : roman travail element
Les dockers de La Goulette bloquent les touristes
Dimanche, 01 Mai 2011 14:21
Haut du formulaire
Une source bien informée nous confirme que les dockers et les bagagistes du port de la Goulette ( nord de Tunis ) ont bloqué pour une durée de plus de quatre heures les voyageurs et les touristes débarquant d'un ferry de la CTN, vendredi dernier.
Ils voulaient contester  leur « condition de travail, leurs salaires... » Les travailleurs du Port ont empêché touristes et Tunisiens Résidents à l’Etranger de quitter le ferry pour une durée de quatre heure « ce qui avait causé une grande colère parmi les visiteurs de la Tunisie » nous a-t-on aussi confirmé. L’acte de contestation s’est soldé par une fin de cette mini grève sauvage sans des résultats concrets sur le terrain.
Il est vraiment regrettable pendant cette période très difficile pour le tourisme tunisien que de tels actes se répètent .

revolution-tourisme militant

Publié le 27/04/2011 à 22:36 par tourismetunisien-revolution Tags : cadre message éléments cadeaux paysage voyages
 c
 
 
Tourisme - La parole aux professionnels tunisiens installés à l’étranger Taher Khadhraoui, PDG d’Air Marin « De la révolution au tourisme-militant » Tahar Khadhraoui est un professionnel tunisien installé à Genève. Patron d’un tour-opérateur suisse spécialisé sur la Tunisie, ce voyagiste tunisien qui part du principe que le soutien sans faille au peuple tunisien ne devait pas s’arrêter en cours de chemin a décidé d’organiser dans les plus brefs délais un week-end en Tunisie et participer à notre manière à la révolution Tunisienne.
  Sachant pertinemment qu’il n’y a pas de « meilleur ambassadeur » qu’un professionnel du tourisme, Tahar Khadhraoui a principalement  lancé un mailing invitation auprès d’environ 300 agences. En retour il a reçu environ 70 confirmations et aussi de nombreux messages de soutien à sa démarche. Malheureusement après les événements du week-end du 26 Février, nous avons enregistré de nombreuses annulations. Décidés à persévérer dans notre action, il maintenu ce week-end. « Nous avons donc fait le déplacement en Tunisie dit-il en compagnie d’une trentaine de professionnels des voyages entre directeurs et agents. Tout au long de ce séjour, nos invités ont pu se mêler à la population et constater la fierté de leur mouvement et de leur libération. Malgré le ralenti de la situation, ils ont pu sentir ce vent nouveau qui souffle sur le pays. La sécurité, l’infrastructure et la volonté d’aller de l’avant, d’accueillir les hôtes étaient toujours là. Ils sont tous rentrés enchantés et convaincus. Le week-end fut une réussite, tant pour l’organisation que le message que nous voulions faire passer, à savoir que la Tunisie est de nouveau stable et que les professionnels et les hôteliers sont prêts à recevoir les clients et que les arrivées de ceux-ci peuvent être immédiates »   Le silence et l’indifférence de l’administration  Hormis quelques petits détails techniques d’accueil et quelques menus-cadeaux ajoute M Khadhraoui nous ne pouvons que regretter ce silence radio et cette absence remarquée et remarquable de toute représentation de haut niveau des instances de l’administration centrale du tourisme. Si le Ministre ou le Secrétaire d’Etat avaient fort à faire ce que nous comprenons aisément, nous nous serions tout de même contentés d’au moins la visite d’un haut cadre de l’Office du Tourisme Tunisien ou même le commissaire régional. Tant pis …C’est vraiment dommage !! » Ceci n’empèche pas Air Marin de croire à la destination. « Nous affichons un optimisme mesuré et raisonnable, les indices sont concordants et les perspectives du tourisme en Tunisie post-Révolution sont encourageantes et il souffle depuis un moment comme un air de liberté annonciateur de la reprise. Au fil de ces dernières années, Air Marin s’est forgé une solide réputation de spécialiste qui vend la Tunisie autrement, en faisant preuve d’audace et de créativité….Nous avons opté pour la voie de l’agressivité commerciale en choisissant de nous positionner sur le marché des séjours « Intelligents » par la présentation d’une offre qualitative à très haute valeur ajoutée, symbolisant la flexibilité et s’adressant à toutes les catégories de la clientèle. Nous pensons cibler l’écotourisme de manière très forte parce-que c’est la « tendance » et la Tunisie à toute les potentialités pour se positionner en tant que destination phare dans ce domaine. C’est un secteur dans lequel nous aurons un net avantage par rapport à des concurrents.Air Marin persiste et continue à développer la stratégie du produit fini. En faisant prévaloir d’autres éléments qu’un bradage des prix. A nos agents de voyages et le réseau de distribution de comprendre et faire comprendre à leur clientèle tout l’intérêt de l’adéquation entre le prix et la qualité des prestations à fournir. Maintenant que les nuages commencent à se dissiper sur le paysage touristique post -révolutionnaire, l’heure est à la reconquête et à la relance de l’activité. « Les bouleversements qui ont marqué le tourisme estime M Khadhraoui ont donné lieu à des changements profonds qui appellent des réflexes d’adaptation à tous les niveaux. De ce fait, nombre de défis interpellent aujourd’hui les acteurs du secteur du tourisme toutes catégories confondues. Une mobilisation collective, impliquant l’ensemble des composantes de la société tunisienne autour d’un secteur, jugé à la fois vital et prioritaire.La Tunisie nouvelle devait ainsi rompre avec plusieurs décennies d’improvisation, la stratégie de promotion et campagnes publicitaires qualifiées de « familières et peu originales » et les actions sporadiques et incertaines dans une approche dispersée et inadaptée. Assez des tournées sans but, les réunions sans fin, fini le manque de stratégie et la politique de promotion axée sur les méthodes ronflantes qui heurtent de plein fouet tout effort de développement et dopent le scepticisme du plus coriace des investisseurs. Le but était de faire preuve de sérieux et de pragmatisme, de dépasser tous les clivages, fédérer toute les bonnes volontés et toutes les compétences et associer tout les intervenants sans aucune forme d’exclusion. Une approche participative symbolisant un acte suprême de solidarité. La mise en œuvre d’une stratégie de développement régional, basée notamment sur une nouvelle politique d’aménagement et de développement touristique, une forme de gouvernance susceptible d’apporter une perspective de solution durable aux maux dont souffre la société tunisienne et qui plombent son évolution sans oublier le renforcement du Co-marketing avec les tour-opérateurs. La promotion d’un tourisme nouveau  La Promotion d’un tourisme nouveau doit être retenue comme une orientation stratégique. « La machine à vendre, celle du marketing, est plus que jamais appelée à un surcroît d’innovation » nous explique Tahar Khadhraoui qui souligne qu’il est, de ce fait, nécessaire de conférer à cette démarche la cohérence requise. Maintenir la place de la Tunisie dans le peloton de tête des destinations grâce à une stratégie d’action sur les marchés professionnels, l’anticipation des besoins, notamment en innovant et en cultivant plusieurs profils de clientèles. La Tunisie doit présenter une offre commerciale et qualitative à très haute valeur ajoutée. Une offre symbolisant la flexibilité et s’adressant à toutes les catégories de la clientèle, les jeunes et moins-jeunes.L’image de la Tunisie est excellente, le balnéaire tient la place la plus importante, suivi du bien-être. Cependant le balnéaire qui a toujours fait la réputation de la Tunisie a tendance à s’enliser, certaines niches peuvent être très porteuses. Le devoir de la Tunisie, est de valoriser sa richesse et développer ses différents atouts. Une trilogie : soleil, culture et santé grâce à la promotion de nouveaux segments et le ciblage d’autres produits : conférence, yachting, thermalisme, circuits culturels et archéologiques.Ces potentialités répondent également aux nouvelles attentes des touristes à la quête de dépaysement, d’un tourisme à forte charge culturelle empreinte d’originalité, et à dimension écologique marquée et de ceux qui cherchent à nouer des contacts humains avec les populations locales. La Tunisie un portail saharien accueillant et offrant la découverte d’une magnifique civilisation indigène en montagne. Le tourisme culturel prend appui sur les richesses archéologiques du pays. La libération du ciel   Le produit doit compter sur une compagnie aérienne nationale de qualité et performante. Mais l’ouverture du ciel Tunisien est déterminante pour le marché et l’arrivée de nouvelles compagnies à bas coût donnera sûrement une impulsion au secteur touristique. Tahar Khadhraoui nous fait remarquer :« Cette libéralisation s’accompagne d’un corollaire : la fluidité et la mobilité des visiteurs. Et la Tunisie ne peut plus compter sur la « fidélité » durable d’un matelas de touristes provenant de marchés émetteurs considérés comme traditionnels.Cet effort promotionnel engagé depuis peu au niveau de tous les marchés doit trouver un écho à d’autres niveaux. Sinon à quoi sert cet investissement si le produit n’est pas au rendez-vous ? C’est précisément le deuxième défi qui interpelle les intervenants du secteur. En d’autres termes, seul un produit de qualité fera la différence. Il ne suffit pas de mettre en place des infrastructures, aussi modernes soient-elles, pour réussir le pari du développement touristique. Ce développement passe, indubitablement, par la qualité de la gouvernance du tourisme national, tout comme par la vigilance dont il faut faire preuve afin de répondre aux attentes des touristes qui choisissent notre pays comme destination. Les promoteurs touristiques doivent s’imprégner de cette nouvelle culture et de l’esprit de l’entreprise touristique citoyenne, en étant soucieux de la qualité du produit et des services touristiques fournis dans leurs établissements hôteliers. Les autorités quand à elles doivent mettre l’accent sur la nécessité « de prendre les mesures fermes pour garantir la quiétude du touriste durant ces déplacements et ces visites des sites touristiques et sa protection contre toutes sortes d’abus, d’extorsions et de tracasseries, au moyen d’une éventuelle police touristique et citoyenne et sa généralisation à toutes les villes touristiques. Certes face à la déferlante, l’attitude la plus honorable consiste à continuer de faire de la résistance en attendant l’éclaircie. C’est ce que doit faire la Tunisie par exemple en s’attelant à lutter contre une baisse de recettes. Si le bradage n’est qu’un contre temps. Il reste surtout un indice de désengagement professionnel. L’épreuve que cette crise fait subir au secteur touristique est une opportunité à saisir pour rénover notre approche de l’offre et de la demande et actionner le positionnement du produit, la coordination des prix, la politique nouvelle de promotion et la professionnalisation des métiers. Bref « Soyons solidaires, compétitifs, responsables, attractifs, fiers, beaux et, surtout, professionnels !  Le tourisme est l’avenir de la Tunisie. Il appartient à chaque tunisien de se considérer comme un promoteur touristique mobilisé pour gagner ce pari et faire en sorte que toute la Tunisie soit derrière son tourisme pour donner à la révolution du Jasmin sa première et grande victoire » Kamel Bouaouina

avoirs gelés-aziz miled

Publié le 27/04/2011 à 00:20 par tourismetunisien-revolution Tags : image blog gif 2010 belle france homme création travail argent voyage divers news internet voyages
aziz-miled-nouvel-air.jpgAlors que l'affaire fait débat, entraînant Michèle Alliot-Marie dans une nouvelle tourmente médiatique, la Suisse vient de retirer  Aziz Miled -  l'ami de la Ministre française des  Affaires étrangères - de la liste des personnalités tunisiennesdont les avoirs ont été gelés.

Ce dernier est-il donc - comme l'affirme la représentante de la France à l'étranger - une victime du clan Ben Ali  et de la famille Trabelsi? Ce qui permettrait en quelque sorte d' absoudre la ministre, « soupçonnée » d'avoir profité de ses largesses ...

Rappelons que le 19 janvier dernier, la Suisse avait décidé de bloquer des fonds susceptibles d'appartenir au président tunisien déchu Ben Ali dans la Confédération helvétique, dont ceux d'Aziz Miled.

Mais, "depuis, la Tunisie a fait parvenir à la Suisse une demande d'entraide judiciaire", indique le ministère suisse des Affaires étrangères dans un communiqué publié vendredi.

"En conséquence, les informations sur les personnes visées par les mesures suisses ont pu être adaptées en fonction des procédures judiciaires engagées et prévues en Tunisie", précise par ailleurs le document.
- Publication d'une nouvelle liste  
La Direction du droit international public (DDIP) du Département fédéral des affaires étrangères Suisse (DFAE) vient ainsi de publier le 4 février une deuxième liste des personnalités tunisiennes frappées d'embargo.

La nouvelle liste suisse des personnalités tunisiennes dont les avoirs ont été gelés recense désormais un total de 48 personnes. Si 23 noms ont été ajoutés au document initial, en revanche, le nom d'Aziz Miled n'y figure plus.

Des noms qui n'avaient aucun lien direct avec la famille Ben Ali et qui d'autant plus ne posséderaient même pas de compte en Suisse ont été retirés de la liste. Parmi les familles retirées on peut citer notamment les Ben Yedder, les Loukil, les Djilani.
- Aziz Mile retrouve son poste de PDG à Nouvelair 

belhassen_nouvelair.jpgNotons également qu'Aziz Miled vient de retrouver son ancien poste à la tête de Nouvelairquelques mois après l'avoir cédé - de force selon certains - à Belhassen Trabelsi. Ce parachutage d'un membre du clan Trabelsi avait été réalisé fin 2008 suite à la fusion Karthago Airlines- société appartenant à M. Trabelsi - et Nouvelair, opération à l'initiative de Belhassen Trabelsi lui-même.

A la suite de ce rapprochement, et bien que le poids de Nouvelair de M. Miled soit nettement supérieur à celui de Karthago, le sulfureux membre du non moins sulfureux clan Trabelsi, avait toutefois « hérité » du poste de PDG. D'un commun accord, si l'on en croit les propos de l'époque de Aziz Miled.

Si l'homme d'affaires a profité des largesses du Président Ben Ali et de sa toute puissante belle-famille,cette dernière aurait souhaité avant tout se rapprocher à sa manière du fondateur du plus important groupe - privé - de tourisme tunisien.

Si Aziz Miled a certes - comme beaucoup - profité des largesses de l'ancien Chef d'Etat, pas si sûr que cela qu'il soit gagnant dans la balance. Car il a dû parallèlement "s'acquitter "  de participations financières aux différentes campagnes présidentielles, tout en étant fortement incité à s'engager dans des projets touristiques non rentables.
- Aziz Miled, important homme d'affaires ... bien avant l'ère Ben Ali 

C'est à partir d'une agence de voyage créée en 1968 - donc bien avant l'ère Ben Ali - qu'Aziz Miled a construit un groupe intégrant tous les métiers du tourisme et ayant des ramifications dans l'industrie, la finance, l'informatique, l'aéronautique et l'agriculture.

Ainsi, Tunisia Travel Services (TTS), l'agence de voyages qui commercialise auprès des tour-opérateurs européens plus de 20% de la capacité totale d'hébergement dans les hôtels en Tunisie (200 000 lits), est avant tout le fruit du flair exceptionnel d'un homme : Aziz Miled.

En 1968, ce dernier n'a pas hésité à aller à contre-courant des recommandations du gouvernement, - lequel encourageait à l'époque l'investissement privé dans l'agriculture - en plaçant toute son épargne dans la création d'une petite agence de voyages.

Précisons qu'à cette période, l'investissement dans le tourisme était exclusivement une affaire de l'Etat ... Mais simple employé à la Société hôtelière et touristique de Tunisie (SHTT), Aziz Mile eut tôt fait de comprendre que le secteur touristique tunisien était voué à un bel avenir. Par la suite, il fréquente les bancs de l'école hôtelière de Nice, où il se spécialise dans les agences de voyages.

Au début des années 80, soit avant l'arrivée au pouvoir de Ben Ali, le portefeuille clients de TTS comptait déjà une dizaine de grand Tours Opérators du vieux continent, dont le deuxième groupe touristique européen, Thomas Cook, l'espagnol Iberojet et l'italien Teorema.

Le PDG de TTS se diversifie ensuite dans l'hôtellerie. Au début des années 70, il lance l'hôtel Phénicia (cinq étoiles) à Hammamet, en association avec Neckermann. A la suite, il rachète les parts de Neckermann dans l'établissement et multiplie l'implantation des unités hôtelières dans les villes côtières et le sud désertique du pays.

Le groupe TTS, qui compte aujourd'hui six unités hôtelières haut de gamme ayant une capacité de plus de 5000 lits, a également lancé Nouvelair, la première compagnie charter tunisienne. La compagnie a atteint l'équilibre financier dès son deuxième exercice.
- Belhassen Trabelsi, sulfureux beau-frère de Ben Ali

S'agissant de Belhassen Trabelsi, rappelons qu'il n'est ni plus ni moins que le frère de celle dénommée encore il y a peu « La Régente de Carthage » , Leïla Ben Ali, l'épouse de l'ancien Président.

Souvent considéré comme le « Parrain » du clan quasi-mafieux formé autour de la famille Trabelsi , il serait impliqué dans un grand nombre de faits de corruption, de la Banque de Tunisie à des expropriations, en passant par l'extorsion de pots-de-vin.

Sources : AFP, espacemanager.com, Les Afriques.com, Business.news

profession sinistrée

Publié le 26/04/2011 à 23:16 par tourismetunisien-revolution Tags : 2010 france photos article travail message enfant voyage texte annonce gratuit internet affiche maroc signature voyages
Article/ARTJAJA2620p061-063.xml0/tunis-compagnie-aerienne-sousse-nouvelairen-tunisie-voyage-au-c-ur-d-une-profession-sinistree.html">En Tunisie, voyage au cœur d'une profession sinistrée
12/04/2011 à 17h:08 Par S. Ballong et F. Dahmani, à Tunis
Article/ARTJAJA2620p061-063.xml0/tunis-compagnie-aerienne-sousse-nouvelairen-tunisie-voyage-au-c-ur-d-une-profession-sinistree.html#">x

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/012042011170928000000plageshammamet.jpg" alt="Plage de Hammamet. Entre janvier et début mars, les recettes touristiques ont chuté de 41 % par ra" width="350" height="200" /> Plage de Hammamet. Entre janvier et début mars, les recettes touristiques ont chuté de 41 % par ra © Nicolas Fauqué/imagesdetunisie.com
Hôtels, tour-opérateurs, compagnies aériennes… Le secteur accuse le coup de la révolution du 14 janvier. Boudé par les vacanciers européens, il s’apprête à gérer la défection probable de 2 millions de visiteurs libyens.
Milan, Berlin, Paris, Moscou, Barcelone… En ce mois de mars qui marque le début du printemps en Europe, les professionnels du tourisme tunisien n’ont cessé de sillonner salons et événements spécialisés qui se tiennent sur le Vieux Continent. Leur objectif?: remobiliser les voyageurs qui ont déserté le pays après la révolution du 14 janvier.
« Nous avons connu un semblant de reprise pendant dix jours à partir du 20 février, lorsque le couvre-feu a été levé et que les chancelleries ont rouvert la destination Tunisie, mais cela s’est très vite arrêté avec les événements survenus en Libye », explique Mohamed Jerad, directeur adjoint du Radisson Blu, à Djerba. Propriété du belge Rezidor, cet établissement, qui a dégagé un chiffre d’affaires de plus de 30 millions de dinars (plus de 15 millions d’euros) en 2010, avec un taux d’occupation d’environ 79 %, affiche entre janvier et février un recul de 40 % de ses activités. Et aucun signe d’amélioration à l’horizon. Au contraire, « la baisse s’accentue et atteint 55 % en mars », affirme Mohamed Jerad. À Tunis, David Sierra, directeur général du Résidence (un hôtel luxueux du groupe singapourien Cenizaro), qui emploie 450 personnes, annonce une baisse de l’ordre de 79 % de son activité.
Les chiffres du tourisme tunisien ne sont guère rassurants. Entre janvier et début mars, les recettes en devises ont dégringolé de 41 % par rapport à la même période en 2010, selon les données de l’Office national du tourisme tunisien. Les nuitées ont quant à elles plongé de 60 %, tandis que les entrées de touristes affichent un recul de 42 %. Au total, ce sont quelque 400?000 emplois directs et autant d’indirects qui sont menacés et la croissance de l’économie du pays qui est remise en cause. Avec une contribution au PIB de 8 %, le tourisme a généré, selon les derniers chiffres disponibles, 1,7 milliard d’euros en 2009…
Les professionnels voient avec beaucoup d’anxiété se profiler la haute saison. Lors du Mondial du tourisme, du 17 au 20 mars à Paris, le site internet mille-et-une-tunisie.com a sondé l’opinion des voyageurs en France, un des principaux marchés émetteurs. « La reprise de la saison touristique tunisienne dépendra du retour de la stabilité en Libye », note Amel Djait, fondatrice du site. Notamment dans l’île de Djerba, située à 130 km de la frontière libyenne, et qui constitue un des principaux pôles touristiques du pays, avec une capacité d’accueil de plus de 25?000 lits.
Taux d’occupation ridicules
Le créneau des hébergements alternatifs n’est pas épargné. À Nefta, ville oasis du sud-ouest du pays, Sehl Zargouni évoque un taux ridicule d’occupation de sa maison d’hôte, Dar Zargouni?: de 30 % à 40 %. « Je n’ai que quelques réservations pour Pâques, alors que c’est la haute saison pour le Sud tunisien, affirme-t-il. En fait, seuls les habitués s’aventurent ici, parce qu’ils savent que c’est sans risque. »
Également dans la tourmente, les agences de voyage billettistes. Leur chiffre d’affaires a fondu de moitié depuis le début de l’année, alors que les charges n’ont pas changé. « Avant la révolution, nous travaillions sur les voyages d’affaires et d’agrément. Désormais, nous ne vendons plus que les billets affaires », indiquait fin février Khaled Masmoudi, patron de Romulus Voyages. Inquiète pour l’avenir de ses membres, la Fédération tunisienne des agences de voyages, qui regroupe 300 sociétés réalisant 80 % du chiffre d’affaires de la profession, a demandé au ministère du Tourisme une diminution de la TVA de 18 % à 12 %, de même qu’une augmentation de la commission versée par les compagnies aériennes aux agences, pour la porter de 1 % à 5 %.
Même les poids lourds du secteur résistent à peine au vent de la révolution. La compagnie aérienne privée Nouvelair parle de « catastrophe » pour les mois d’avril et mai. Karim Dahmani, directeur commercial, affirme que « la reprise, attendue entre juin et septembre, dépendra aussi de l’issue des élections prévues en juillet ». Pour Nouvelair, filiale de Tunisia Travel Service, cette reprise est d’autant plus importante que la compagnie a enregistré en 2010 une perte d’environ 100 millions de dinars. « On peut, si la situation se stabilise, tabler sur un mois d’août où nous récupérerons des clients qui ne trouvent pas de place ailleurs », prévoit également Mehdi Allani, vice-président de l’hôtel Le Sultan, à Hammamet.
Dans ce contexte de grandes incertitudes, les tour-opérateurs européens se sont lancés dans une politique de tarifs bradés, pour inciter les vacanciers à se rendre en Tunisie et dans les autres pays d’Afrique du Nord comme le Maroc ou l’Égypte. Marmara offre par exemple, pour avril, mai et juin, jusqu’à 300 euros de réduction pour un séjour de sept nuits et huit jours en formule tout compris, pour deux personnes, dans cinq clubs sélectionnés en Tunisie. Thomas Cook va jusqu’à proposer un séjour gratuit pour le premier enfant pour des voyages en famille.
Travail de communication
Les hôtels et agences du pays n’apprécient guère. « Nos tarifs sont déjà assez bas, nous n’avons plus beaucoup de marge. Les tour-opérateurs doivent respecter les engagements qu’ils ont pris l’année dernière et cesser de mettre la pression sur les tarifs », martèle Faouzi Maarouf, directeur du Royal Kenz Hôtel, à Sousse. D’après les professionnels du secteur, des rabais drastiques compromettraient la négociation des tarifs pour les années 2012 et 2013 et ne permettraient pas de faire revenir les touristes. « Le vrai problème aujourd’hui, c’est qu’ils craignent pour leur sécurité. C’est un travail de communication qu’il faut mener sur les marchés émetteurs pour rassurer les voyageurs », explique Selim Ben Miled, promoteur hôtelier à Tunis. Le nouveau gouvernement vient d’ailleurs de débloquer 60 millions de dinars à cet effet.
Les Tunisiens misent sur un atout majeur?: Article/ARTJAJA2614p014.xml0/tourisme-ben-ali-tunis-rcdtourisme-a-l-heure-du-circuit-des-hauts-lieux-de-la-revolution.html" target="_blank">la sympathie suscitée à travers le monde par la révolution
. Selon une enquête menée par un quotidien de Doha sur les destinations des Qataris pendant les prochaines vacances, 66 % des personnes interrogées indiquent qu’elles iront en Tunisie. Mais rien n’est gagné. Les Algériens (environ 1 million de visiteurs par an), clients traditionnels des plages tunisiennes et grands consommateurs de services, n’ont pas encore dévoilé leurs intentions. Et il est presque certain que les 2 millions de visiteurs libyens, adeptes notamment du tourisme médical, ne seront pas aussi nombreux au rendez-vous en 2011.
Aux incertitudes politiques s’ajoute le fait que le ramadan se tiendra une nouvelle fois en août cette année. Deux facteurs qui devraient réduire le nombre de touristes maghrébins en 2011, lesquels représentent désormais un tiers des visiteurs dans le pays. Les réservations de dernière minute demeurent le dernier espoir d’un secteur malmené par les effets de la révolution.

tourisme en crise

Publié le 26/04/2011 à 23:10 par tourismetunisien-revolution Tags : photos article création message voyage texte afrique signature
Article/ARTJAJA2623p008-009.xml2/tunisie-tourisme-tunisair-compagnie-aeriennetunisie-hotels-en-faillite-compagnies-aeriennes-sous-perfusion.html">Tunisie : hôtels en faillite, compagnies aériennes sous perfusion
26/04/2011 à 10h:19 Par Jeune Afrique
Article/ARTJAJA2623p008-009.xml2/tunisie-tourisme-tunisair-compagnie-aeriennetunisie-hotels-en-faillite-compagnies-aeriennes-sous-perfusion.html#">Diminuer la taille du texte
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/026042011102127000000ageshammamet.jpg" alt="La plage de Hammamet." width="350" height="200" /> La plage de Hammamet. © Nicolas Fauqué/imagesdetunisie.com
Trois mois après le départ de Ben Ali, l’industrie touristique tunisienne continue sa descente aux enfers.
Les recettes ont baissé de plus de 40 % et, sur les 450 plus grands hôtels du pays, une centaine d’entre eux seraient Article/ARTJAJA2620p061-063.xml0/tunis-compagnie-aerienne-sousse-nouvelairen-tunisie-voyage-au-c-ur-d-une-profession-sinistree.html" target="_blank">en situation de faillite avant même le début de la haute saison
. Seuls 20 % des établissements sont actuellement ouverts. Bien souvent, leur taux de fréquentation ne dépasse pas 20 %. Le gouvernement pourrait recourir à la création d’un fonds public pour regrouper ces actifs non rentables, le temps d’organiser leur cession à de nouveaux investisseurs.
Aux mois de mai et de juin, l’équipe au pouvoir va, par ailleurs, devoir soutenir les compagnies aériennes Tunisair, Tunisair Express et Nouvelair. L’État prendra en charge jusqu’à 50 % du coût des sièges vides sur les vols charters. Cinq millions d’euros seront alloués à cet effet. Cette aide devrait également bénéficier aux compagnies de charters étrangères.

les hoteliers revendiquent

Publié le 25/04/2011 à 22:16 par tourismetunisien-revolution Tags : image chez france création bonjour message hiver news pub sport internet artiste voyages
Après la Révolution : les professionnels du tourisme tunisien s’expriment et revendiquent

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02.02.20113 Commentaires news/347_max.jpg" alt="Après la Révolution : les professionnels du tourisme tunisien s’expriment et revendiquent" /> Passée l’euphorie de la Révolution, le tourisme tunisien s’est réveillé face aux réalités du terrain : touristes rapatriés dans leur majorité, report de tous les programmes des T.O et arrêt quasi-complet de toute la filière.

Pour se concerter sur la stratégie à entreprendre pour la relance du secteur, notre site DestinationTunisie.info a organisé deux tables rondes successives. La première sur le thème de « la situation actuelle du tourisme tunisien » et la seconde sur « les solutions de relance immédiate pour le secteur ». Les deux événements ont enregistré la présence cumulée de près de 150 professionnels : hôteliers, agents de voyages toutes spécialités confondues, représentants de tour-opérateurs, responsables de terrains de golf, de centres de thalassothérapie, de casino, d’experts du secteur, de retraités de l’ONTT, de représentants des fédérations professionnelles (FTH et FTAV) etc.

Ces réunions ont été marquées par la présence de bout en bout du nouveau secrétaire d’Etat au Tourisme, Slim Chaker, qui a écouté attentivement les débats et qui a pris des notes sans discontinuer pendant les 6 heures cumulées de discussions entre les hôtels Regency Gammarth et Concorde Les Berges du Lac.

Compte rendu : Hédi HAMDI

Propositions sur le court-terme :

Mohamed Belajouza, président de la FTH : « La Fédération tunisienne de l’hôtellerie a préconisé un certain nombre de mesures d’urgence pour le soutien du secteur hôtelier et le maintien des emplois. La première demande concerne la levée du couvre-feu. Ensuite, nous lançons un appel pour le rétablissement de l’activité économique et assurer l’approvisionnement régulier des hôtels. Nous avons également besoin de l’intervention du gouverneur de la BCT pour qu’il donne des instructions aux banques pour accorder des facilités de caisse nécessaires aux établissements hôteliers afin d’assurer le paiement des charges salariales et énergétiques. Il faut également intervenir auprès du ministère des Affaires sociales et celui du Tourisme pour des arrangements avec la CNSS et l’administration fiscale. Ceci étant, les cotisations salariales seront versées à la CNSS. Il nous faut aussi penser à un soutien aux T.O pour qu’ils maintiennent leurs programmes aériens et sollicitons la mise en place immédiate de l’ouverture du ciel. »

Hamadi Chérif, secrétaire général de la FTAV : « La Fédération tunisienne des agences de voyages a établi plusieurs propositions concrètes pour la relance immédiate du tourisme. Tout d’abord avant la levée du couvre-feu, nous devons inviter un maximum de journalistes et professionnels étrangers, utiliser les médias sociaux pour promouvoir la destination, contacter les ONG, les associations et les communautés maghrébines pour qu’elles soient les premières à revenir. Nous soulignons le rôle primordial de l’aérien ainsi que la nécessité de prendre les mesures adéquates pour préserver la situation financière des entreprises touristiques et leur permettre de sauvegarder l’emploi.

Après la levée du couvre-feu, nous appelons à avancer la libéralisation du trafic aérien et à surseoir à toute action publicitaire jusqu’à la reprise touristique. »

Mohamed Guizani, agence UTS : « Mon partenaire allemand REWE Touristik veut recommencer à travailler sur la Tunisie pour sauver la saison hiver, sauf qu’il est nécessaire de lever le couvre-feu le plus vite possible, pour que le ministère allemand des Affaires étrangères lève les restrictions de voyages sur la Tunisie. La deuxième chose qui a été demandée pour relancer la machine grippée, c’est l’aérien. Ils demandent ce que l’Etat tunisien pourrait faire pour soutenir les tour-opérateurs. Ils ont proposé Air Berlin car elle opère au départ de tous les aéroports allemands. J’ai proposé Tunisair et Nouvelair mais malheureusement, ces compagnies ne volent qu’à partir de trois ou quatre aéroports allemands. L’idée serait que tous les T.O se regroupent autour d’Air Berlin qui concentre 80% du trafic en hiver et que chaque T.O contribue par un certain nombre de sièges pour sécuriser et garantir les vols. Par ailleurs, les opérateurs allemands sont prêts à venir chez nous pour discuter avec nous de la relance. Malheureusement, nous manquons de crédibilité sur le marché allemand car nous leur avons menti par le passé. Aujourd’hui, les choses changent et ils verront eux-mêmes ce changement radical.

Habib Ben Slama, directeur central du Produit à Tunisair : « Je suis un peu étonné car j’ai exactement la proposition contraire. D’abord, Air Berlin s’est désengagée de la destination. Ensuite, le premier client de Tunisair, Thomas Cook, nous a fait savoir officiellement qu’il va jouer le rôle de consolidateur et nous a demandé de reprendre ce qui reste chez les autres, comme TUI et ITS et même d’autres T.O qui ne se sont pas nos clients. Nous lui avons accordé ce leadership pour que les T.O puissent s’engager sur une capacité, sans pénalité, sans risque financier et avec un coefficient de remplissage supérieur ou égal à 40%. C’est une mesure que nous avons prise deux jours après la crise. Tunisair reste sur l’Allemagne pour donner une alternative au charter et au régulier. Notre objectif, c’est d’éviter le stop sale sur la Tunisie. Notre représentant a les instructions nécessaires pour cela.

Deuxième chose, nous volons sur 8 aéroports en Allemagne sans parler des vols à la demande, sans restriction. S’il y a une demande avec un minimum de remplissage de 40%, nous nous engageons à l’assurer, bien que la rentabilité dans ce cas de figure est de 80%.

Ce que j’ai dit pour l’Allemagne, c’est valable pour tous les marchés où nous sommes présents. »

Ridha Attia, directeur général Vincci Tunisie : « En tant qu’hôtelier, je recommande de ne pas faire de la publicité conjointe avec les tour-opérateurs et de concentrer les moyens à subventionner Tunisair pour qu’elle assure le volet aérien. Tous les hôteliers que nous sommes, participons dans les catalogues qui sont faits par les T.O. Nous avons besoin aujourd’hui de travailler beaucoup plus l’institutionnel, l’image de la Tunisie auprès des marchés ».

Samir Bellazrak, directeur général de l’agence Must Travel :
« J’ai entendu dire qu’il fallait ramener des journalistes en Tunisie demain. Cela ne sert rien, la situation n’est pas stable aujourd’hui en Tunisie. Le besoin premier est : comment subvenir à nos engagements financiers et payer notre personnel, pas dans six mois ou un an, mais à partir de ce mois-ci. Quelles sont les mesures concrètes que l’Etat peut accorder aussi bien aux agents de voyages qu’aux hôteliers pour nous permettre de vivre ou de survivre ? »

Ridha Taktak, président de la FRH Mahdia-Sfax et promoteur des hôtels Mahdia Beach et Basma (Tozeur) : « Je suis très optimiste car depuis le début de la révolution, on a beaucoup parlé de la Tunisie dans les médias. Maintenant, il va falloir exploiter ces idées pour améliorer notre image marketing en définissant un nouveau message élaboré par des spécialistes en communication.

Maintenant, il faut que les banques nous aident à traverser cette période pour maintenir les emplois. D’habitude, ce sont les T.O qui nous donnent des avances pour le early-booking. Maintenant, il ne faut pas que les employés aient faim parce qu’ils seraient capables de prendre des équipements de l’intérieur des hôtels pour aller les revendre.

L’open-sky doit être mis en pratique le plus vite possible. L’échéance a été retardée au maximum pour protéger les intérêts de l’ancienne famille régnante. Mais il faut penser comment travailler les transferts entre les aéroports pour ne pas que l’open-sky se retourne contre nous ».

Moez Karoui, directeur général de l’agence Tunisie Evénements : « La sécurité, la levée du couvre-feu et la levée des restrictions émises par les ambassades sont les conditions de la reprise. Les actions proposées jusque-là sont des actions liées au secteur professionnel. Nous avons un problème de perception auprès du consommateur final.

L’expérience passée a démontré qu’après les grandes crises politiques, les destinations communiquaient pour leur relance sur le brain-wash, c'est-à-dire la mise à exergue de tout ce qui est positif dans la révolution à travers les médias. Ensuite, travailler sur des chaînes TV « réconfortantes » comme France 24 ou Euronews où l’institutionnel (qui tient un langage politique) n’intervient pas. Suite à cela, nous pourrons aller vers le soutien aux T.O. »

Omrane Khelil, directeur du Flamingo Golf Course Monastir : « Le point capital pour ramener la clientèle, c’est la communication B to C parce qu’il faut aller vers le grand public en montrant que la vie est redevenue normale et que les manifestations ne sont que politiques et c’est une chose normale. Je prends un exemple : le congrès américain a applaudi la Tunisie à travers un standing ovation. C’est un message sur lequel on peut capitaliser notre communication. »

Mehdi Chahed, responsable d’un bureau d’études dans le secteur du tourisme : « Ma première recommandation porte sur la création d’événements dans les principales zones touristiques et ramener des personnalités du sport ou du showbiz. Ma seconde recommandation, c’est de s’investir dans les technologies de l’information et de la communication. Les principaux médias, ce n’est pas la télé, ce n’est pas la presse, je pense que le meilleur rapport coût/efficacité, c’est Internet, c’est Facebook, c’est tout ce qui est Committee Management tant en B to B qu’en B to C pour redonner confiance. C’est en période de crise qu’il faut communiquer et dépenser de l’argent en publicité ».

Houssem Ben Azouz, directeur général de l’agence Siroko Travel : « Il y a un élan de sympathie à l’égard de la Tunisie sur lequel il va falloir capitaliser. Cependant, je pense aussi que cela ne sert à rien de proposer un produit si l’opinion publique ne suit pas, si elle n’est pas tranquillisée. La priorité, c’est de travailler sur la psychologie du consommateur. La technique prioritaire, ce sont les relations publiques, les voyages de presse et les événements. Mais il faudrait que les bureaux de l’Office du tourisme tunisien à l’étranger soient outillés pour faire face à cette demande de gestion des relations publiques. La solution est de sous-traiter ces actions avec des agences spécialisées et non pas que les représentants essayent de tout faire. Donner de l’argent aux tour-opérateurs qui ne pourront pas agir sur le consommateur serait du gaspillage ».

Karim Kamoun, PDG de l’agence Voyages 2000 : « Il faudrait des actions très concrètes et très précises avec les T.O qui sont les premiers décideurs pour ramener les touristes. Il faut les conforter et les rassurer sur l’exemple de ce qui a été fait dans le passé notamment à Sharm El Cheïkh. La solution est de maintenir les vols en soutenant de 60 à 90% du remplissage qui doivent être subventionnés. Si l’Etat est prêt, il faut le faire immédiatement ».

Mohamed Belajouza, FTH : « S’il y a une chose à ne pas faire en ce moment, c’est baisser les prix. La fédération a déjà pris position et a demandé à ses adhérents et à tous les hôtels de ne pas baisser les prix, c’est notre première recommandation. Quant à amener les hôteliers à pratiquer tel ou tel prix, il y avait deux solutions : la première, était de fixer un prix plancher. L’administration a rejeté la proposition car nous sommes dans une politique de liberté des prix. La seconde solution consisterait à établir une charte d’honneur et fixer entre nous des barèmes minima et maxima. »

Propositions sur le moyen et long-termes :

Daniel Penet, directeur général adjoint Mövenpick : « Mener une véritable enquête non complaisante sur les services bagages à l’arrivée des vols sur l’aéroport de Tunis-Carthage qui fait l’objet d’ouverture de valises et de vols répétés et ce en toute impunité ; faciliter l’importation provisoire (douanes) de matériel au profit des agences MICE ou des sociétés choisissant la Tunisie comme lieu d’organisation de leurs réunions internationales ; favoriser les investissements étrangers tant dans l’industrie que dans le tourisme, idem pour l’achat de biens immobiliers qui créent des liens affectifs et grâce auxquels leurs propriétaires génèrent un flux familial et amical entre leur pays d’origine et la Tunisie. Ouverture du ciel aux compagnies aériennes régulières et low cost, ce qui permettra de desserrer la mainmise des tour-opérateurs sur le tourisme tunisien. Mise en valeur des sites touristiques, pour certains dans un état lamentable ; développement de certains thèmes (par exemple Star Wars, ballons dans les gorges de Midès, nettoyage de la vallée traversée par le Lézard Rouge, etc.). »

Dirk Nouira, directeur général Club Med en Tunisie : « Le client qui va arriver en Tunisie après la Révolution, que va-t-il ressentir ? Quel type d’accueil lui prévoit-on ? Que va-t-il trouver dans les hôtels ? Je crois que tous les hôteliers, nous devons nous mobiliser avec l’aide du gouvernement pour qu’il se dise : quelque chose a changé en Tunisie. Et cela commence par l’accueil à l’aéroport avec du jasmin et des jeunes qui sourient, des douaniers qui sourient et qui ne fument pas la cigarette, des policiers qui disent bonjour quand ils tamponnent le passeport. Ce sont peut-être des détails mais avec les petites choses, nous allons faire toute la différence.

Par ailleurs, je voudrais demander une aide au gouvernement car nous avons subi des augmentations tarifaires exorbitantes notamment sur le prix de la viande importée et sur les alcools étrangers qui sont excessivement chers et taxés.»

Moez Karoui, Tunisia Evénements :« Mettre en place des actions de marketing direct, de relations publiques et de marketing viral : faire de la Tunisie l’invitée d’honneur de tous les salons et foires touristiques confondues et de tout événement culturel afin qu’il y ait un regain de confiance et une envie de retrouver la Tunisie d’avant. Travailler aussi sur un grand événement international choc avec un concert de la paix par exemple sur l’avenue Bourguiba à Tunis, lieu de la révolution avec un très grand artiste international. Réaliser des opérations de communication externe auprès de tous les marchés classiques tout en allant conquérir d’autres marchés où nous avons gagné de la notoriété grâce à cette révolution. Il faudra aussi une campagne de positionnement pour dissocier l’image de la révolution par rapport à celle d’une Tunisie moderne ».

Karim Ben Mrad, directeur général de l’agence Punic Tours : « Il va falloir penser au tourisme dans les régions de l’intérieur, d’où est partie la révolution : Sidi Bouzid, Gafsa, Kasserine, Béja, etc. Il faudrait que nous, agents de voyages, repensions à nos passages circuits pour essayer de créer des emplois dans les régions. Ce pays est plein de ressources humaines, de sites archéologiques, de paysages magnifiques que l’on doit montrer pour sortir de nos circuits classiques. »

Sabri Ben Salem, commercial hôtel Barcelo Gammarth : « Après le retour à la stabilité, il faudra un budget beaucoup plus conséquent pour la promotion de la Tunisie. On devrait faire comme Turkish Airlines qui a fait appel à Kevin Costner. Et on ne peut pas dire que l’on n’a pas d’argent puisqu’avec tout l’argent qui a été volé, on en a beaucoup maintenant. »

Samir Bellazrak, Must Travel : « Une fois la situation revenue à la normale, il faudra toucher l’opinion publique internationale à travers des VIP, des personnalités, des lobby pro-tunisiens. Il nous faut des gens comme Michel Boujenah par exemple, qui a pleuré sur un plateau TV en parlant de la Tunisie ».

Brahim Ouechtati, directeur général de Travel Academy : « La règlementation sur le tourisme religieux doit être révisée en Tunisie ainsi que notre relation avec Montazah Gammarth (ndlr : la SNR, société détenant l’organisation des pèlerinages à la Mecque). Nous voulons des résultats clairs ».

Bahri Touil, directeur général de l’agence MICE Travel : « L’activité principale de mon agence étant les congrès et séminaires, je considère comme une honte le fait que la Tunisie n’ait pas de palais des congrès. Je réponds à des cahiers de charges pour que la Tunisie abrite des congrès. D’autres pays à qui nous n’avons rien à envier remportent l’organisation de congrès de 3, 4 ou 5000 personnes à l’échelle internationale juste parce qu’ils disposent de palais des congrès. Il nous faudra donc un palais des congrès à l’avenir ».

revolution-hotels endommagés

Publié le 25/04/2011 à 22:14 par tourismetunisien-revolution Tags : photo news pub
La vérité sur les hôtels tunisiens endommagés pendant et après la révolution

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12.04.20112 Commentaires
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/431_max.jpg" alt="La vérité sur les hôtels tunisiens endommagés pendant et après la révolution" /> Les hôtels n’ont pas échappé à la violence urbaine qui a accompagné la révolution tunisienne. Plusieurs établissements ont été endommagés avec, pour certains, des dégâts considérables. Cependant, on n’a dénombré aucune victime car ce ne sont pas les clients de ces hôtels qui étaient visés, encore moins leurs employés. Il faut néanmoins souligner que la majorité des événements a eu lieu à une période où, d’abord, l’activité touristique était nulle et, ensuite, en l’absence des forces de l’ordre alors démobilisées. Les actes de vandalisme n’ont toutefois pas concerné les principales zones touristiques (exception faite d’incidents sporadiques à Tabarka plus ou moins graves).

On distingue également deux phases de troubles. La première au cours de la mi-janvier au plus fort de la contestation populaire et la seconde caractérisée par des troubles régionaux ponctuels, voire isolés. Dans deux cas précis, ce sont plus les propriétaires des établissements qui étaient visés à travers les actes de violence enregistrés, tous les deux à Tabarka, ciblant deux personnes différentes, accusées d’avoir été des proches du régime déchu.

Les derniers troubles en date ont eu lieu justement à Tabarka, le week-end du 9 avril, au cours duquel deux établissements touristiques notamment, appartenant à la famille Daboussi, ont été pillés. Il s’agit d’abord d’un tout nouvel hôtel de santé de 150 lits en cours de finition appartenant à Jilani Daboussi, médecin, ancien maire de la ville et actuel président de la fédération régionale de l’hôtellerie du Nord-Ouest. Ensuite, l’hôtel de charme Zen (4*), appartenant à son fils, Sami, dont le rez-de-chaussée a été vandalisé mais sans être brûlé comme l’ont annoncé certains. Dans une première étape, les médias officiels ont fait état d’une vindicte populaire à l’encontre de Daboussi, contesté par une partie des habitants de la cité du Corail. L’affaire, qui fait actuellement grand bruit, pourrait en fait être un acte isolé commandité par d’anciens membres du RCD au nombre d’une quarantaine et non pas de 2000 tel qu’il a été annoncé au départ. Contactée par DestinationTunisie.info, la famille déclare avoir reçu des menaces quelques jours auparavant et nous a transmis des échanges survenus sur Facebook à la fin du mois de mars où la famille est accusée d’être «ennemie du peuple». Toutefois, et la suite de ces événements, l’UGTT, à travers son antenne régionale de Jendouba, a publié un communiqué officiel dans lequel elle dénonce les actes commis qui ont également touché la clinique d’hémodialyse locale, deux ambulances ainsi que des voitures appartenant à Daboussi. La centrale syndicale s’inscrit en faux contre les événements survenus refusant « les jugements populaires ». A la justice désormais de se prononcer. Quelques semaines auparavant, c’est l’hôtel Témime à Menzel Témime qui avait été endommagé à la suite d’une manifestation locale qui a dégénéré en véritable guérilla urbaine.

Un mois de janvier très chaud

Au cours des événements du mois de janvier à Tabarka, et alors que l’hôtel Dar Ismaïl (4*) [photo], propriété de Youssef Mimouni, s’apprêtait à être géré par la chaîne Golden Tulip, des manifestants ont mis le feu à une partie de l’établissement. Seules quelques chambres et une partie de la réception auraient été touchées. Le propriétaire des lieux a annoncé à la presse que 30% de son hôtel avait été détruit, ce qui est contesté par des proches du dossier. Depuis, des travaux ont été entrepris et la partie endommagée est désormais comme neuve. A quelques km de là, à la sortie de Nefza, c’est le petit hôtel Erraouabi (3*) qui a été endommagé au plus fort de la révolution. Durant cette même période, l’hôtel Thugga à Téboursouk a, lui aussi, été vandalisé.
A Korbous, l’hôtel Dar Ismaïl Les Sources (3*), qui a ouvert ses portes il y un an après une rénovation complète (appartenant aussi à Mimouni) a été totalement saccagé. Si aujourd’hui, l’intéressé semble avoir maille à partir avec ses assureurs, certaines parties n’hésitent pas à rappeler que l’hôtel avait été ouvert il y a un an sans autorisation préalable des autorités de tutelle. Dans la même localité, l’hôtel et la résidence Les Thermes (2*), spécialisés dans le tourisme thermal, ont fait l’objet de vols mais sans incendie. Le complexe appartenait à Moncef Trabelsi. Il est désormais sous la tutelle d’un administrateur judiciaire et sa réouverture est imminente au vu des services qu’il rend à la clientèle locale dans sa spécialité. D’un autre côté à El Fahs, le complexe touristique et culturel Dar Ezzit (propriété de Lassaâd et Viktoria Hassouna), situé sur un domaine de 440 hectares avec une composante d’hébergement de 8 bungalows, a subi des actes de vandalisme dont le coût est estimé à 600.000 dinars. La plus grosse perte serait celle d’une huilerie remontant à l’époque romaine.

Mais les dégâts les plus importants ont surtout été enregistrés dans le sud-est. L’hôtel Dar Ismaïl Les Dunes (3*), (appartenant encore à Mimouni), a pour sa part été complètement pillé et incendié. Il est actuellement en état de ruine. Dans cette même région, l’hôtel Fawar (3*) appartenant à Mongi Karaouli, a lui aussi été totalement ravagé. Selon des témoins que nous avons joints, même le carrelage du sol a été arraché avant que l’établissement ne soit la proie de flammes. Le fait que cet hôtel se situe dans une zone totalement isolée a certainement encouragé les vandales à exercer leur basse besogne en toute impunité Le campement Najaâ, l’un des plus importants de la région, a aussi été volé puis brûlé totalement. La zone touristique de Douz a, pour sa part, été épargnée grâce à la mobilisation des habitants de la région et des promoteurs qui ont protégé les installations en plaçant des vigiles aux abords des hôtels.

Trois questions fondamentales se posent aujourd’hui : les assurances indemniseront-elles les promoteurs (si tant est que les hôtels étaient couverts contre les émeutes et les mouvements populaires) ? Que va-t-il advenir du personnel employé dans ces établissements et qui se retrouve aujourd’hui au chômage forcé ? La justice sera-t-elle capable de retrouver puis de juger les responsables de ces actes ?

limogeage de borhane ben ali

Publié le 25/04/2011 à 19:54 par tourismetunisien-revolution Tags : bonne chez histoire cadre patrimoine
Tunisie – Tourisme : Mystères autour du limogeage de Borhène Ben Ali

  • Le contrat du directeur du bureau de l’ONTT à Lyon a été rompu abusivement, apprend-on de source officielle.
    Le titulaire du poste s’appelle Borhène Ben Ali et c’est le cousin de l’ancien président tunisien.
    Cette rupture du contrat est cependant surprenante, en raison de son timing.
    Dès le mois de janvier, en effet, différentes institutions tunisiennes ont fait « le ménage » en licenciant toutes les personnes appartenant à la famille de l’ancien président et ayant occupé indûment leur poste. Ces personnes à qui on a donné un job parce qu’elles ont lien de parenté et non pour leurs compétences, ont été licenciées dès les premiers jours de la révolution dans quasiment toutes les administrations.
    Pourquoi donc Borhène Ben Ali a été ménagé en janvier et chassé en avril en pleine période de réservations ?

    Si cette question s’impose, c’est que le bonhomme a une très bonne réputation dans le milieu, aussi bien du côté de l’administration que des Tours opérateurs, des hôteliers et des observateurs.
    Borhène Ben Ali occupe ce poste depuis plus de 19 ans et a noué, durant cette période, des relations amicales étroites avec les plus grands pourvoyeurs français de touristes.
    Deux anciens ministres du Tourisme (limogés en leur temps par l’ancien président) témoignent en sa faveur : « Il n’a jamais usé de son lien de parenté, n’a jamais tancé un haut responsable, ne nous a jamais manqué de respect, contrairement à beaucoup d’autres membres de la famille », nous disent-ils avant d’ajouter que l’arrêt de son contrat est une perte pour le tourisme tunisien.
    L’un de ces deux ministres ajoute même qu’il est totalement d’accord « pour que l’on limoge les personnes ayant un lien de parenté avec la famille, à condition qu’on ait des preuves, voire même des soupçons de preuve, de malversation ou d’abus de pouvoir. Or ce n’est pas le cas de Borhène », nous dit-il.
    Même son de cloche chez un ancien DG de l’ONTT qui met en garde contre cette chasse aux sorcières et ses répercussions. « On ne peut pas condamner une personne, juste parce qu’elle est parente de Ben Ali ! De plus, c’est une recrue locale et il n’y a eu aucune consigne du palais, ni de quiconque au moment de son recrutement. C’est une perte pour notre tourisme ! ».
    Quant aux journaux français, ils le qualifient de professionnel du tourisme apprécié et reconnu pour ses compétences professionnelles et ses qualités humaines.

    Que s’est-il passé alors ? A l’ONTT, on nous dit qu’il s’agit d’instructions. Alors ainsi, on continue à travailler avec les instructions !
    Des sources dignes de foi au Premier ministère nous disent que le gouvernement n’a absolument rien à voir dans cette histoire. Alors qui ? S’agit-il d’un règlement de comptes ? Ou lui fait-on payer ce lien de parenté ?
    C’est ce qu’affirment des journaux français qui disent que Borhène Ben Ali a été licencié en raison de son lien de parenté avec l'ex-président tunisien. Un haut cadre à l’ONTT critique violemment la décision et s’interroge pourquoi n’a-t-elle pas eu lieu en janvier, à l’instar d’autres, si c’était vraiment en raison du lien de parenté de Borhène avec l’ancien président.
    Pour lever toute équivoque, le journal spécialisé Tour Hebdo précise qu’une enquête de patrimoine et de revenus, diligentée par les autorités françaises contre Borhène Ben Ali, n’avait pas donné de suites. Le bonhomme semble clean donc.

    Après cette rupture abusive, Borhène Ben Ali (que nous n’avons pas réussi à joindre) devrait saisir les tribunaux français pour faire valoir ses droits puisque son contrat est français et signé sur le territoire français.
    « Dans ce genre d’affaires, et vu l’ancienneté du contrat, les dommages et intérêts peuvent monter jusqu’à des centaines de milliers d’euros », nous dit un avocat.
    Il faudrait donc se préparer à signer un gros chèque à un Ben Ali ! Et ce chèque ne sera pas payé par ceux qui ont donné les instructions, mais par le contribuable tunisien.
    Mais cette conséquence n’est rien devant la réaction que pourraient avoir certains tours opérateurs français proches de Borhène Ben Ali. A un moment où l’on a besoin d’avoir un maximum de TO pour soutenir le tourisme tunisien, cet abus pourrait les pousser à orienter leurs touristes vers d’autres destinations, juste pour « sanctionner » la Tunisie où l’on donne des instructions sans les motiver.

voyagistes canadiens en tournée

Publié le 23/04/2011 à 23:06 par tourismetunisien-revolution Tags : voyage news patrimoine
 les voyagistes canadiens en tournée
 Actualités et News, Tourisme
 Pour la première fois, des voyagistes canadiens fouleront, du 9 au 19 avril 2011, le sol tunisien à l’occasion d’un éductour organisé par le TO canadien Rêvatours. Celui-ci propose des circuits touristiques dans une trentaine de destinations d’Europe de l’Est, d’Asie et d’Afrique du Nord. Il fait voyager chaque année des milliers de personnes. Après avoir appréhendé 10 heures de vol, les hôtes de la Tunisie seront reçus par les hôteliers de Nabeul et Tunis. Ces voyagistes découvriront la beauté de Tozeur, Douz, Zaafrane et Matmata. Ne connaissant pas Djerba, ils sillonneront du Nord au Sud l’île de rêve. La balade se poursuivra au Sud tunisien. Un vrai bonheur pour ces voyagistes qui testeront les produits touristiques tunisiens et prendront connaissance des différentes facettes du tourisme tunisien. Ce voyage d’étude permettra à ces décideurs de voir de près nos hôtels et de bien promouvoir notre destination. Avec 15.000 touristes, le Canada offre un grand potentiel pour la Tunisie. L’objectif est de consolider cet acquis et d’améliorer l’image de notre destination sur ce marché lointain. Mais l’aérien doit suivre. Tunisair desservira-t-elle le Canada en 2012 ? Pour venir en Tunisie, les Canadiens sont obligés de passer par certaines compagnies européennes opérant sur les Etats-Unis et le Canada. Le développement du marché canadien restera tributaire de la régularité de l’investissement en matière de promotion, de marketing et surtout de transport aérien. C’est le défi de la compagnie nationale Tunisair qui compte se positionner sur ce marché lointain. Selon le site aérocontact, « la compagnie tunisienne vient de conclure un contrat avec EADS Sogerma portant sur l’aménagement de la cabine affaires de ses futurs Airbus A330-200, qu’elle doit recevoir en 2012 ». Tunisair a en effet choisi d’équiper la cabine avant de ses appareils de sièges Evolys. Les trois A330-200 commandés doivent être livrés à partir de 2012. Ils remplaceront les trois A300-600 qu’elle exploite aujourd’hui et lui permettront de se lancer pour la première fois vers l’Amérique du Nord. Elle compte desservir Montréal puis New York au départ de Tunis. Nul doute que cette programmation aérienne sur ce marché lointain ne fait qu’ouvrir les portes aux touristes canadiens séduits par notre culture et notre patrimoine historique.

forces politiques- tourisme

Publié le 23/04/2011 à 18:47 par tourismetunisien-revolution Tags : bonne chez actualité
  FOCUS SUR L'ACTUALITÉ

Le Lapsus: Tourisme or not tourisme (Le Temps (Tn) 18/04/2011) 

De Hatem Belhaj- Le secteur du tourisme chez nous est nécessaire voire vital pour notre économie car il est la plus importante ressource naturelle du pays. Et puis, il faut avouer qu’un pays visité par toutes les nationalités pour des vacances est une manne, non seulement financière, mais aussi culturelle et sociale. Les pays ouverts sont rares et malgré tous nos déboires démocratiques, notre pays a toujours su préserver sa bonne réputation de terre d’accueil et de citoyens agréables.

Ces derniers jours, le débat sur l’avenir de notre tourisme se fait dans un petit climat d’inquiétude. Il y a les efforts officiels qui tentent de faire redécoller la machine sans trop d’optimisme et les aspirations des professionnels qui attendent impatiemment le salut dans la tourmente. Sinon, tout dépendra de la saison estivale, ses pics de chaleurs, la santé économique des éventuels touristes et la stabilité sociale et politique de notre pays.

Mais le plus édifiant, ce sont les projets à long terme qui auront à restructurer le secteur. Tous les candidats au pouvoir de la Tunisie post révolutionnaire sont unanimes pour continuer à soutenir le tourisme de « masses » européennes sauf les courants religieux qui ne sont jamais senti très à l’aise avec l’hôtellerie et son lot de bikinis sur les plages et ses cartes d’alcool dans les bars. Si, parmi les plus modérés, la sortie du tout alcool (comme la sortie du tout nucléaire
chez les Occidentaux) doit se faire, tôt ou tard, même dans les hôtels, ce n’est pas sûr que les futurs touristes n’iront pas ailleurs se la couler douce. Pour les remplacer, ils proposent de promouvoir le tourisme panarabe, qui, lui aussi, ne sera pas tenté par autant de sobriété.

Il est bien loin le discours de l’exemple turc et son parti islamiste au pouvoir qui nous fut « vendu » au début de la révolution par leaders islamistes fraîchement rentrés de l’exil européen.

Pourtant, l’époque mondialisée ne tolère plus un système politique renfermé. La société tunisienne a toujours résisté aux crises grâce à son ouverture permanente sur l’autre et si « on » la referme, c’est tout le pays qui va « trinquer ».


  ©Copyright Le Temps (Tn)

circuit touristique de la révolution

Publié le 23/04/2011 à 18:36 par tourismetunisien-revolution Tags : image chez nuit jeux

Circuit touristique de la révolution…

Publié par Amna Ben Belgacem le 25 janvier 2011 à 12:59
Des artistes de toutes les tendances et mouvances vont participer à créer un grand projet culturel, celui de la révolution, financé par le ministère du Développement régional et Local. Imaginons la chose:
Dans quelques mois, des voyagistes tunisiens vont proposer des circuits touristiques sur les traces de la révolution.
Le circuit commencera à Sidi Bouzid. La maison de Bouazizi devenue musée avec sa charrette de vente de légumes et fruits. Au musée, on présentera les premières vidéos de la révolution sur des écrans géants.
Les premières images, les premières interventions sur les chaines internationales des militants de la région. L’entrée au musée sera payante. Des souvenirs sous forme de mini-charrettes, des tee-shirts, des portes clés… seront proposés aux touristes. Une entreprise locale à Sidi Bouzid confectionnera ses articles de souvenirs. Une marque déposée « Révolution de la liberté » verra le jour.
Départ vers Regueb, la cité martyre qui a donné, en plein jour, le dimanche 9 Janvier 6 martyrs et autant de blessés.
A la maison du peuple, les visiteurs de la ville pourront visionner les vidéos et les images de la bataille avec les mercenaires du dictateur déchu. A la ville, connue par sa production agricole abondante, on mangera bio dans des restaurants du centre ville... toute une allée de restaurants sera aménagée par la municipalité.
Les touristes pourront passer la nuit chez les habitants, regroupés dans une association de maisons d’hôtes.
Départ vers Meknassy puis Menzel Bouzaine. Recueillement devant la place du premier martyr tombé sous les balles de la milice du président déchu. Visite des deux villes et départ vers Thala.
Thala, la ville martyre, la localité la plus touchée par les massacres. Les quatre coins de la ville parleront des atrocités commises, de l’injustice, de la peur,... Des espaces publiques et des boutiques privées offriront aux touristes la possibilité de suivre les jours du 9, 10 et 11 janvier. Rue par rue, coin par coin, on retracera l’histoire de la bataille dans l’espace et dans le temps.
A Kasserine, où 35 martyrs, selon les services hospitaliers, sont tombés sous les balles des mercenaires. Les cités populaires d’Ezzohour et d’Ennour seront le théâtre d’un grand boom de boutiques et de souvenirs de la révolution. Des jeux éducatifs, des bouquins, des bandes dessinées…
De Kasserine, les touristes partiront pour Gafsa, pour les uns et ses villes minières et pour bastions de la révolution à Makther et Bouruis et autres villes du Nord pour les autres.
Ceux qui partiront pour le Nord visiteront le Palais de Carthage devenu musée, la Place Bouazizi au centre ville, la Kassbah… Les villes côtières de la Tunisie, les cités populaires d’Ettadhamen, Kram.. seront associées à ce projet culturel.
Les touristes qui emprunteront la direction du Sud visiteront Gafsa et ses milles places de la révolte populaires avant de visiter Kébili et Douz et prendre connaissance de la bataille de ses jeunes face aux mercenaires de Ben Ali. Un safari dans le désert sera l’ultime étape de ce circuit, direction Sud.
webdo

tourisme postrevolutionnaire

Publié le 23/04/2011 à 18:34 par tourismetunisien-revolution Tags : image photos paysage patrimoine
tourisme post-révolutionnaire : déficit dégage !
Publié par KAIS El Ghoul le 14 février 2011 à 10:54
Lors de la conférence de presse organisée mercredi dernier, le ministre du commerce et du tourisme, Mehdi Haouas, a estimé le déficit dans le secteur du tourisme pour le mois de Janvier, à 40%.
Ce taux élevé est évidemment dû aux événements qui se sont déroulés dernièrement dans notre pays et l'instabilité qui y règne.
Cependant, le ministre a indiqué que le secteur emploie plus de 400 000 travailleurs et représente plus de 6% du PIB de la Tunisie. Mehdi Haouas a affirmé qu’il est nécessaire de lever le couvre-feu pour réanimer le secteur touristique. Il a ajouté, en présence de spécialistes du domaine, que la Tunisie doit retrouver une image de destination touristique haut de gamme qui possède un patrimoine culturel plus riche que celui de ses concurrents. Par ailleurs, les responsables des tour-opérateurs ont rassuré leurs clients en les informant de la reprise prochaine des activités pour la saison printanière. Certains d’entre eux vont procéder à des "promotions de crise" pour aider la Tunisie à dépasser ce moment critique.
Les internautes, de leur côté, ont commencé à promouvoir le tourisme tunisien sur les réseaux sociaux. Slim Chaker, secrétaire d'Etat auprès du Ministre du Tourisme et du Commerce chargé du tourisme au sein du gouvernement d'union nationale, a créé un événement public sur Facebook appelé "Tourim In Tunisia" qui comporte jusqu’à présent plus de 22 000 participants. D'ailleurs, une adresse mail est mise à disposition pour toutes les idées aidant à soutenir le tourisme tunisien.
Les graphistes et designers ont aussi montré leurs talents à travers des photos et images qui dévoilent la beauté du paysage tunisien comme ces illustrations de Hager Ben Jazia sous le slogan "Enjoy Tunisia ! Support Tunisia".
webdo

le tourisme fete la révolution

Publié le 23/04/2011 à 18:23 par tourismetunisien-revolution Tags : image news fete
| chawki.rouissi | 26 mars, 2011 à 20:55
La station balnéaire du port El Kantaoui, à Hammam-Sousse a abrité, samedi, un spectacle d’animation placé sous le signe : «le tourisme fête la révolution» et ce, à l’initiative de la délégation régionale du tourisme de Sousse, en vue de promouvoir l’image de la Tunisie post-révolution.
Plusieurs troupes musicales et de spectacles acrobatiques ont animé cette manifestation sur le quai du port offrant l’occasion aux touristes résidant à la station balnéaire de participer à la célébration de la révolution de la jeunesse tunisienne.
Avec l’amélioration de la situation sécuritaire dans la région, le secteur du tourisme à Sousse-El-Kantaoui, a repris de son dynamisme, ces derniers jours. Quelque 6 mille touristes séjournent, actuellement, dans les hôtels de la région.
La révolution tunisienne et l’écho favorable qu’elle a eu de par le monde ont encouragé des touristes de pays ne faisant pas partie des marchés traditionnels du tourisme tunisien à l’instar de l’Islande, du Canada et des Etats-Unis, à choisir la région de Sousse comme destination touristique.

 

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