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POLITIQUE- TOURISME



POLITIQUE- TOURISME

sonnette d'alarme de habib ammar

Publié le 03/07/2011 à 01:14 par tourismetunisien-revolution Tags : histoire cadre
Tourisme Tunisie : Habib Ammar tire la sonnette d’alarme !
 Publié le lundi 20 juin 2011
-- Tourisme Tunisie : Habib Ammar tire la sonnette d’alarme ! Le secteur touristique fait face à la plus grande crise de son histoire ! Ses impacts ayant dépassé ceux de la guerre du Golfe en 1991, les retombées des évènements du 11 septembre 2001 et ceux de la Ghriba à l'île de Djerba en 2002. Les chiffres annoncés au cours de la rencontre périodique de la cellule de communication au premier ministère à la Kasbah sont très alarmants ! Les revenus du secteur ont baissé, jusqu'au 10 juin 2011, de 51%, le nombre de nuitées a régressé au cours de la même période de 55,3% et le nombre d'arrivants a baissé de 41% ! L’été s’annonce difficile avec un volume de réservations en nette baisse ! Selon le directeur général de l'office national du tourisme Tunisien (ONTT), M. Habib Ammar, les réservations pour l'apogée de la saison estivale, juillet, août et septembre sont en baisse de moitié (52%) contre 70%, trois mois plus tôt. Le marché européen s'est rétracté de plus de moitié (53%) contre 41% pour le marché maghrébin, essentiellement composé de Libyens et d'Algériens. Les Britanniques ont modifié leur destination de vacances pour cet été. Ils seront, selon les réservations, 30% de moins en Egypte, 16% de moins en Tunisie. Le tourisme représente 7% du PIB tunisien et emploie quelque 400.000 personnes. Chaque année, environ 7 millions de touristes dont 2 millions de Libyens et un million d'Algériens séjournent en Tunisie. Le responsable tunisien met en cause, les couvre-feux, les émeutes, l'immigration clandestine vers Lampedusa et la révolution libyenne. Mais l'espoir est fort grand ! On pourra se rattraper au cours du 2ème trimestre de cette année, affirme le DG de l’ONTT ! Tout en ajoutant que les entrées de la saison estivale ne représente que 30% des entrées du secteur et que le deuxième semestre de chaque année génère entre 60 et 70% de ces revenus en plus de l'amélioration de l'indicateur des réservations à l'avance de près de 15% pour atteindre -55% contre -70% deux mois auparavant. Habib Ammar a affirmé en outre que le ministère de tutelle agit en coordination avec l'ONTT dans le cadre de plans de promotion diversifiés qui s'adressent aussi bien aux marchés traditionnels que maghrébins, lesquels auront un impact meilleur sur le tourisme tunisien au cours des années 2012 et 2013. wait and see !

record de voyages de houas

Publié le 16/06/2011 à 00:41 par tourismetunisien-revolution Tags : 2010 france news voyages
Le record de voyages de Mehdi Houas vs le record de baisses des touristes
Mercredi, 15 Juin 2011 07:00
 De mémoire, jamais un ministre du Tourisme n’a effectué autant de voyages à l’étranger que Mehdi Houas, l’actuel titulaire du portefeuille. Un véritable record qui devrait être inscrit dans les annales. Business News a calculé et a comptabilisé 17 voyages officiels à l’étranger, en moins de cinq mois, pour Mehdi Houas, sans compter les déplacements privés. La France a eu la part du lion des déplacements de M. Houas avec 6 voyages, suivie par l’Allemagne (2 voyages), l’Espagne (2 voyages), puis à raison d’une fois l’Italie, la Belgique, la Pologne, la Tchéquie, la Serbie, la Russie et l’Algérie (deuxième client de la Tunisie). Mehdi Houas n’envisage pas de s’arrêter et s’apprête à partir ce week-end vers le Kenya (via Paris normalement) pour assister à 90ème session du conseil exécutif de l’Organisation mondiale du Tourisme. L’essentiel, pour ne pas dire l’ensemble, de ces déplacements visait à booster le tourisme, bien que M. Houas est ministre du Commerce et du Tourisme et non pas uniquement du Tourisme où il y a un secrétaire d’Etat chargé du département en la personne de Slim Chaker. Quel est le rendement de tous ces voyages qu’aucun autre ministre n’a fait par le passé ? C’est à son Premier ministre, Béji Caïed Essebsi, de l’évaluer, mais on sait d’ores et déjà que les promesses du ministre formulées au début de son exercice, n’ont pas été tenues. La preuve par les chiffres des visites qui sont en nette baisse. Ce n’est pas entièrement de sa faute, c’est évident, mais il y a lieu de s’interroger sur l’efficacité de ces visites ministérielles à l’étranger si le résultat ne suit pas puisqu’on enregistre, cette année, un véritable record en matière de baisses des visites. Dans l’ensemble, les chiffres des fréquentations sur les 5 premiers mois de l’année sont en baisse de 41,7% avec 1,285 million de touristes en 2011 contre 2,205 millions de touristes durant la même période en 2010. Comparée à 2009, cette baisse est de 42,8%. A l’exception du « petit » marché marocain (11.000 visites), tous les marchés sont en baisse avec un pic de 80% comme c’est le cas de l’Espagne. Pour ce qui est des statistiques arrêtées au 31 mai 2011, voici les chiffres principaux comparés à la même période en 2010 : France : 229.566 en 2011 contre 471.149 en 2010, soit une baisse de 51,3%. Allemagne : 49.882 en 2011 contre 128.321 en 2010, soit une baisse de 61,1%. Grande-Bretagne : 62.519 en 2011 contre 110.768 en 2010, soit une baisse de 43,6%. Italie : 34.077 en 2011 contre 86.540 en 2010, soit une baisse de 60,6%. Belgique : 37.769 en 2011 contre 45.478 en 2010, soit une baisse de 17%. Espagne : 5483 en 2011 contre 27.412 en 2010, soit une baisse de 80%. Russie : 12.742 en 2011 contre 24.997 en 2010, soit une baisse de 49%. Pologne : 13.265 en 2011 contre 24.079 en 2010, soit une baisse de 44,9%. Tchéquie : 4331 en 2011 contre 6061 en 2010 (et 10161 en 2009), soit une baisse de 28%. Dans l’ensemble, le marché européen est en baisse de 53,5% (491.648 en 2011 contre 1,057 million en 2010). Par rapport à 2009, cette baisse est de 54,9%. Pour le marché maghrébin, on enregistre : - une baisse de 33,6% pour les Algériens (204.623 pour les 5 premiers mois 2011 contre 308.337 pour les 5 premiers mois 2010) ; - une baisse de 48,8% pour les Libyens (389.555 en 2011 contre 769.939 en 2010) - une hausse de 6,9% pour les Marocains (11.486 en 2011 contre 10.747 en 2010). Le marché nord-américain (Etats-Unis et Canada), il est également en baisse et ce de 52,7% (7356 en 2011 – 5 mois - contre 15.551 en 2010).

secteur sinistré

Publié le 10/06/2011 à 23:42 par tourismetunisien-revolution Tags : bonne roman article travail paysage voyages
webmanagercenter.com - 31 Mai 2011 05:00:00


Tunisie - Tourisme : Un secteur sinistré, et Mehdi Houas, un ministre volant non identifié
·         ParAmel Djait

·         En affirmant lors d’une conférence de presse au lendemain du 14 janvier que s’il ne remettait pas le tourisme tunisien sur pied en 4 semaines, il partirait, Mehdi Houas ne se doutait pas qu’il allait surfer sur la même mauvaise vague que l’ensemble d’un secteur qui dépérit. Il ne reste plus qu’à se demander pendant combien de temps encore avant de plonger ?
·         Dans la profession, les dents grincent, les factures s’amoncellent, le personnel est tendu et des dizaines de milliers d’emplois se sentent menacés. Les plus enthousiastes disaient qu’on ne peut faire une révolution et sauver une saison. Tout le monde s’y était presque fait à un détail près. L’une des principales revendications de la révolution est la dignité que procure le travail. Le secteur, aujourd’hui fortement menacé, retient sa respiration ou son souffle! Combien d’emplois va-t-il perdre à l’heure où la Tunisie avance à pas de géants vers les 700.000 chômeurs et où l’on découvre que près du quart de la population vit en dessous du seuil depauvreté?
Originaires des régions défavorisées du pays, nombre d’employés du secteur du tourisme sont des soutiens aux familles restées dans les régions. D’une manière ou d’autre autre, ils arrivaient à faire face aux grandes dépenses. «Cette année ce sera très dur pour toute la famille. Pour nous et pour ceux qui sont à l’intérieur. Nous nous rendons compte que l’année sera blanche. Comment allons-nous tous tenir jusqu’à la saison prochaine? Comment allons-nous survivre?», dit Mohamed, inquiet et désolé d’avoir été obligé d’annuler le mariage de sa jeune sœur.
L’impact d’une saison morose sape le moral et pèse déjà sur les portemonnaies. Les questions tombent en cascade: Quid desAlgériens? Les Tunisiens résidents à l’étranger (TRE) viendront-ils en masse cet été? Les tarifs sont-ils seulement étudiés à cet effet? Le marché local se mobilisera-il malgré le Ramadan et une situation -sécuritaire, économique et politique- instable? Le marché italien, amateur de haute saison, a-t-il encore les moyens de mettre en place une programmation? Les effetsLampedusa sont-ils passés? De tous les marchés émetteurs, pourquoi seuls les Français profitent d’attentions et de moyens avec des messages publicitaires conçus spécialement pour eux et sans prendre en compte les spécificités culturelles des autres pays européens? Investir sur des marchés plus réactifs aurait-il pu être une voie à creuser? Investir dans la mise à niveau du secteur et du tourisme intérieur, de proximité et régional, n’aurait-il pas été plus pertinent? La campagne de communication a-t-elle eu de l’impact? L’humour français aurait-il pu être généralisé à toute l’Europe?
Un ministre qui gère sans gérer…
Il va de soit que tous les regards se tournent vers Mehdi Houas, ministre du Tourisme et du Commerce. Alors que certains se demandent comment, en pareille situation, il peut gérer deux ministères clefs, celui-ci ne cesse ses allers et venues, multipliant voyages et interventions auprès des médias. Il avance inlassablement les mêmes propos enthousiastes qui font grincer les dents de beaucoup de ses compatriotes et auxquels les marchés émetteurs ne semblent pas très sensibles. Au vu des indicateurs, même un miracle en bonus du sourire de notre jeune ministre pourra très difficilement sauver l’été 2011!
Depuis quelques temps, les propos optimistes du ministre du Tourisme sont jugés intolérables et frisent le ridicule. La situation ne mérite-t-elle pas davantage de discernement et de concertation? Un ministre du Tourisme qui ne s’en tient qu’à la dimension promotionnelle de sa tâche peut-il faire face à autant d’attentes et de responsabilités? Un ministre n’est pas qu’un VRP surtout en temps de crise!
Dans la profession, on devient carrément allergique aux déclarations du ministre du Tourisme. Pour le président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), Mohamed Beljouza, la situation est alarmante. «De quoi parle-t-on? Le secteur est atteint d’une sinistrose gravissime. Le tourisme n’a jamais été aussi mal et la situation va en s’empirant. La profession ne trouve pas de vis-à-vis à qui s’adresser et l’administration semble démantelée. Le ministre n’a aucunement porté secours à la profession, et le secteur n’a pas bénéficié des avantages accordés à l’industrie ou à l’agriculture. Jusqu’à maintenant, il y a eu des initiatives dont beaucoup se sont avérées infructueuses. Comble de malchance ou mauvaise approche! Les faits sont là. A ce train là, nous coulons».
Si elles venaient à se confirmer, le report des élections va aussi plomber l’après-saison sur laquelle certains fondaient quelques minces espoirs. Tous redoutent que le secteur se retrouve, 9 mois et 60 millions de dinars après la révolution, dans le même marasme. Pire encore. Le tourisme tunisien serait-il en train de sombrer dans une situation de faillite, à moins que l’on ne considère qu’il y soit déjà et depuis longtemps!
Même si les plus optimistes estiment que cette crise va purger le secteur, se réjouissant que ne restent ceux qui ont les reins solides et les vrais professionnels prévoyants, ils omettent de préciser qu’il ne s’agit pas seulement d’une saison ratée. Les techniciens savent, dans le meilleur des cas, que ce sont au moins trois ans extrêmement difficiles qu’il va falloir affronter.
D’ailleurs, les propos maladroitement optimistes de notre ministre insolite et ceux brutalement alarmistes du patron de la profession grincheuse sont précisément témoins du paradoxe que vit le tourisme tunisien. Afin que le secteur fasse sa révolution, il faudrait que ces deux parties parviennent un jour ou l’autre à s’entendre. A moins que la première ne disparaisse au profit de la seconde, plus structurée, autonome et efficace. Une vraie mutation en perspective.
Pour le moment, nous en sommes loin. A ce jour, les dossiers avancent peu ou pas. Les équipes de l’administration sont démotivées voire exaspérées, les privés inquiets voire crispés et le reste des secteurs, qui interagissent avec le tourisme, pantois!
Pourquoi s’entêter à promouvoir alors que l’on observe sur le terrain une ambiance plombée par des grèves, des revendications sociales et un climat de tension et d’insécurité? Entre les services catering de Tunisair, la situation aux différents aéroports du pays, les grèves, l’ambiance dans les villes touristiques, on en vient à se demander pourquoi on continue à dépenser de l’argent pour faire venir des touristes avec des risques supplémentaires de mécontentements.
A ce paysage préoccupant se greffe une menace terroriste qu’il ne faut ni amplifier ni banaliser. Des mesures de contrôle ont été mises en place. Sont-elles systématisées? La profession est-elle sensibilisée à cela? Prévoit-on une campagne de communication spécifique pour rassurer les partenaires? Sans chercher à faire les oiseaux de mauvais augure, il est impératif de réfléchir à une communication adéquate pour ne pas encore faire les frais de la mauvaise gestion des crises. Une communication que nous n’avons jamais su faire et qui nous a toujours coûté cher. L’attentat de Djerba a emporté avec lui la moitié d’un million de touristes allemands qui, à ce jour, n’ont plus été réconciliés avec la destination Tunisie.
Pour le moment et pour revenir à un registre plus léger, il ne reste plus qu’à s’inspirer de Mehdi Houas, surtout quand il assure son «Oneman show». Alors qu’il est interrogé à Alger sur les garanties de sécurité offertes aux touristes, le ministre, «en se voulant rassurant sur le plan sécuritaire, s’est autorisé à plaisanter en se démarquant d’éventuels vols de sacs à main mais, a-t-il assuré, tout ira bien en matière de sécurité physique». Espérons-le! C’est en tous cas ce que reprend en masse la presse algérienne.
Fort de 60 millions de dinars et d’une situation révolutionnaire, il est important pour la survie du tourisme tunisien de trouver des solutions à la bonne heure même si la bonne humeur n’y est plus. Ce n’est qu’en ressoudant les équipes et en s’entourant de tous les intervenants du secteur qu’il reste encore peut-être une chance de trouver des solutions. La conjugaison des efforts pourrait favoriser de nouvelles perspectives. Reste à savoir si un ministre, qui n’est pas au fait des réalités du pays dans une conjoncture aussi difficile, peut y parvenir.

gouvernement et crise du tourisme

Publié le 10/06/2011 à 23:37 par tourismetunisien-revolution Tags : 2010 france roman background voyage maroc voyages
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: white; mso-outline-level: 2;">Tunisie. Crise du tourisme: que peut-faire le gouvernement?
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: white;">Lundi, 06 Juin 2011 07:48
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Les professionnels du tourisme se plaignent des retombées d’une «saison catastrophique», mais que peuvent-ils sérieusement attendre d’un gouvernement confronté à d’autres urgences?
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: white;">L’activité touristique accuse une baisse moyenne de 50% au cours des cinq premier mois de l’année, par rapport à la même période de 2010. Les professionnels du secteur parlent de «saison catastrophique», expression déjà utilisée par le ministre du Commerce et du Tourisme.
Au cours d’une conférence de presse, jeudi, à Tunis, Mohamed Belajouza, président de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (Fth), affirme que la situation générale dans le pays (instabilité, sit-in, grèves…), les retombées de la guerre civile en Libye et le manque de visibilité pour la prochaine période sont à l’origine de la «situation délicate» qui prévaut dans le secteur. L’intensification des flux de l’immigration illégale à partir des côtes tunisiennes vers l’île italienne de Lampedusa a brouillé davantage l’image de la destination Tunisie et provoqué un effondrement du marché italien, l’un des plus importants pour le tourisme tunisien.
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: white;">Menace sur les emplois
Comment, dans cette situation «catastrophique», avec des hôtels quasi-vides et des stations touristiques désertiques, préserver les emplois, directs et indirects, du secteur, estimés à 2 millions, dont près de 500.000 postes permanents ?, s’est interrogé M. Belajouza. Traduire: les hôteliers pourraient mettre à la porte un grand nombre de leurs employés. Chantage à l’emploi ? Non, simple constat d’une situation de plus en plus intenable.
Pour faire face aux pressions de cette conjoncture difficile, la Fth a demandé le soutien du gouvernement provisoire, notamment des facilités de paiement des factures de consommation de l’électricité et de l’eau, le rééchelonnement des dettes vis-à-vis de la Cnss et des banques et l’octroi d’emprunts saisonniers, à l’instar de ce qui a été décidé en faveur des agriculteurs et des industriels, a indiqué M. Belajouza. La Fédération attend toujours une réponse.
Comment se présentent les réservations pour la haute saison estivale? Sans surprise, M. Belajouza affirme ne pas attendre une grande amélioration, malgré les soutiens apportés par certains pays émetteurs, les tours opérateurs opérant sur la Tunisie et les nombreuses campagnes de publicité menées en Europe par l’Office national du tourisme tunisien (Ontt), dont le budget de communication pour 2011 a été multiplié par deux.
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: white;">Forte diminution des réservations pour l’été
Taher Saihi, président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (Ftav) n’est pas plus optimiste. Il déplore une diminution des réservations pour la saison de pointe de 50 et 60%, en comparaison avec l’année écoulée, les touristes ayant opté pour des destinations concurrentes en Méditerranée, telles que l’Espagne, la Grèce et la Turquie. Le Maroc, l’Egypte, le Liban, la Jordanie et la Syrie étant pénalisés eux aussi par l’image d’instabilité que donne aujourd’hui les pays sud-méditerranéens.
M. Saihi estime que l’amélioration de la situation est tributaire du soutien de l’Etat et de l’instauration de mesure d’urgence en faveur des hôteliers et des voyagistes. Il s’interroge, par ailleurs, sur le sort des correspondances envoyées au ministère du Commerce et du Tourisme. Ces correspondances ont été examinées, au cours d’une réunion ministérielle, le 22 avril, et une décision a été prise pour répondre aux doléances exprimées, mais elle n’a pas encore été publiée au Journal officiel de la république tunisienne (Jort), croit-il savoir.
Les agences de voyage sont dans l’incapacité de payer leurs salariés et de s’acquitter de leurs engagements; certaines sont même menacées de faillite, prévient M. Saihi, qui rappelle les principaux chiffres du secteur: 700 agences, offrant 10.000 directs et indirects.
Boubaker Bouzrara, représentant de la Fédération régionale de l’hôtellerie de  Sousse est allé, lui aussi, de son cri d’alarme. Les hôtels de la région traversent, eux aussi, une situation très délicate. Sur les 104 établissements de la région, 30 ont fermé leurs portes. La plupart essaient de réduire leurs pertes en lançant des offres spéciales en direction des touristes locaux. Le tourisme intérieur, on le sait, occupe la troisième place en nombre de nuitées (3 millions) après la France et l’Allemagne, mais devant l’Italie et la Grande Bretagne.
Les inquiétudes des professionnels sont bien compréhensibles, mais quelle est la marge de manœuvre du gouvernement provisoire?
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: white;">Que peut faire le gouvernement?
Ce gouvernement, qui hérite d’une situation économique et sociale pour le moins difficile, prévoit une croissance située entre 0 et 1%, soit deux à trois points de moins que ce qui était prévu. Il fait face à une situation explosive dans les régions, longtemps abandonnées et où les taux de chômage atteignent des moyennes incroyablement élevées (30 à 50%). Près de 700.000 chômeurs, dont 200.000 rentrés de Libye, attendent d’hypothétiques emplois. Les recettes du commerce extérieur sont en baisse. Les secteurs de l’énergie et des mines fonctionnent au ralenti, à cause des grèves et des sit-in. Et les prix de certains produits alimentaires subventionnés par l’Etat sont en hausse sur les marchés internationaux.
Face à ce tableau catastrophique, les doléances des hôteliers, dont on mesure la gravité, semblent (presque) anecdotiques.
Les professionnels du secteur, qui ont longtemps profité des largesses de l’Etat, des prêts bancaires et des facilités tout azimut, seraient bien inspirés aujourd’hui de chercher des solutions alternatives que celle de tendre (encore et toujours) la main au contribuable, confronté à d’autres urgences.

quelke sortie de crise?

Publié le 02/06/2011 à 23:52 par tourismetunisien-revolution Tags : article voyages
tourisme tunisien: quelle sortie de crise?
publié le 02/06/2011 par A.F
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Une conférence de presse a été tenue, ce matin, à l’hôtel Mechtel par MM. Mohamed Belajouza et Taher Saihi respectivement Président de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie (FTH) et Président de la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages (FTAV), dans l’optique d’apporter des éclaircissements relativement à la situation actuelle du tourisme tunisien. Journalistes et professionnels du domaine ont pris part à un débat mouvement 
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Un secteur « sinistré » et une situation touristique « catastrophique » ; c’est ainsi qu’a été décrit l’état général du tourisme actuellement en Tunisie. Malgré « l’élan de sympathie » dont a bénéficié la Tunisie après la révolution, M. Belajouza avoue n’avoir aucune « visibilité » quant au pic de la saison touristique de cet été. Les facteurs qui ont conduit à la fragilisation de la situation  du tourisme n’ont cessé d’être passées en revue allant des sit-in, des manifestations et du climat général à l’intérieur du pays jusqu’aux perturbations externes qui ont affecté le secteur. A titre d’exemple, M. Belajouza affirme que l’affaire Lampedusa a conduit à la chute du marché italien qualifié comme marché historique et partenaire stratégique.
La crise en chiffres
La situation est d’autant plus inquiétante que les chiffres avancés sont alarmants. En effet, 2 millions de Tunisiens vivent du secteur touristique. Leurs emplois sont toutefois menacés. A Sousse, un professionnel du secteur affirme que sur 104 hôtels dans la zone El Kantaoui, 30 hôtels sont fermés employant chacun aux alentours de 200 employés, ce qui donne un chiffre de 6000 emplois perdus.
La zone Djerba-Zarzis qui compte 76 hôtels, a connu la fermeture de 27 hôtels totalisant une perte de 3000 emplois conjuguée à un chiffre important d’emplois menacés.
Une sortie de crise en vue ?
« Arrêtons cette mascarade ! » s’est exclamé M. Jalel Bouricha. Le Président de la FTH Djerba-Zarzis souligne un véritable problème de communication dans le secteur. « On ne se concerte pas !» déplore-t-il. Les différents organismes publics et les différents acteurs du secteur doivent entrer en communication réciproque ce qui rendra la tâche plus facile.
Concrètement, M. Belajouza a demandé l’aide de l’Etat. Selon lui, les hôteliers n’ont jamais demandé un abandon de créances ou une aide financière. Ils ont simplement sollicité un rééchelonnement de leurs prêts bancaires et un paiement à échéances. Ils ont contacté le Ministère des Finances, la Banque Centrale… en vue d’une solution susceptible de sauver un secteur qui est déjà dans « le rouge ». Le tourisme intérieur serait-il la solution dans cet état de crise? Les hôteliers ont assuré que des tarifs très intéressants sont actuellement proposés au touriste tunisien afin de l'encourager à se rendre dans les hôtels et que l'activité hôtelière reprenne.

PDP- programme touristique

Publié le 26/05/2011 à 01:10 par tourismetunisien-revolution
Politique : Quel programme touristique pour le PDP ?
23.05.2011
 La stratégie politique du Parti Démocratique Progressiste (PDP) a été dévoilée vendredi 21 mai 2011à Tunis. Le volet touristique du programme électoral, intitulé «L’avenir commence maintenant», a porté sur plusieurs points. Soutenir le secteur touristique et lui rendre son dynamique étant les principaux points soulevés par le fondateur du parti, Ahmed Néjib Chebbi. Le secteur touristique est un secteur qui souffre encore et toujours. « Le lit tunisien est le lit le moins coûteux et sa rentabilité est 5 fois inférieure à celle pratiquée par les pays méditerranéens », a déclaré M. Chebbi. «Il est primordial de restructurer les crédits et examiner l’endettement du secteur», a-t-il ajouté. Il a, en outre, insisté sur la nécessité de réorienter les hôtels tunisiens vers une nouvelle stratégie qui s’adapte aux exigences et aux besoins des clients, notamment avec l’émergence de nouveaux désirs. De ce fait, il a été recommandé de rééchelonner les créances dues par les hôtels aux organismes publics (Steg, Sonede) et d’accorder des facilités bancaires aux unités rencontrant plus de difficultés. Le responsable a évoqué également une autre mesure qui ne manquera pas d’importance : il a insisté sur le fait que l’Etat doit prendre à sa charge le paiement du reliquat des cotisations sociales dues à la CNSS et ce pour l’année 2011. «1/5 de la population tunisienne vit du tourisme», a affirmé M. Chebbi.

nouvelles filières à prospecter

Publié le 02/05/2011 à 01:09 par tourismetunisien-revolution
nouvelles filières du Tourisme à prospecter
par Ministère du Commerce et du Tourisme-Tunisie, mercredi 6 avril 2011, 20:45


Les tourismes sportif et saharien sont des créneaux porteurs que la Tunisie peut développer pour promouvoir sa destination touristique et attirer une nouvelle catégorie de touristes, telle est l'idée centrale sur laquelle l'accent a été mis, lors d'une rencontre de presse, organisée, mercredi, à Tunis, par l'association française "Carthago" spécialisée dans le développement des tourismes sportif et saharien ainsi que l'écotourisme.
A cette occasion, un appel a été lancé pour travailler main dans la main et communiquer sur les différents produits touristiques (sahariens, sportifs, culturels, naturels à) qu'offre la Tunisie afin de préserver la destination touristique tunisienne.
Les participants à cette rencontre, organisée avec le concours du ministère du Commerce et du Tourisme, ont indiqué que le pays est riche de plusieurs potentialités touristiques qu'il est temps d'exploiter comme il se doit.
Il s'agit, notamment, des produits écologiques que recèlent les différentes régions, du pays; le désert, les réserves naturelles, les barrages, les parcs nationaux, les produits agricoles…
"La Tunisie est un gisement très riche s'agissant de l'activité écotourisme", a indiqué Mme Amna Charfi, spécialiste dans le domaine de l'écotourisme, ajoutant que ce créneau est à même d'impulser le secteur et "ne cotte pas cher".
Le tourisme écologique, a-t-elle dit, est très récent dans le pays, et il est temps de se réconcilier avec la nature. Parmi les activités à développer dans ce domaine, elle a évoqué le "Bird watching" (observation des oiseaux).
Elle a fait remarquer, dans ce contexte, que la Tunisie peut exploiter les couloirs de migrations des oiseaux (cigognes) qui traversent le pays par le Cap Bon, affirmant qu'un million de britanniques sont des "bird watchers".
A ce titre, la Tunisie peut, d'après Mme Charfi, tirer profit de sa proximité géographique de l'Europe pour drainer cette clientèle potentielle et développer cette activité.
Il y a, en effet, lieu d'attirer les touristes qui cherchent à découvrir les espèces rares (oiseaux du désert, reptiles, antilopes), d'exploiter les potentialités dans les réserves naturelles, le désert et les parcs nationaux et de développer ainsi "le tourisme nature". Cette activité est très rentable, a-t-elle dit, un touriste pouvant payer jusqu'à 200 euros pour observer une espèce rare pendant quelque temps.
Une autre activité touristique dénommée "l'agro-tourisme" qui allie tourisme et agriculture peut également être promue en Tunisie, et ce à travers l'organisation d'évènements touristiques (cueillette et transformation des produits agricoles, sciences de dégustation et vente des produits directement aux touristes).
Concernant le tourisme sportif, M. Tahar Ayachi, historien et vadrouilleur, a indiqué que l'activité sportive (marathon, rallye, course…) est une filière qui réunit à la fois le sport, le tourisme et la rencontre avec la nature.
Parmi les moyens à même de développer cette activité, l'organisation de marathons dans le désert et la préparation de repas traditionnels, a ajouté M. Ayachi.
De son côté, M. Taieb Bouhjar, représentant du ministère du Tourisme, a fait savoir que les activités sportives, culturelles, écologiques… font partie de la stratégie du développement touristique.
Ces filières, a-t-il précisé, génèrent des entrées en devises et contribuent à étaler la saison touristique, indiquant toutefois que "le plus important maintenant" est d'assurer la sécurité du pays, l'une des principales attentes des touristes pour visiter le pays.
M. Azdine Ben Yacoub, président de l'Association Carthago a mis l'accent sur l'importance des événements sportifs dans la promotion du tourisme et les spécificités du pays, rappelant que l'organisation d'un marathon de ville est un signe de confiance pour les touristes parce qu' "un pays qui court est un pays sécurisé".
Il a, par ailleurs, présenté le programme de l'association "Carthago" pour 2011 lequel comprend notamment l'organisation du 1er trophée de pétanque dans le désert "trophée du jasmin", du 7 au 10 avril à Tozeur auquel prendra part une délégation française de journalistes et de personnalités du sport, de la télévision et du spectacle.
Les autres manifestations programmées sont le 9ème festival international des sports du 17 au 24 avril à Djerba, le semi-marathon et 10 km pour tous au mois de mai à Hammamet, le 7ème marathon des oasis (Tozeur-Douz-Tataouine-Djerba) du 13 au 20 novembre et la 2ème évasion à Tataouine "week-end trail" du 29 décembre au 2 janvier 2012.

interview houas-le figaro

Publié le 02/05/2011 à 00:55 par tourismetunisien-revolution Tags : histoire mer patrimoine
 

 Depuis le début de l’année, la fréquentation touristique a chuté de 45%.Pensez-vous que les touristes vont  revenir cet été ?
Le premier trimestre a été très mauvais, avec seulement 450 000 touristes, mais il ne représente que 10% de l’activité  annuelle. Pour cet été, nous constatons un recul des réservations de 80%, ce qui est normal. Les familles, qui réservent le plus tôt leurs vacances, avaient besoin d’être rassurées. Aujourd’hui, la sécurité n’est plus une question. Je suis convaincu que nous pourrons, en maintenant nos efforts,  atteindre 60% de la fréquentation de l’année dernière.

Comment allez-vous encourager les  touristes à revenir ?
Nous lançons une campagne de promotion sans précédent de 30 millions d’euros, financée par la Tunisie et les professionnels tunisiens du tourisme. La Tunisie, c’est le soleil et la mer, mais c’est aussi un pays qui a 3000 ans d’histoire et une grande richesse culturelle méconnue. Nous avons sept sites classés par l’Unesco au patrimoine de l’humanité. C’est plus que l’Egypte. Qui connaît la ville romaine Sbeitla qui abrite l’un des sites antiques les mieux conservés du pays ? Le gouvernement de Ben Ali décourageait les touristes de sortir de leur hôtel.

C’est fini. Nous voulons au contraire encourager la découverte de notre histoire et la rencontre avec le peuple tunisien, qui a une longue tradition  d’accueil.


Allez-vous développer un autre style de tourisme, plus haut de gamme ?


Nous continuerons d’offrir le meilleur rapport qualité-prix de la méditerranée. Cependant, la Tunisie a bien plus à offrir. Cette année, nous disons au touriste qui avait l’habitude de rester dans son hôtel à manger une cuisine européanisée qu’il peut découvrir la Tunisie et les Tunisiens. Nous allons l’inviter à découvrir notre cuisine  traditionnelle et notre artisanat trois fois millénaire.


Quels sites et quelles activités souhaitez-vous mettre en avant ?


Nous avons déjà identifié, avec le ministère de la culture, une douzaine de sites patrimoniaux à l’intérieur du pays que nous pouvons simplement et rapidement raviver avec des sons et lumière. Nous allons aussi développer les maisons d’hôte et de charme, encourager les journées de découverte en 4x4 et développer les excursions dans le centre du pays, où, pour le moment, seuls les touristes initiés vont. Nous voulons aussi attirer une clientèle de jeunes qui aiment faire la fête et qui ne venaient pas en la quasi absence de vie nocturne : les bars fermaient tôt, le coût de l’alcool était prohibitif… Dès le mois de juin, nous souhaitons par exemple organiser une grande fête avec les meilleurs DJ s’étendant sur  plusieurs kilomètres de plage.


La Tunisie manque-t-elle d’infrastructures touristiques ?


Nous avons 800 hôtels qui accueillent chaque année 7 millions de touristes. Mais il faut mieux valoriser nos spas, qui sont nombreux, et multiplier les golfs, les casinos et les restaurants pour une clientèle haut de gamme. Beaucoup de grands groupes internationaux sont venus me voir et m’ont confirmé qu’ils sont prêts à venir ou à revenir avec des projets très ambitieux. Le groupe Accor inaugure prochainement deux hôtels et il est prêt à se développer encore plus dans la nouvelle Tunisie. Four Seasons et Hilton vont aussi revenir en force. J’ai également rencontré le vice ministre du commerce chinois qui est fortement séduit à l’idée de construire en  Tunisie le premier complexe 6 étoiles d’Afrique !
Le Figaro – Samedi 30 avril 2011






































débat-slim chaker_ professionnels

Publié le 02/05/2011 à 00:39 par tourismetunisien-revolution Tags : pub image news animation
Première sortie officielle de Slim Chaker face aux professionnels : « nous n’avons pas de pétrole mais nous avons du tourisme »

 26.01.2011

Première sortie officielle de Slim Chaker face aux professionnels : « nous n’avons pas de pétrole mais nous avons du tourisme »" />

C’était, en quelques sortes, le baptême du feu pour le nouveau secrétaire d’Etat au Tourisme. A l’occasion d’une table ronde interprofessionnelle organisée par notre site sur le thème de la situation préoccupante que traverse actuellement le secteur, Slim Chaker a pris part à la rencontre pour écouter les professionnels du tourisme débattre de leur situation mais aussi pour répondre à certaines de leurs préoccupations urgentes. Morceaux choisis.

Couvre-feu : A un professionnel qui souhaitait des explications sur la date éventuelle de la levée du couvre-feu, M. Chaker a déclaré que si la situation se calme, et à la lumière de la reprise progressive des cours dans les écoles, les collèges, les lycées puis les universités, il sera levé le plus rapidement possible pour permettre une activité normale et pour rassurer aussi bien les citoyens tunisiens que ceux qui viendraient en Tunisie pour une raison ou pour une autre. « Nous sommes tout à fait conscients des enjeux, il ya aussi l’industrie ». En conséquence, entre tourisme et industrie, ce serait aujourd’hui 1 million d’emplois qui travaillent sur l’économie internationale. « Il ya un édifice qui est encore fragile, qui est celui de la démocratie et de la liberté, et nous n’avons pas le droit de prendre le moindre risque sécuritaire tant par rapport aux Tunisiens qu’au monde entier ».

Open Sky : y a-t-il maintien de la décision prise par l’ancien pouvoir ? Réponse du secrétaire d’Etat : « Au niveau du gouvernement, nous n’avons franchement pas parlé de tout ça vu les urgences, mais les engagements seront tenus, sauf s’il ya des données nouvelles. Il y a le principe de la continuité de l’Etat valable dans tous les pays du monde ».

Budget 2011 : « il n’y aucune raison de toucher au budget qui a été fixé pour l’année 2011 et on travaillera dessus jusqu’à preuve du contraire. »

Animation : « si vous voulez faire de l’argent, il faut faire de l’animation qui a tant fait défaut à la Tunisie. Au cours des 4/5 dernières semaines, j’ai découvert des gens extraordinaires : des bloggers, des jeunes rappeurs, des troupes de théâtre, des caricaturistes… La Tunisie a montré au monde entier une force inouïe et une capacité d’invention créatrice qui font honneur. Je vous invite à encourager ces jeunes qui ont contribué à cette révolution en les ramenant pour faire des spectacles aux touristes, en proposant des pièces de théâtre qui ont été durant des années interdites en Tunisie pour qu’ils se fassent connaître, etc. »

Les relations entre l’administration et la profession : « Je suis prêt à me mobiliser immédiatement toute une journée pour vous. Quand j’ai pris mes fonctions au ministère du Tourisme, j’ai annoncé que nous ne ferions plus rien tous seuls. C’était ma première décision. Deuxième décision : on ne met pas les professionnels devant le fait accompli mais au contraire, on les associe pour qu’ils soient à nos côtés au stade de la réflexion. Troisièmement : adapter ce qu’on peut faire à ce qu’ils peuvent nous dire ».

La place du tourisme dans le gouvernement de transition : « Je suis avec vous et tout le gouvernement l’est aussi parce que le secteur du tourisme est un secteur vital pour la Tunisie ; nous n’avons pas de pétrole mais nous avons du tourisme ».

L’image actuelle de la destination : « La chance de la Tunisie aujourd’hui à l’international, c’est qu’elle a une image qui est au Top. Comment la protéger ? Comment la conserver ? Nous avons fait quelque chose d’exceptionnel : une révolution par les jeunes, avec les nouvelles technologies, sans leadership politique, sans armée etc. C’est une leçon de stratégie de simplicité et d’espoir au monde entier, maintenant, nous ne devons pas décevoir tous ceux qui se sont battus pour ça.

levée des restrictions sur tunis

Publié le 02/05/2011 à 00:27 par tourismetunisien-revolution Tags : france voyage news pub annonce infos voyages
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Le CETO lève les restrictions de voyage sur la Tunisie… en attendant le Quai d’Orsay

 08.04.2011

Le CETO lève les restrictions de voyage sur la Tunisie… en attendant le Quai d’Orsay" />

La table ronde sur le thème du tourisme tunisien organisée aujourd’hui à la mairie de Paris a été couronnée par une annonce importante : le CETO (le Cercle des tour-opérateurs français) a pris la décision de lever toutes les restrictions sur les voyages en Tunisie.

La rencontre, tenue à l’initiative de Bertrand Delanoë, maire de la capitale française, a enregistré la participation du ministre du Commerce et du Tourisme, Mehdi Houas, du directeur général de l’ONTT, Habib Ammar, du directeur de la promotion et du marketing à l’ONTT, Férid Fetni, et de la représentante de l'ONTT pour la France, Amel Hachani, qui avait convié une trentaine d’opérateurs et de journalistes français pour la circonstance.

Reste maintenant à attendre que le ministère des Affaires étrangères français officialise cette levée de restriction afin que les touristes français puissent de nouveau réintégrer la Tunisie dans leurs programmes de vacances.
Boris Boillon, l’ambassadeur de France en Tunisie, devrait intervenir dans ce sens auprès de son département.
La dernière recommandation en matière de voyage du Quai d'Orsay remonte au 15 février 2011 et n'a pas été mise à jour depuis cette date. Il y est encore stipulé que "la situation sécuritaire s’améliore en Tunisie sans être totalement stabilisée. Il reste déconseillé de se rendre dans l’intérieur du pays. Des séjours sur la zone côtière et dans l’île de Djerba ne sont désormais plus contre-indiqués".

relancer le tourisme français

Publié le 26/04/2011 à 23:57 par tourismetunisien-revolution Tags : france voyages patrimoine
7-03-2011
Une feuille de route pour relancer le tourisme français en Tunisie
AfricanManager

A la suite du déplacement de Christine Lagarde , ministre  français de l’Economie, des Finances et de l’Industrie et de Laurent Wauquiez , ministre auprès du ministre d''État, ministre des Affaires étrangères et européennes, le 22 février dernier, Frédéric Lefebre , secrétaire d’État français chargé du Commerce, de l’artisanat et des PME s’est rendu, le 2 mars en Tunisie , accompagné des présidents des organisations professionnelles des tour operateurs et des agences de voyages. Il s’est entretenu avec Mehdi Haouas, ministre du Commerce et du tourisme pour lui confirmer le soutien de la France et permettre à la Tunisie de retrouver rapidement son niveau d'activité touristique à l'approche de la saison estivale.
Le secrétaire d’Etat français  a bien voulu nous accorder l’entretien que voici :
Que faudra-t-il attendre de votre visite dans la Tunisie d’après le 14 janvier ?
J’ai visité  la Tunisie, la première fois quand j’étais adolescent, j’adore ce pays, et j’ai bien admiré  la révolution tunisienne, qui fait de la Tunisie une nation pionnière dans ce qui se passe actuellement dans d’autres pays.
Cette visite s’inscrit dans la stratégie de la promotion du tourisme tuniso-français. Car il est essentiel d’améliorer l’artisanat, le commerce, le tourisme ; c’est très important de  collaborer ensemble, on va s’employer  à faire bouger ce secteur endommagé depuis le 14 janvier 2011.Nous allons améliorer ensemble  les prestations  hôtelières.
La France  confirme sa volonté d’der la Tunisie dans sa mission de rassurer les touristes français pour les faire revenir en Tunisie.
Egalement, les autorités françaises désirent aider la Tunisie dans sa démarche de relance économique. D’autant que  la situation du tourisme en Tunisie ressemble celle de la France, dans la mesure où la France draine beaucoup de touristes alors qu’en termes de chiffre d’affaires, elle est supplantée par l’Espagne, comme la Tunisie.
On veut travailler ensemble sur la valorisation du patrimoine et faire évoluer l’image du touriste qui venait seulement pour rester à l’hôtel, pour la plage et le soleil.
En quoi consistent les mesures prises pour sauver la saison printanière et estivale ?
Depuis la levée des restrictions de voyages, les tour -opérateurs  misent plus que jamais sur les petits prix pour inciter leurs clients à repartir et éviter un désastre économique. Le tourisme concerne tellement d'emplois que ce serait une catastrophe en termes de croissance qu'il y ait une chute brutale dans les semaines et les mois qui viennent.
Il faut relancer le secteur. L'an dernier, 1,4 million de touristes français ont passé leurs vacances en Tunisie, soit  20 % du total.
Tout ce qu’on peut faire, c’est soutenir le tourisme tunisien. J’ai eu l’occasion de m’entretenir  avec Mehdi Haouas, ministre du Commerce et du Tourisme pour trouver des solutions plus efficaces qui vont améliorer et renforcer  la saison, surtout que les mois de janvier et de février ont enregistré une chute remarquable. J’ai déjà invité le ministre tunisien à se rendre à Paris pour renforcer les échanges et la coopération entre les deux pays sur les questions de l’apprentissage et sur les bonnes pratiques en matière de développement de l’artisanat et la promotion du savoir-faire des artisans.
En outre, j’ai examiné avec les acteurs du tourisme français comment soutenir  la Tunisie, et ce à travers des programmes ambitieux dans le but de valoriser une campagne touristique.
Avez-vous visité quelques espaces touristiques en Tunisie pour examiner  la situation sur le terrain ?
J’ai visité un centre de formation professionnelle des métiers de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme ;  c’est un exemple concret de la coopération que la Tunisie et la France mettent d’ores et déjà en œuvre en matière de formation professionnelle et de tourisme.
Je vous rappelle que je suis venu en Tunisie avec plusieurs patrons du secteur de tourisme pour nous édifier sur  le vrai visage de ce pays et améliorer les prestations afin de trouver des solutions efficaces pour redémarrer la saison printanière.
Il est primordial d’améliorer les services hôteliers pour attirer les touristes français, surtout que  plus qu’un million de Français ont  admiré la révolution de ce peuple qui a relevé la tête avec un moral essentiel et  montré sa force et sa dignité pour réaliser sa liberté et sa démocratie.
Nous avons exprimé notre engagement à garantir tous les moyens à même de permettre le redressement de la situation du secteur touristique tunisien, d'autant plus que le pays représente la première destination hors Europe pour les touristes français.
Nadia Ben Tamansourt


tourisme sous ben ali

Publié le 26/04/2011 à 23:37 par tourismetunisien-revolution Tags : blog chez france article soi livre mer argent voyage hiver divers annonce prénom internet livres voyages
Jeudi 14 avril 2011 4 14 /04 /Avr /2011 06:58
En Tunisie, le tourisme devient une mécanique infernale qui brise le pays

Djerba, Hammamet, Nabeul :  la mer, le sable fin, les palmiers... L'hiver approche, l'envie d'ailleurs se fait sentir. Parmi les destinations les moins chères : la Tunisie. Et pourquoi pas ? Nicolas Sarkozy et François Fillon y multiplient les voyages depuis 2007. Comme près d'un million de Français chaque année, vous vous préparez à réserver un petit séjour tout compris en hôtel-club sur la côte tunisienne.

Le régime de Ben Ali, une dictature ? Ah ! S'il fallait voyager uniquement dans les pays démocratiques, on ne bougerait pas de chez soi... Et puis, si cela peut rapporter un peu d'argent à ces pauvres Tunisiens....

Depuis le début des années 2000, c'est malheureusement l'inverse qui se produit : chaque voyage, chaque réservation, contractée à des prix de plus en plus discount, contribue un peu plus à rendre la vie impossible à plusieurs millions de Tunisiens




Par quel système pervers, ce que l'on pourrait juger comme un transfert de devises bienfaisant pour l'économie locale, se transforme-t-il en une spirale infernale qui plombe l'économie d'un pays tout entier ? «Pour fonctionner, le système touristique tunisien, qui reste très bas de gamme, s'est engagé dans une course à la baisse des prix, explique la chercheuse au Centre d'études et de recherches internationales (CERI), Béatrice Hibou, auteur de l'ouvrage livres/beatrice-hibou/la-force-l-obeissance-economie-politique-la-repression-tunisie_9782707149244.html">La Force de l'obéissance – économie politique de la répression en Tunisie
. Cette baisse continue des prix est conduite sous la pression notamment des tour-opérateurs qui ne cessent de faire jouer la concurrence avec d'autres destinations. Les hôteliers ont trois ressorts: proposer des services de qualité de plus en plus médiocre, jouer sur les salaires et ne pas rembourser les dettes contractées auprès des banques et de l'Etat. C'est le plus souvent ces deux derniers ressorts qu'ils utilisent, ce qui a un effet désastreux sur l'économie tunisienne, et sur les Tunisiens.»     
«8 mois sur 12, le produit n'est pas rentable.»
Tout partirait donc des tour-opérateurs, de ces voyagistes qui imposent sans cesse des prix de plus en plus bas, qui fixent le prix du «package», comprenez du voyage tout compris. « Cette idée de course au prix bas est fausse, se défend pourtant Sébastien Boucher, directeur marketing chez Marmara, numéro un français sur le marché tunisien avec 35 % de parts de marché. Tout dépend de la saison : un package de 190 euros en basse saison, disons en janvier, pourra monter à 600 durant l'été. Les prix sont adaptés à la loi de l'offre et de la demande. Il faut bien dire que 8 mois sur 12, le produit n'est pas rentable.»

Dans ces conditions, comment Marmara s'assure-t-il, bon an mal an, de ses 330.000 «packages», son chiffre d'affaires annuel de 540 millions d'euros, pour 18 millions de résultat net (en 2008, pour l'ensemble des activités du groupe)?
Publicité pour les séjours en Tunisie de Marmara© DR
Grâce à son «modèle atypique» que le directeur marketing Sébastien Boucher, décrit comme suit : « Nous prenons beaucoup de risques, notamment sur le nombre de chambres que nous prenons à l'avance chez l'hôtelier. Nous avons en outre huit unités hôtelières, avec lesquelles nous sommes sur des contrats de location-gérance de 8 ans à 10 ans, pendant lesquels on loue toute l'année, toutes les chambres. Pareil pour les vols : en hiver, nous en faisons partir 20 par semaine depuis la France, 40 en été. Des avions qui décollent, quoi qu'il arrive, et qu'il faut remplir !»

Un voyage chez Marmara se décompose donc ainsi : sur un «package» de 600 euros, 100 restent en France : 75 partent en coût de distribution (ventes sur Internet, agences de voyage classiques) et 25 euros en moyenne constituent la marge de Marmara. Le reste : 50% pour l'«aérien», 25% pour la location d'hôtel, 25% pour les salaires, la nourriture, les frais divers.

Un peu plus de 100 euros donc pour l'hôtelier, pour un séjour de sept nuits en pleine saison, tout compris. Pas suffisant ces derniers temps, à les entendre. D'autant que «booker» ne veut pas dire payer : si un tour-opérateur réserve 100 chambres dans un hôtel, et ne trouve au final que 80 clients, il réglera à l'hôtelier le prix de 80 chambres.

Les «machines de guerre» des tour-opérateurs

Gérant depuis le début des années 2000 d'un hôtel sur la côte qui appartient à un groupe de tourisme tunisien, Hassan – qui demande à ce que l'on change son prénom – décrit sa situation comme «intenable. On me demande de faire une marge à deux chiffres, tout en m'imposant une baisse de plus de 10% du prix des chambres chaque année, et cela depuis 5 ans. On me réserve toujours beaucoup de chambres, mais on en paie de moins en moins,  parce qu'on a eu moins de clients. Alors, forcément, moi je paie moins derrière, et j'emploie moins de personnel...»

La force de l'obéissance
La force de l'obéissance© Béatrice Hibou/Editions La découverte
Aucun chiffre précis ne circule sur les faillites des entreprises tunisiennes de tourisme, ni sur celles des hôteliers, tant le secteur est sensible : en 2008, il contribuait pour près de 7% au PIB tunisien, sans compter les «effets d'entraînement» sur des secteurs comme l'artisanat, le bâtiment... Mais le phénomène existe, les voyagistes ne le nient pas. Comment expliquer alors de telles difficultés, sans interroger les pratiques des tour-opérateurs ? «Je ne sais pas, je ne suis pas spécialiste, rétorque le directeur marketing de Marmara, Sébastien Boucher. Et je ne sais pas comment fonctionnent nos concurrents. Mais la tendance, c'est de baisser les prix, c'est sûr. Nous, encore une fois, nous arrivons à fonctionner parce qu'on prend beaucoup de risques.»


Responsable commercial et marketing d'une société tunisienne de gestion hôtelière (quatre hôtels en gérance, dont deux à Hammamet), Slah livre un témoignage très différent : «Ces dernières années, nous constatons une très grande pression de la part des grands voyagistes, et des moins grands, sur ces marchés, une pression qui ne cesse de faire baisser la marge bénéficiaire des hôtels et même des agences de voyages tunisiennes. Nos relations de partenariat avec les tour-opérateurs sont donc loin d'être équilibrées ! Les tour-opérateurs refusent les augmentations nécessaires à l'hôtelier pour financer les services adéquats... Bref, tout est fait pour inciter l'hôtelier à renoncer à une partie du prix.»


«Des machines de guerre.» C'est ainsi que le consultant en tourisme et professeur-associé à HEC Lausanne,  Francis Sherly, qualifie cette pression constante des tour-opérateurs sur les prestataires tunisiens. «Avec la crise, chaque tour-opérateur essaie de trouver des solutions qui lui permette de passer raisonnablement le mauvais moment qui s'annonce ces prochains mois, analyse-t-il. De fait, les tour-opérateurs mettent sur le marché de véritables "machines de guerre" en espérant tenir le coup. On essaie de vendre à des prix sans cesse plus bas. Cette tendance va très clairement conduire d'un côté à la disparition à terme des agences de voyage. De l'autre, cela entraîne une grosse pression sur les prestataires locaux, sur les hôteliers. C'est très préoccupant. Ceux qui ont massivement parié sur les petits et moyens budgets, comme c’est beaucoup le cas en Tunisie, ceux-là se retrouvent en grande difficulté. Car désormais, les petits budgets ne peuvent plus partir. Dans ce contexte, les hôteliers n’ont pas d’autres choix que d’accepter le diktat des tour-opérateurs.» 

slim chaker en egypte

Publié le 26/04/2011 à 22:57 par tourismetunisien-revolution Tags : travail
Que fait Slim Chaker en Egypte ?
25.04.20110
 Le secrétaire d’Etat au Tourisme, Slim Chaker, est actuellement en visite de travail à Charm El-Cheikh. Il y représente la Tunisie à l’occasion d’un colloque portant sur le tourisme arabe organisé sous l'égide de la ligue des Etats arabes et l'organisation arabe du tourisme (OAT). Slim Chaker y a eu l’occasion de rencontrer ses homologues d'Egypte, de Jordanie et de la Palestine ainsi que le président de l'Organisation arabe du tourisme (OAT). Avec le ministre du Tourisme de la Jordanie, il a été décidé d'organiser un prochain séminaire conjoint entre les professionnels tunisiens et jordaniens afin de développer les flux touristiques entre les deux pays. Quatre émissions de télévision sur le tourisme tunisien devraient être diffusées sur le réseau de l'Union arabe des producteurs des programmes (UAPP) qui comprend plus de 70 chaînes satellitaires arabes, 15 chaînes internationales et 2500 sites WEB. Pour peu que l’idée ne tombe pas aux oubliettes aussi vite qu’elle a été annoncée.

omt-dissuade de brader la tunisie

Publié le 23/04/2011 à 22:17 par tourismetunisien-revolution Tags : image bonne message revenu patrimoine
      
  
Tourisme, l’OMT dissuade de brader la destination Tunisie
Taleb Rifai, secrétaire général de l’Organisation Mondiale du Tourisme dont le siège est à Madrid, est en visite en Tunisie accompagné par des journalistes de plusieurs pays européens. Il a donné ce matin une conférence de presse aux côtés de Mehdi Houas, ministre du Tourisme.

En prélude, le ministre tunisien est revenu sur la situation sécuritaire en Tunisie  qu’il estime ne plus être un problème. «Il ne faut plus parler de sécurité, parce que la situation est normale. Elle n’est pas plus inquiétante que la situation dans n’importe quel pays européen », a-t-il dit.

Avec Taleb Rifai, il a été décidé de trois grands rendez-vous pour relancer le tourisme en Tunisie. Il s’agit de réunir dès à présent un workshop pour décider d’un plan de relance qui sera étudié à Madrid. Le deuxième rendez-vous est la tenue d’une grande conférence, qui aura lieu dans 3 ou 4 semaines sous l’égide de l’Office National du Tourisme Tunisien. La troisième rencontre est prévue pour le mois de septembre ou octobre de cette année, et il s’agira d’un symposium mondial du tourisme qui réunira tous les professionnels internationaux du secteur. Par ailleurs, l’OMT dépêchera ses experts pour accompagner les professionnels tunisiens, dans cette période critique.

«Le peuple tunisien n’a jamais manqué de nous faire ressentir la chaleur et l’hospitalité. Ces journalistes venus de Madrid pour découvrir la Tunisie post-révolution sont un message clair au Monde entier que la Tunisie est notre première destination en Méditerranée et que la soutenir est très important », dit le secrétaire général de l’OMT. Il a également signalé que l’objet de sa présence en Tunisie est la discussion des aspects politiques et techniques pour faire redémarrer le tourisme, en précisant que « c’est une période difficile et pleine de défis ». Il exprime toutefois son optimisme quant à l’avenir du secteur : «On s’attend à ce que les perspectives soient meilleures à court et à long terme. Avec une société ouverte et démocratique le climat des affaires sera mieux, j’en suis convaincu », a-t-il précisé. Il a rassuré que l’OMT se tiendra aux côtés de la Tunisie pour montrer que « c’est un pays merveilleux ». Il a appelé toutefois à ce que les efforts soient conjugués pour tirer le meilleur profit des richesses qui caractérisent la Tunisie, comme son patrimoine folklorique, archéologique et culturel.

«Ce n’est pas une bonne idée que de brader les prix, mais il faudrait penser à des offres promotionnelles, comme offrir des nuitées gratuites, ou des voitures de location à partir d’un certain package, il faut penser à des offres attractives qui pourraient séduire le touriste », conseille-t-il. Il a aussi encouragé à inviter de grandes personnalités étrangères influentes accompagnées de leurs familles, pour qu’elles constatent d’elles-mêmes que la situation en Tunisie est redevenue normale. Il a ajouté qu’il faut que la Tunisie lance une campagne commerciale agressive sur le plan international, pour attirer l’attention : «  Par exemple, il y a 10 ou 15 ans, les autorités américaines auraient dissuadé leurs citoyens d’aller en Tunisie, ou en Egypte. Maintenant les choses ont changé, les citoyens à travers le monde sont devenus plus cultivés, plus au courant de ce qui se passe ailleurs, les nouvelles technologies le permettent. Alors les gens peuvent se faire leur propre opinion de ce qui se passe ailleurs », dit-il. Il propose que la Tunisie se penche sur ses propres particularités, pour faire concurrence aux autres destinations.

Pour sa part, Mehdi Houas a exprimé la volonté du ministère de développer le tourisme intérieur, qui ne représente que 7% du total des recettes du secteur, et d'éviter de brader les prix qui pourraient donner une mauvaise image de la destination Tunisie. Selon lui, vendre la destination à bas prix, pourrait inquiéter les potentiels touristes qui choisiront une destination aux prix plus cohérents. « Quand je suis allé à Berlin, j’ai dit aux TO que l’on devrait au contraire augmenter les prix de 15% pour encourager la révolution tunisienne », ajoute le ministre. Il a rappelé que lors de la première guerre du Golfe, la Tunisie a connu une pareille crise, les prix ont été alors bradés, et jusqu’à ce jour, la Tunisie n’a pu se débarrasser de la réputation de destination à bas prix.
 Source:www.gnet.tn 
  
Date: 20-04-2011

conference de presse du ministre

Publié le 23/04/2011 à 21:59 par tourismetunisien-revolution Tags : image france travail divers internet
Conférence de presse du ministre du Commerce et du Tourisme Tout pour relancer le tourisme tunisien • La Russie lève son embargo sur la destination Tunisie • Une importante campagne publicitaire pour promouvoir la nouvelle destination tunisienne • Des festivals dans plusieurs régions pour mieux valoriser le produit touristique tunisien • Une tournée européenne ciblant plusieurs marchés «On a tout d'une grande destination touristique: la plage, le soleil et l'hospitalité de notre population. Plus, la Tunisie de l'après-révolution dispose d'une notoriété mondiale de plus en plus grandissante dont il faudra en bénéficier pour relancer notre tourisme», a indiqué M. Mehdi Houas, ministre du Commerce et du Tourisme, lors de la conférence de presse tenue hier à Gammarth en présence de M. Talib Rifai, secrétaire général de l'Organisation mondiale du tourisme et de six journalistes européens. Le ministre a observé par la suite qu'il sera procédé à l'organisation d'une grande campagne publicitaire via divers supports médiatiques et réseaux sociaux, soulignant à ce propos que plusieurs touristes choisissent leur destination à travers des sites internet. Il a ensuite ajouté que certaines régions verront bientôt l'organisation de maints festivals afin de mieux valoriser la diversité et la richesse du produit touristique tunisien. Ces festivals se tiendront à Tunis, à Tabarka, à Sousse, à Djerba, au Kef, etc. Dans la même perspective, M. Houas a fait savoir qu'il fera prochainement des interventions sur plusieurs chaînes européennes, dont RTL, France O, TV5 et Canal 5 entre autres pour laisser entendre que La Tunisie est prête à accueillir ses hôtes et visiteurs dans des conditions aussi aisées que confortables. Forte en cela d'un climat sécuritaire fiable et propice à la découverte de ses trésors naturels et archéologiques. Le ministre du Commerce et du Tourisme engagera, de ce fait, une tournée européenne, à commencer par la France,puis l'Allemagne avant d'atteindre l'Europe de l'Est, sachant que les marchés français et russe comptent parmi les plus importants pour la Tunisie de point de vue quantitatif. Au fil de son intervention, M.Houas n'a pas omis d'appeler les journalistes à mieux véhiculer le climat sécuritaire que vit le pays et d'éviter de semer la zizanie, pour faire en sorte que l'image resplendissante de la Tunisie soit le mieux propagée. De son côté, M. Talbi Rifaii, secrétaire général de l'Organisation mondiale du tourisme, s'est montré optimiste quant à l'avenir du tourisme tunisien, compte tenu de la richesse naturelle et civilisationnelle dont regorge le pays : «Nous comptons beaucoup sur l'atelier de travail qu'abritera bientôt la Tunisie et auquel prendront part des experts mondiaux et des représentants des plus importantes organisations touristiques internationales pour tracer un plan d'exercice adapté aux spécificités de cette étape un peu délicate. Puis le congrès mondial prévu pour la deuxième moitié de cette année constituera une opportunité de choix pour s'inspirer des modèles les plus réussis dans le monde afin de mieux affiner le produit touristique tunisien. A propos, je tiens à vous confier que la Russie vient de lever son embargo sur la destination Tunisie, ce qui est fort significatif. Cela dit, le pays vit une situation stable et ses hôtes n'ont rien à craindre une fois qu'ils décident d' y passer leur séjour. On compte également sur la visite du ministre au siège de l'OMT à Madrid pour mieux débattre des stratégies et plans susceptibles de mieux doper les recettes du tourisme tunisien», a noté M.Rifaii.
 Source: www.lapresse.tn Date: 21-04-2011

ghannouchi,menace pour le tourisme

Publié le 23/04/2011 à 18:51 par tourismetunisien-revolution Tags : image femme

Rached Ghanouchi : « Ni l’islam, ni la révolution ne représentent une menace pour le tourisme »

Posté par capbon on avr 18, 2011 | Voir les commentaires
« Ni l’islam, ni la révolution ne représentent une menace pour le tourisme » a affirmé le leader du parti Ennahda Rached Ghannouchi.
S’exprimant lors d’une réunion organisée, dimanche, à Hammamet, Rached Ghannouchi a précisé que les richesses naturelles et les sites archéologiques dont dispose la Tunisie ne peuvent que confirmer que « notre pays possède un potentiel touristique important qui pourra être exploité à bon escient pour promouvoir le secteur ».
A cet égard, il a mis l’accent sur la nécessité de mettre en place une stratégie visant à diversifier le produit touristique, à investir dans le tourisme culturel, environnemental, religieux et des congrès et à attirer une nouvelle catégorie de touristes dotée d’un pouvoir d’achat élevé dont les japonais, les coréens et les américains.
En réponse aux idées qui circulent stipulant que le mouvement Ennahda représente une « menace pour le tourisme », M. Ghannouchi a assuré que ces projections ne sont qu’une tentative pour faire peur aux gens, ajoutant que le tourisme tunisien qui s’est limité, pendant des années, à sa vocation balnéaire peut se développer davantage, à travers la diversification du produit touristique et la dynamisation du tourisme intérieur.
Les tunisiens, a-t-il affirmé, doivent saisir cette « opportunité historique » en faisant de « la révolution une richesse » soulignant que cet événement a fait tourner tous les regards vers la Tunisie et a contribué à promouvoir son image, ce qui manquera pas d’inciter plusieurs touristes à visiter et à découvrir ce pays.
Evoquant la question de la femme, M. Ghannouchi a fait remarquer que son parti figure parmi les premiers mouvements politiques appelant à instituer le principe de parité lors de l’élection de l’assemblée nationale constituante, mettant l’accent sur l’engagement du mouvement à « renforcer les droits de la femme et de l’homme sur un pied d’égalité » notamment au niveau des salaires et de l’accession aux postes de responsabilité ».
D’autre part, il a mis en garde contre les tentatives visant à dévier les citoyens des vrais problèmes que connaît la Tunisie, « en s’adonnant aux mêmes pratiques adoptées par l’ancien régime qui avait attisé la peur du mouvement islamique ».
Il a, dans ce contexte, estimé indispensable de réfléchir sur les moyens de mettre en place un système juste et démocratique qui garantit les droits et favorise l’adéquation entre l’islam et la modernité », de manière à faire de la Tunisie un modèle à l’échelle régionale et internationale.
« La période actuelle est bien celle de la construction, ce qui commande à tous de faire front contre les courants rétrogrades qui tentent de saper le processus de production et de détruire les usines », a-t-il relevé.
Cette manifestation a été marquée par une large participation des partisans du mouvement Ennahda qui ont scandé des vivats à la mémoire des martyrs et entonné l’hymne national.
Par ailleurs, des restaurateurs et des hôteliers se sont rassemblés devant la salle des conférences, brandissant des banderoles portant des slogans comme « pour la séparation entre le religieux et le politique » et « Vive Hammamet, vive le tourisme ».
Aucun acte de violence n’a eu lieu entre les manifestants et les partisans du mouvement Ennahda.

houas conseillé par un français

Publié le 23/04/2011 à 18:40 par tourismetunisien-revolution Tags : bonne cadre voyage news
news
Tunisie – Tourisme : quand Mehdi Houas se fait conseiller par un secrétaire d’Etat français
17/03/2011

  • Le ministre du Commerce et du Tourisme, Mehdi Houas, lors de son intervention mercredi 16 mars sur la chaîne Nessma TV, a annoncé une série de mesures pour le sauvetage de l’année touristique 2011. Une année qui s’annonce « catastrophique », comme il l’a signalé il y a quelques jours, surtout après l’important recul enregistré au niveau des réservations et de l'activité des compagnies aériennes charter.

    Le ministre du Commerce et du Tourisme a déclaré qu’une campagne promotionnelle d'envergure sera engagée à partir du mois d'avril prochain jusqu'au mois de juin, sur les principaux marchés émetteurs de touristes.

    60 millions de dinars seront consacrés à la promotion de la destination Tunisie surtout en Europe, sans céder aux fortes pressions des tours opérateurs et transporteurs qui, selon le ministre, n'ont montré aucune disposition à aider la Tunisie à retrouver sa bonne santé économique après la révolution du 14 janvier. Cette opération sauvetage est certes difficile, mais loin d’être impossible selon les différents intervenants du talk show.
    Il est vrai qu’uniquement 20% des hôtels sont ouverts et ne tournent qu’avec 20% de leur capacité.

    Les intervenants du secteur du tourisme se déclarent cependant déterminés à unir leurs forces pour sauver les emplois et relancer l'activité touristique, sans bradage de prix.
    M. Houas a, par ailleurs, souligné l’important rôle de la dynamique que vit actuellement la Tunisie et son peuple, dans la promotion de la destination Tunisie.
    Il s’agit, selon lui, d’un catalyseur pour susciter un plus grand intérêt des touristes, notamment européens.
    D’autre part, le ministre a annoncé que dans le cadre de sa campagne de promotion, les ambassadeurs étrangers en Tunisie ont tous été invités pour un voyage de découverte au sud du pays, le week-end prochain. Ce tour aura pour objectif de supprimer tout brouillage ayant pris place dans les esprits des clients habituels et potentiels de la Tunisie et de démontrer aux représentants des différents pays du monde que la Tunisie a réussi sa révolution et que les touristes peuvent venir en toute sécurité.

    L’intervention de M. Houas a suscité cependant moult interrogations dans le milieu. Pourquoi s’est-il mis au premier plan en matière de tourisme, alors qu’il y a un secrétaire d’Etat chargé, justement, de s’occuper de ces dossiers ? Certains s’interrogent si Slim Chaker ne fait-il pas l’affaire pour se déplacer à l’étranger et parler aux TO et d’autres s’interrogent qui s’occupe du portefeuille du Commerce (faisant partie des prérogatives de M. Houas) plus important que le tourisme.
    L’autre interrogation relative à l’intervention ministérielle sur Nessma est liée à cette confidence de M. Houas qui a voulu héberger des touristes étrangers dans le même hôtel que les réfugiés. Il a évoqué l’idée devant son homologue français qui lui a indiqué que cette idée est des plus mauvaises et qu’on ne peut pas mettre deux types de clients dans un même lieu puisque cela ne peut qu’incommoder les touristes.
    Cette « idée » a été l’objet de toutes les discussions des professionnels du tourisme au lendemain de l’émission de Nessma. Parce que tout d’abord elle est aberrante, estiment-ils, mais surtout parce que le ministre tunisien a eu besoin d’un ministre français pour qu’il lui dise que son idée est aberrante !
    Pourtant, aussi bien le ministère du Tourisme que l’ONTT regorgent de professionnels du tourisme qui connaissent le secteur sur le bout des doigts. Il aurait été plus facile (et moins dégradant pour le pays) si M. Houas aurait pris conseil auprès d’eux !
    Mais le ministre n’en semble pas conscient puisqu’il en parle, sans gêne, à la télé !
    C’est fortement dommage pour quelqu’un qui semble avoir le sens de la communication au regard de ses différentes interventions et notamment celle à Nessma TV.
  • businessnews

tourisme militant

Publié le 23/04/2011 à 18:17 par tourismetunisien-revolution Tags : cadre message éléments cadeaux paysage voyages
Economiec
 
 
Tourisme - La parole aux professionnels tunisiens installés à l’étranger Taher Khadhraoui, PDG d’Air Marin « De la révolution au tourisme-militant » - le temps Tahar Khadhraoui est un professionnel tunisien installé à Genève. Patron d’un tour-opérateur suisse spécialisé sur la Tunisie, ce voyagiste tunisien qui part du principe que le soutien sans faille au peuple tunisien ne devait pas s’arrêter en cours de chemin a décidé d’organiser dans les plus brefs délais un week-end en Tunisie et participer à notre manière à la révolution Tunisienne.
  Sachant pertinemment qu’il n’y a pas de « meilleur ambassadeur » qu’un professionnel du tourisme, Tahar Khadhraoui a principalement  lancé un mailing invitation auprès d’environ 300 agences. En retour il a reçu environ 70 confirmations et aussi de nombreux messages de soutien à sa démarche. Malheureusement après les événements du week-end du 26 Février, nous avons enregistré de nombreuses annulations. Décidés à persévérer dans notre action, il maintenu ce week-end. « Nous avons donc fait le déplacement en Tunisie dit-il en compagnie d’une trentaine de professionnels des voyages entre directeurs et agents. Tout au long de ce séjour, nos invités ont pu se mêler à la population et constater la fierté de leur mouvement et de leur libération. Malgré le ralenti de la situation, ils ont pu sentir ce vent nouveau qui souffle sur le pays. La sécurité, l’infrastructure et la volonté d’aller de l’avant, d’accueillir les hôtes étaient toujours là. Ils sont tous rentrés enchantés et convaincus. Le week-end fut une réussite, tant pour l’organisation que le message que nous voulions faire passer, à savoir que la Tunisie est de nouveau stable et que les professionnels et les hôteliers sont prêts à recevoir les clients et que les arrivées de ceux-ci peuvent être immédiates »   Le silence et l’indifférence de l’administration  Hormis quelques petits détails techniques d’accueil et quelques menus-cadeaux ajoute M Khadhraoui nous ne pouvons que regretter ce silence radio et cette absence remarquée et remarquable de toute représentation de haut niveau des instances de l’administration centrale du tourisme. Si le Ministre ou le Secrétaire d’Etat avaient fort à faire ce que nous comprenons aisément, nous nous serions tout de même contentés d’au moins la visite d’un haut cadre de l’Office du Tourisme Tunisien ou même le commissaire régional. Tant pis …C’est vraiment dommage !! » Ceci n’empèche pas Air Marin de croire à la destination. « Nous affichons un optimisme mesuré et raisonnable, les indices sont concordants et les perspectives du tourisme en Tunisie post-Révolution sont encourageantes et il souffle depuis un moment comme un air de liberté annonciateur de la reprise. Au fil de ces dernières années, Air Marin s’est forgé une solide réputation de spécialiste qui vend la Tunisie autrement, en faisant preuve d’audace et de créativité….Nous avons opté pour la voie de l’agressivité commerciale en choisissant de nous positionner sur le marché des séjours « Intelligents » par la présentation d’une offre qualitative à très haute valeur ajoutée, symbolisant la flexibilité et s’adressant à toutes les catégories de la clientèle. Nous pensons cibler l’écotourisme de manière très forte parce-que c’est la « tendance » et la Tunisie à toute les potentialités pour se positionner en tant que destination phare dans ce domaine. C’est un secteur dans lequel nous aurons un net avantage par rapport à des concurrents.Air Marin persiste et continue à développer la stratégie du produit fini. En faisant prévaloir d’autres éléments qu’un bradage des prix. A nos agents de voyages et le réseau de distribution de comprendre et faire comprendre à leur clientèle tout l’intérêt de l’adéquation entre le prix et la qualité des prestations à fournir. Maintenant que les nuages commencent à se dissiper sur le paysage touristique post -révolutionnaire, l’heure est à la reconquête et à la relance de l’activité. « Les bouleversements qui ont marqué le tourisme estime M Khadhraoui ont donné lieu à des changements profonds qui appellent des réflexes d’adaptation à tous les niveaux. De ce fait, nombre de défis interpellent aujourd’hui les acteurs du secteur du tourisme toutes catégories confondues. Une mobilisation collective, impliquant l’ensemble des composantes de la société tunisienne autour d’un secteur, jugé à la fois vital et prioritaire.La Tunisie nouvelle devait ainsi rompre avec plusieurs décennies d’improvisation, la stratégie de promotion et campagnes publicitaires qualifiées de « familières et peu originales » et les actions sporadiques et incertaines dans une approche dispersée et inadaptée. Assez des tournées sans but, les réunions sans fin, fini le manque de stratégie et la politique de promotion axée sur les méthodes ronflantes qui heurtent de plein fouet tout effort de développement et dopent le scepticisme du plus coriace des investisseurs. Le but était de faire preuve de sérieux et de pragmatisme, de dépasser tous les clivages, fédérer toute les bonnes volontés et toutes les compétences et associer tout les intervenants sans aucune forme d’exclusion. Une approche participative symbolisant un acte suprême de solidarité. La mise en œuvre d’une stratégie de développement régional, basée notamment sur une nouvelle politique d’aménagement et de développement touristique, une forme de gouvernance susceptible d’apporter une perspective de solution durable aux maux dont souffre la société tunisienne et qui plombent son évolution sans oublier le renforcement du Co-marketing avec les tour-opérateurs. La promotion d’un tourisme nouveau  La Promotion d’un tourisme nouveau doit être retenue comme une orientation stratégique. « La machine à vendre, celle du marketing, est plus que jamais appelée à un surcroît d’innovation » nous explique Tahar Khadhraoui qui souligne qu’il est, de ce fait, nécessaire de conférer à cette démarche la cohérence requise. Maintenir la place de la Tunisie dans le peloton de tête des destinations grâce à une stratégie d’action sur les marchés professionnels, l’anticipation des besoins, notamment en innovant et en cultivant plusieurs profils de clientèles. La Tunisie doit présenter une offre commerciale et qualitative à très haute valeur ajoutée. Une offre symbolisant la flexibilité et s’adressant à toutes les catégories de la clientèle, les jeunes et moins-jeunes.L’image de la Tunisie est excellente, le balnéaire tient la place la plus importante, suivi du bien-être. Cependant le balnéaire qui a toujours fait la réputation de la Tunisie a tendance à s’enliser, certaines niches peuvent être très porteuses. Le devoir de la Tunisie, est de valoriser sa richesse et développer ses différents atouts. Une trilogie : soleil, culture et santé grâce à la promotion de nouveaux segments et le ciblage d’autres produits : conférence, yachting, thermalisme, circuits culturels et archéologiques.Ces potentialités répondent également aux nouvelles attentes des touristes à la quête de dépaysement, d’un tourisme à forte charge culturelle empreinte d’originalité, et à dimension écologique marquée et de ceux qui cherchent à nouer des contacts humains avec les populations locales. La Tunisie un portail saharien accueillant et offrant la découverte d’une magnifique civilisation indigène en montagne. Le tourisme culturel prend appui sur les richesses archéologiques du pays. La libération du ciel   Le produit doit compter sur une compagnie aérienne nationale de qualité et performante. Mais l’ouverture du ciel Tunisien est déterminante pour le marché et l’arrivée de nouvelles compagnies à bas coût donnera sûrement une impulsion au secteur touristique. Tahar Khadhraoui nous fait remarquer :« Cette libéralisation s’accompagne d’un corollaire : la fluidité et la mobilité des visiteurs. Et la Tunisie ne peut plus compter sur la « fidélité » durable d’un matelas de touristes provenant de marchés émetteurs considérés comme traditionnels.Cet effort promotionnel engagé depuis peu au niveau de tous les marchés doit trouver un écho à d’autres niveaux. Sinon à quoi sert cet investissement si le produit n’est pas au rendez-vous ? C’est précisément le deuxième défi qui interpelle les intervenants du secteur. En d’autres termes, seul un produit de qualité fera la différence. Il ne suffit pas de mettre en place des infrastructures, aussi modernes soient-elles, pour réussir le pari du développement touristique. Ce développement passe, indubitablement, par la qualité de la gouvernance du tourisme national, tout comme par la vigilance dont il faut faire preuve afin de répondre aux attentes des touristes qui choisissent notre pays comme destination. Les promoteurs touristiques doivent s’imprégner de cette nouvelle culture et de l’esprit de l’entreprise touristique citoyenne, en étant soucieux de la qualité du produit et des services touristiques fournis dans leurs établissements hôteliers. Les autorités quand à elles doivent mettre l’accent sur la nécessité « de prendre les mesures fermes pour garantir la quiétude du touriste durant ces déplacements et ces visites des sites touristiques et sa protection contre toutes sortes d’abus, d’extorsions et de tracasseries, au moyen d’une éventuelle police touristique et citoyenne et sa généralisation à toutes les villes touristiques. Certes face à la déferlante, l’attitude la plus honorable consiste à continuer de faire de la résistance en attendant l’éclaircie. C’est ce que doit faire la Tunisie par exemple en s’attelant à lutter contre une baisse de recettes. Si le bradage n’est qu’un contre temps. Il reste surtout un indice de désengagement professionnel. L’épreuve que cette crise fait subir au secteur touristique est une opportunité à saisir pour rénover notre approche de l’offre et de la demande et actionner le positionnement du produit, la coordination des prix, la politique nouvelle de promotion et la professionnalisation des métiers. Bref « Soyons solidaires, compétitifs, responsables, attractifs, fiers, beaux et, surtout, professionnels !  Le tourisme est l’avenir de la Tunisie. Il appartient à chaque tunisien de se considérer comme un promoteur touristique mobilisé pour gagner ce pari et faire en sorte que toute la Tunisie soit derrière son tourisme pour donner à la révolution du Jasmin sa première et grande victoire » Kamel Bouaouina

au tourisme de faire sa revolution

Publié le 23/04/2011 à 18:08 par tourismetunisien-revolution
Tunisie – Après la révolution du 14 janvier, au tourisme de faire sa révolution La révolution du 14 janvier accrédite la Tunisie d’un capital sympathie dans le monde qui n’aurait jamais pu être atteint, avec toute la volonté du monde, via les moyens traditionnels de la communication et du marketing. Les professionnels du tourisme présents à la table ronde organisée par le site web spécialisé Destination Tunisie, mardi 25 janvier 2011, semblent d’accord sur le fait qu’il faille se saisir de cette exposition sans précédent dans les médias internationaux pour promouvoir et provoquer la montée en gamme de la destination Tunisie. La rencontre, à laquelle a assisté Slim Chaker, secrétaire d’Etat au Commerce et au Tourisme mais également d’un large éventail d’opérateurs touristiques, hôteliers, représentants de d’agences de voyages, de l’ONTT ou de Tunisair, a été organisée pour réfléchir à la crise actuelle et penser le « tourisme de l’après Ben Ali » selon les termes de Hédi Hamdi, directeur de Destination Tunisie. businessnews Le tourisme tunisien est en crise sans aucun doute. Ahmed Smaoui, ancien directeur de l’ONTT, a fait le calcul qu’avec une recette de 3,5 milliards de dinars en 2010, nous pouvons estimer le manque à gagner actuel à 10 millions de dinars par jour. Mais Wahid Brahim appelle au respect des martyrs et refuse de considérer la révolution du 14 janvier comme la cause de cette crise. Il faut « tourisifier cette révolution » poursuit-il. Le tourisme tunisien a longtemps souffert de la collusion entre les plus grands promoteurs et le clan Ben Ali –Trabelsi. Wahid Brahim parle même d’un lobby qui fait et défait les ministres. Certains ministres dociles, aidés de l’Agence Foncière du Tourisme ont causé un véritable massacre environnemental et territorial. La révolution du tourisme passera par une répartition plus équitable entre les valeurs capital et travail et la mise en place d’une solution radicale pour lutter contre la précarité des emplois dans le secteur. Wahid Brahim proposa quelques solutions concrètes au niveau de la communication (notamment par le biais des réseaux sociaux) pour assurer une stratégie de transition. Le couvre feu, l’embargo décrété par les ministères des Affaires étrangères des pays pourvoyeurs de touristes sur la destination Tunisie, les problèmes de sécurité ont, également, été débattus lors de cette rencontre et le secrétaire d’Etat a été sollicité par les professionnels pour obtenir des réponses concrètes. Devant le nombre important des thématiques et leur complexité et suite à la suggestion de Slim chaker, une seconde rencontre a été programmée pour jeudi 27 janvier 2011 afin de recueillir et de sélectionner les pistes de travail pertinentes pour garantir une reprise rapide. Férid Fetni, de l’ONTT, n’envisage pas cette reprise avant le mois de janvier ou février 2012. Ahmed Smaoui, plus optimiste, rappelle que l’Espagne, la Grèce et le Portugal, l’année où ils sont passés à régime démocratique ont connu une année touristique exceptionnelle.

tout pour sauver la saison

Publié le 23/04/2011 à 00:04 par tourismetunisien-revolution Tags : image france musique travail amis nature internet patrimoine
Branle-bas de combat pour sauver la saison touristique
Jeudi, 21 Avril 2011 08:00

Pour sauver la saison touristique et les 350.000 emplois directs du secteur, la Tunisie ne désarme pas. Elle fait appel aux amis, aux amis des amis et aux professionnels du monde entier. Tout coup de pouce est le bienvenu...

L’agenda du ministre du Commerce et du Tourisme est plein de rendez-vous de sensibilisation. On ne compte plus le nombre de ses conférences ici et ailleurs. Il est constamment en contact avec les professionnels et les partenaires pour trouver la recette magique pour remplir les hôtels et booster le secteur. Il est même entré en contact avec les chaînes de télévision européenne pour des interviews. Nous allons le voir quasiment sur les plateaux de Canal+, France 2, TV5… en train de plaider pour la destination Tunisie.
Pour l’instant, Mehdi Houas n’a qu’un seul et grand souci: sortir de la crise. C’est ce qu’il a déclaré, lors d’une conférence de presse, mercredi, à Beït al-Hikma (Carthage), en présence d’un invité d’honneur, le premier responsable de l’Organisation mondiale du tourisme (Omt).
Une campagne agressive s’imposeCrise! Non le mot est très fort pour le secrétaire général de l’Omt, le Jordanien  Taleb Rifaï, venu de Madrid pour donner un coup de main à la Tunisie, considérée comme l’une des destinations privilégiées en Méditerranée. «La Tunisie vient de faire sa révolution. Rien que cela est un plus pour attirer les visiteurs. Sans oublier ses sites, son patrimoine, l’accueil chaleureux d’un grand peuple. Il faut profiter de ce moment historique et mettre l’accent sur les images réelles du pays», a expliqué M. Rifaï. La Tunisie doit seulement savoir mieux commercialiser ses atouts. «Pour ce, il faut avoir un plan d’action rapide et efficace et savoir lancer des campagnes plus agressives. L’Omt, de son côté, va continuer à apporter son soutien de par des décisions politiques et techniques», a ajouté le secrétaire général de l’Omt. Qui a mis l’accent sur un plan immédiat de travail composé de trois axes. Il y aura d’abord un atelier qui se tiendra dans quelques jours à Madrid au siège de son organisation au cours duquel les experts nationaux du secteur pourront rencontrer leurs homologues spécialisés dans la communication et la relance des activités touristiques. Deuxième axe: des professionnels étrangers seront invités en Tunisie pour étudier sur place la situation. «Cet événement aura lieu en début mai sous l’égide de l’Office national du tourisme tunisien (Ontt). Il n’y aura pas moins d’une quarantaine de personnes qui vont conjuguer leurs efforts et étudier la situation. En troisième lieu: l’Otm interviendra, en septembre ou octobre, pour organiser un podium  mondial du tourisme et débattre l’évolution du secteur.
Pour M. Rifaï, qui a  annoncé ce programme d’action, il n’y a pas de quoi être frustré. «Après la révolution, on comprend qu’il y ait des conséquences, mais les retombées sont à court terme et la Tunisie est loin de faire l’objet d’un rejet. Avec la révolution, croyez-moi, la situation va être meilleure. Car, il y aura un environnement propre et les affaires vont prospérer. Ça va créer un dynamisme dans l’industrie du tourisme et les choses vont certainement changer», a-t-il expliqué.
Baisse des tarifs sans brader le marché Selon le secrétaire général de l’Omt, la Tunisie mise sur un nouveau plan de communication et la mise en place d’une stratégie de promotion agressive. «Oui, il faut baisser les tarifs. C’est la solution du moment et la baisse des prix peut être une solution, mais on ne va pas jusqu’à brader», a conseillé M. Rifai. Il a ajouté: «On est maintenant à 20 ou 30% du prix, selon la base de nos expériences, c’est convenable et les baisses ne sont pas dramatiques au point de risquer de nuire à long terme à l’image de marque du pays. Il faut en parallèle penser à offrir aux touristes d’autres prestations». Par exemple? Réponse: «Il faut  diversifier l’offre. Il y a les festivals sahariens, les concerts de musique, et les artistes du monde sont prêts à venir en famille».
Evoquant le tourisme intérieur, longtemps marginalisé, M. Rifaï a vivement conseillé les Tunisiens de le développer. «Il n’y aura pas, certes, d’entrée de devises, mais au moins ça crée une dynamique dans les établissements hôteliers et sauve des emplois», a-t-il expliqué. Interrogé ensuite sur l’impact du conflit libyen sur le tourisme tunisien, l’hôte a demandé aux Tunisiens d’être réalistes. Aux frontières, la situation est loin d’être calme. Mais l’accueil des réfugiés au sud a donné une image très positive du Tunisien. «C’est extraordinaire. A ce sujet, il y aura sûrement de belles histoires à raconter au monde sur la nature du Tunisien», a dit M. Rifaï.
Pour Mehdi Haouas, la Tunisie a réussi sa révolution, se prépare à la démocratie et ses hôtels sont prêts pour accueillir les amoureux du pays. Le travail de communication continue partout dans le monde et les visites des journalistes  étrangers en Tunisie va être intensifié afin qu’ils puissent rapporter la réalité de la Tunisie. «Sur M6, il y aura ce dimanche un reportage sur notre pays. Malheureusement, nos hôtels sont vides. Mais nous n’allons pas baisser les bras. Une campagne va investir dans quelques jours Internet et tous les réseaux sociaux. Et bientôt l’image négative sur la Tunisie va complètement changer», positive le ministre.
C’est tout le mal que l’on espère pour cette Tunisie nouvelle, toujours aussi  accueillante, mais aujourd’hui libre et démocratique.
kapitalis

révolution- départ des touristes

Publié le 22/04/2011 à 23:49 par tourismetunisien-revolution Tags : france article voyage voiture texte
© webmanagercenter.com - 16 Janvier 2011 09:01:00

   
      Tunisie: Le tourisme fortement impacté

  • Même si l’espace aérien tunisien n’est plus fermé, les tour-opérateurs continuent de rapatrier leurs touristes. Ainsi, aujourd’hui la principale activité économique de la Tunisie, en l’occurrence le tourisme, est atteinte en plein cœur par les troubles sociaux qui secouent notre pays. A noter au passage que la Tunisie est la 44e destination touristique mondiale, avec plus de 7 millions de touristes par an (ils étaient estimés à à 9 millions en 2009).

    Concernant les touristes français, le secrétariat d'Etat français au Tourisme précise que les 6.000 à 8.000 touristes présents en Tunisie s'y trouvaient principalement pour des séjours balnéaires. Thomas Cook France (700 clients), Fram (1.600 clients), Nouvelles Frontières (200), Marmara (790 clients) ont confirmé leur objectif qui était de rapatrier leurs voyageurs dimanche soir sauf imprévu, lit-on dans le site lci.tf1.fr. "Si les vols n'atterrissent pas en France dans l'aéroport de départ, nous organiserons des post-acheminement" par car ou train, précise Marmara. Le Club Méditerranée, qui n'a qu'un seul village ouvert en ce moment, a fini par trouver des places d'avion pour ses 130 clients et les 35 "GO" européens sur 91 que l'opérateur a décidé de rapatrier.

    LA situation est compliquée cependant, car rapatrier autant de vacanciers en même temps impose la mise sur pied «d’une logistique bien huilée, de l'acheminement des passagers depuis leur hôtel à leur arrivée en France. Puisqu’«on ne part pas avec un avion comme avec une voiture. Il ne suffit pas d'aller au garage et de mettre la clé sur le contact", résume Jean-Pierre Mas, co-président du réseau d'agences de voyage "AS Voyages" (Afat et Selectour), qui compte 1500 clients en Tunisie. Pour lui cependant, comme pour d'autres professionnels, il faudra sans doute au moins la journée de lundi pour achever complètement le rapatriement de tous les vacanciers, écrit notre source.

  • Quid des départs de vacanciers vers la Tunisie? Selon plusieurs sources, ceux-ci “restent suspendus jusqu'à lundi inclus. C’est à partir de là que «les voyagistes décideront en fonction de la situation dans le pays de prolonger ou pas le gel des départs…».

    Autant dire que les “autorités“ –ou ce qui en reste- doivent avoir pour priorité de rétablir l’ordre et la sécurité, puisque l’activité touristique entraîne plusieurs autres acteurs et sous-secteurs.

français -suspension de voyage en tunisie

Publié le 22/04/2011 à 23:45 par tourismetunisien-revolution
Tourisme: Les vacanciers français devront encore attendre pour pouvoir venir en Tunisie...
L’Association des tour-opérateurs français (CETO) a annoncé, mercredi 26 janvier 2011, que la suspension des départs de vacanciers français à destination de la Tunisie a été prolongée jusqu’au 7 février 2011. «Les tour-opérateurs continuent d’évaluer la situation locale et préparent la réouverture de la destination à tout moment dès que les conditions de la reprise seront réunies», précise le communiqué qui souligne, également, que les réservations sont ouvertes.

la france lève les restrictions de voyage

Publié le 22/04/2011 à 23:31 par tourismetunisien-revolution
Tourisme: La France lève les restrictions de voyages sur certaines villes tunisiennes Estimant que la situation s’améliore en Tunisie –même si elle n’est pas totalement stabilisée-, le ministère français des Affaires étrangères vient de lever, ce samedi 12 février, ses restrictions de voyages sur certaines villes côtières tunisiennes et l'île de Djerba. Mais en même temps, les autorités françaises déconseillent toujours aux voyageurs de se rendre dans l'intérieur du pays, souligne l’AFP. Il s’agit donc d’une levée “limité“, puisque le ministère invite les voyageurs à faire preuve de vigilance quand ils quittent leur hôtel, d’adopter la plus grande réserve, d’éviter de se mêler à toute forme de rassemblement et de respecter le couvre-feu instauré sur l’ensemble du territoire de minuit à 4h00 du matin, affirme la même source.

l'allemagne allège les restrictions de voyage

Publié le 22/04/2011 à 23:28 par tourismetunisien-revolution Tags : france voyage
© webmanagercenter.com - 13 Février 2011 17:42:00
  L'Allemagne décide d'alléger les restrictions de voyage vers la Tunisie
 M. Guido Westerwelle, ministre allemand des Affaires étrangères vient d'annoncer sa décision d'alléger les restrictions de voyage des allemands se rendant en Tunisie. Le chef de la diplomatie allemande a précisé que le gouvernement allemand a décidé, vendredi, de changer les informations et les avis aux voyageurs se rendant en Tunisie "vers plus de normalisation". Ces informations et avis, a-t-il précisé, concernent "les villes de Tunis et les régions touristiques côtières, y compris Djerba". Il convient de rappeler que la France a annoncé samedi la levée des restrictions de voyage vers les villes côtières tunisiennes et l'île de Djerba. La Grande-Bretagne avait adopté cette même décision la semaine dernière.

ghannouchi,danger pour le tourisme

Publié le 22/04/2011 à 22:34 par tourismetunisien-revolution Tags : image bonne article enfants femmes neige texte affiche paques voyages
© webmanagercenter.com - 14 Avril 2011 05:10:00

   
      Tunisie: Ghannouchi un danger pour le tourisme, ou le tourisme un danger pour Ennahdha
  • Par Amel Djait
  • Dans une récente interview accordée à une radio nationale, le cheikh Rached Ghannouchi a dévoilé les contours de ses ambitions, entre autres pour le tourisme tunisien. Tout un programme! Selon sa définition, le tourisme est «le fait de voyager dans, ou de parcourir pour son plaisir, un lieu autre que celui où l'on vit habituellement»… Voyages et plaisirs, des mots qu’il faut redéfinir selon le concept du cheikh qui en vient rapidement à l’essentiel: interdire l’alcool et adapter les unités hôtelières tunisiennes aux besoins de touristes musulmans. Il ne reste aux professionnels du secteur du tourisme en Tunisie qu’à se réjouir. Ils rêvaient de mise à niveau hôtelière, le cheikh Rached taille dans le vif. Il propose plus, une mise à niveau à son goût.
  • Pour le parti Ennahdha, le secteur du tourisme offre «des potentialités de développement considérables». Et justement, son approche consiste en «la restructuration des unités hôtelières pour pouvoir cibler des marchés prometteurs, notamment asiatiques et islamiques». Qu’à cela ne tienne! Ces nouveaux marchés pour la destination tunisienne «ghannouchienne» ont réalisé des chiffres édifiants qui augurent de très bonnes perspectives. Ils se passent de commentaires.
    Selon les statistiques de l’ONTT, nous avons reçu en 2007, 37.788 ressortissants des pays Moyen-orientaux. En 2008, ce chiffre est passé à 41.833 pour retomber à 40.284 en 2009. Par nationalités, la Tunisie a enregistré par exemple l’arrivée de 726 Yéménites, 1.026 Soudanais, 6.633 Saoudiens et 7.199 Iraniens… Mais qu’est-ce à dire? Ces chiffres que l’on conteste depuis toujours, viennent d’un autre temps. Du temps d’avant la révolution et des futures élections qui porteraient Ennahdha avec pareils programmes économiques au pouvoir.

    Si l’on s’en tient aux sept millions de touristes qui fréquentent actuellement la Tunisie, et selon les propositions de Rached, au mieux nous ne perdrons qu’à peine trois millions d’Européens. Au pire, les deux millions de touristes Libyens et Algériens qui, voyant la destination devenir, pour le moins que l’on puisse dire, austère, ne viendraient plus.

    Mais rassurons l’industrie touristique tunisienne, cette vision du tourisme pousserait aussi ceux qui boudaient la destination à la choisir. C’est juste le profil de la clientèle qui changerait. Cela fait des lustres que l’on appelle à la diversification des marchés, sans succès! C’est exactement ce que prône Rached. Il serait alors juste question de mettre des avions sur les marchés cibles comme l’Iran, le Pakistan, l’Indonésie ou l’Arabie Saoudite…
    Commencer par acheter des avions et nous serions alors engloutis par la demande pressante d’une clientèle acquise et dans l’attente de produits «hallal» originaux «made in Tunisia». Des hôtels sans mixité, sans alcool, sans discothèques, des piscines, des spas, des hammams pour femmes et enfants et d’autres pour hommes…
    Il va de soit que cette mise aux normes a un coût. Seul hic, c’est que le temps de faire cette révolution, il risquerait d’y avoir de nouvelles élections démocratiques qui balaieraient les projets «ghannouchiens» pour la Tunisie et son tourisme. Un million et demi de Tunisiens vivent du tourisme et le temps que ce gros chantier se concrétise, ils risqueraient de refaire une autre révolution. Celle-là sera celle de la faim.
    Pour le moment, il convient d’identifier les besoins des touristes plus «vertueux» que l’on va «marketer». Les vacances à l’étranger sont aussi synonymes pour eux de plaisirs interdits dans leurs pays. S’ils aiment autant flâner à Paris ou à Londres, ce n’est pas uniquement pour la culture et la qualité de services. La Tunisie n’est pas suffisamment intéressante en matière de shopping, de casinos ou d’hôtels luxueux. Elle n’est pas aussi assez permissive, pour que des clients qui fréquentent des destinations comme Dubaï, l’Egypte ou la Thaïlande. Et pour cause!
    Souvent en référence, Rached Ghannouchi cite le modèle turc et on ne peut alors que s’y pencher. Accueillant près de 30 millions de touristes, une nette augmentation du nombre de touristes issus du Moyen et Proche-Orient est incontestable. A titre indicatif, la Turquie reçoit plus d’un million d’Iraniens et s’outille pour répondre aux attentes d’un tourisme islamique en expansion.
    On comprend d’ailleurs aisément qu’il soit important pour la destination d’absorber une partie des 20 milliards de dollars que dépensent les touristes des pays du Golfe selon certaines études. Pour y répondre, la Turquie possède des atouts et des outils exceptionnels comme une des compagnies aériennes les plus compétitives qui soit. En termes d’offre hôtelière, la Turquie affiche certes plus de 26 hôtels islamiques mais sur un total de 2.500 structures hôtelières. Récemment, le premier hôtel pour nudistes dans un pays musulman y même a été ouvert et les nuits d’Istanbul de Bodrum sont célèbres pour l’alcool qui y coule à flots. Ce ne sont pas les trois millions de touristes allemands qui se rendent sur les plages d’Antalya tous les ans qui resteraient sans bière!
    Le tourisme est le plus gros business qui soit, et alors que la majorité des pays du monde s’évertue à se créer une image de destination touristique, la version telle que revue et corrigée by Rached chercherait à priver la Tunisie de cette manne capitale pour notre pays. Entre le trou gigantesque que provoqueraient ces choix dans les caisses de l’Etat et plonger une bonne frange de sa population dans la dépression et le chômage, il n’y a qu’un pas.
    Si l’on venait à interdire l’alcool aussi progressivement que le souhaite Rached, on enregistrerait une perte de 200 millions de dinars de taxes que prélève l’Etat sur l’alcool. Comment les remplacer? Peut-être par la «baraka» ou «la rouzoutta».
    Pour le moment, la vision de ghanouchienne a des arguments que la raison n’a pas ou plutôt des arguments que ni la raison ni le tourisme n’auront.

houas:la bonne vague pour surfer

Publié le 22/04/2011 à 22:25 par tourismetunisien-revolution Tags : bonne article neige texte annonce maroc paques
webmanagercenter.com - 14 Avril 2011 05:20:00
   bonne vague pour surfer», affirme Mehdi Houas http://www.webmanagercenter.com/management/article-104593" target="_blank">
    Tunisie - Tourisme: «Nous attendons la bonne vague pour surfer», affirme Mehdi Houas
  • Par Maha Ouelhezi
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  • Avec un taux d’activités en baisse de 45% pour le premier trimestre 2011, le secteur touristique se trouve face à un grand défi, celui de la relance. «Nous avons déjà établi un plan à cet effet. Nous attendons juste la bonne vague pour surfer avec», lance Mehdi Houas, ministre du Commerce et du Tourisme, le 13 avril 2011. Un plan qui peine actuellement à se mettre en place, vue les événements qui se succèdent, à commencer par la vague d’immigrants clandestins à Lampedusa, les sit-in de la Kasbah, les événements en Libye, les réfugiés de Ras Jedir. «Il était impossible pour nous de lancer une campagne de communication alors que les immigrants à Lampedusa occupaient la Une des journaux européens. Nous avons, donc, décidé de tout arrêter jusqu’à ce que ça s’apaise», explique le ministre. A cette période, c’est le tourisme saharien qui a été le plus affecté.
    Les événements en Libye, spécialement, marquent l’esprit des touristes européens. L’apaisement des tensions dans ce pays aurait l’avantage de booster la saison touristique, espère-t-on. Les efforts des responsables du secteur se tournent actuellement sur le marché algérien. C'est en ce sens qu'une campagne de communication sera lancée et des négociations pour une ligne maritime directe entre la Tunisie et l’Algérie ont même été entamées. Mehdi Houas annonce qu’une visite sera programmée en Algérie. Et c'est normal quand on sait que pas moins d’un million de touristes algériens visitent la Tunisie chaque année.

    Pour sauver la saison touristique, on mise également sur le marché local qui a été longtemps marginalisé. Les infrastructures touristiques ne sont même pas adaptées aux besoins du touriste tunisien, reconnaît M. Houas. Il affirme que les marchés algérien, libyen et intérieur peuvent à eux seul générer 7 millions de touristes par an.

    Par ailleurs, il indique que plusieurs hôtels devraient être reconstruits. On les estime à 140 au plus pour bien représenter le tourisme tunisien sur les marchés internationaux.

    Concernant le budget de promotion et de marketing (60 MDT), jugé élevé par certains professionnels, le ministre indique qu’il est nécessaire pour promouvoir la destination. «Le Maroc consacre beaucoup plus sur la promotion du tourisme. Et puis il y a d’autres budgets consacrés à la mise à niveau des hôtels. D’ailleurs, on vise surtout l’amélioration de la qualité de services», précise-t-il en expliquant que le surendettement des hôteliers n’est pas une priorité du ministère pour l’instant.

    D’un autre côté, le ministre observe qu’un intérêt particulier devrait être porté pour les régions. D’ailleurs, l’objectif est de faire des campagnes de marketing par région à l’instar de ce qui se fait au Maroc, par exemple.