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ECONOMIE-TOURISME



 ECONOMIE-TOURISME
image d'une destination à bas prix
Publié le 19/09/2011 à 00:43 par tourismetunisien-revolution Tags : création mer voyage maroc
D'après une étude effectuée par l'Institut arabe des chefs d'entreprise (Iace) et rendue publique en juin dernier sur "le tourisme en Tunisie : constat du secteur, défis et perspectives", la Tunisie  maintient son niveau en termes d’arrivées et de parts de marché, mais accuse en même temps, et surtout depuis 1999, une perte de compétitivité par rapport à d’autres destinations dont la croissance est plus rapide.
L'étude, menée de façon à connaître les véritables tendances du secteur, affirme que les recettes touristiques tunisiennes apparaissent comme particulièrement faibles en comparaison avec les destinations concurrentes et tout particulièrement avec le Maroc,  ce qui indique qu’elle se situe sur des marchés faiblement rémunérateurs.
Depuis les événements du 11 septembre, le secteur n’est pas parvenu à retrouver le niveau d’activité qui était le sien en 2001.
Malgré la grande révolution historique que connaît la Tunisie, ce grand événement ne semble pas parvenir à doper les nouvelles arrivées de la saison 2011.
l'étude parle aussi de la crise vécue par le tourisme tunisien et, en particulier, de l’industrie hôtelière est plus profonde qu’elle ne paraît. Cette crise n’est pas conjoncturelle, "elle trouve ses racines dans le schéma global de développement sectoriel adopté depuis quelques décennies déjà", notent les résultats de l'étude. Et même si la place de l’hôtellerie reste importante au sein de l’économie nationale, elle est en perte  de vitesse comparativement aux autres secteurs d’activité comme les autres services, les industries mécaniques et électriques, la chimie et les industries diverses, puisque sa contribution à l’effort de création de richesses supplémentaires marque un essoufflement évident. 
Par ailleurs, l'enquête relève une faiblesse très apparente des prix moyens par lit loué, comparativement à ce qui est en vigueur dans les pays concurrents du bassin méditerranéen. "L’écart est de 1 à 5 entre la Tunisie et la Turquie, et de 1 à 3 entre la Tunisie et le Maroc", notent les chiffres avancés.
 Autre entrave à la croissance du secteur, les flux de crédits contractés annuellement pour financer les investissements et la croissance ce qui a fortement endetté les hôtels. Ces derniers "ont fini par accumuler un encours d’endettement vis-à-vis du système bancaire relativement important".
Il est à signaler, par ailleurs, que "la restructuration de l’industrie hôtelière devra s’inscrire dans deux axes principaux et indissociables l’un de l’autre. Le premier envisage l’assainissement immédiat de la situation financière de l’activité hôtelière afin de préserver ses acquis ; son potentiel d’emploi et son courant de recettes en devises".
Aussi, et en ce qui concerne l'offre d'hébergement touristique et plus particulièrement l’examen de l’évolution  de l’offre de service par le secteur, l'enquête fait ressortir "une croissance rapide de la capacité d’hébergement soutenue par un effort constant de l’Etat pour la mise en place d’une infrastructure moderne et une panoplie de mesures et d’incitations fiscales et financières. l’offre en hébergement a connu une croissance rapide et régulière depuis le début du développement touristique de la Tunisie. La croissance a été très forte jusqu’au début des années 90, après quoi on assiste à un ralentissement de l’augmentation de la capacité.
Le nombre de lits moyen par établissement a très fortement augmenté jusqu’aux années 90, mais depuis, il s’est ralenti jusqu’en 2000, pour demeurer stationnaire.
Cette augmentation de la capacité par unité correspond en réalité à une demande des tour-opérateurs qui exigent des capacités minimales par zone touristique".
Une évolution qui s’est faite en parallèle avec l’élévation de la catégorie des établissements hôteliers.
Un second constat a également été mentionné par cette enquête  : les hôtels classés dominent largement. Ces derniers représentent près de 90% de la capacité d’hébergement, alors que les autres établissements se répartissent comme suit ;  5% en villages de vacances et hôtels non classés et 0,6% en pensions de famille. la conclusion serait donc que "la Tunisie se trouve donc dans la situation d’un hébergement monotype".
Il a été, par ailleurs, constaté que l’hôtellerie progresse, tandis que la capacité-lits des villages de vacances stagne. "La régression de l’hôtellerie non classée correspond à l’élévation générale du niveau de gamme des hôtels tunisiens", assure l'étude.
D'autres constats concernant l'évolution de la demande touristique montrent "un essoufflement certain au cours des dernières années...Cet essoufflement témoignerait du net recul du produit touristique de base du tourisme tunisien constitué par des séjours de moyenne gamme en bord de mer, mais également  de la sensibilité de ce produit à la conjoncture extérieure, notamment les événements du 11 septembre 2001 aux USA et d’El ghériba en 2002, et la crise économique de la fin de la décennie".
L'enquête s'est aussi intéressée à plusieurs autres volets, comme l'évolution comparée des arrivées des touristes méditerranéens, la contre-performance de la Tunisie en termes de recettes internationales, les performances macroéconomiques de l'activité hôtelière, l'évolution et la structure des recettes en devises, ainsi que d'autres faiblesses du secteur comme  la faiblesse des prix par nuitée, le seuil de rentabilité rarement atteint, la faiblesse relative du taux d’épargne,  le lourd fardeau de la dette...L'enquête réalisée par l'institut arabe des chefs d'entreprise présente même des conclusions et des recommandations.
l'une des plus importantes constatations est que les acteurs de l’industrie hôtelière tunisienne ont continué à miser sur le créneau monoproduit «soleil, plage» à caractère purement saisonnier ...les hôteliers tunisiens n’ont pas su s’adapter à une nouvelle donne et aux nouvelles perceptions du voyage.
Plusieurs propositions sont,  par ailleurs, proposées, comme la poursuite et la consolidation de l’action de diversification des produits, l'accompagnement du secteur dans son action pour développer le tourisme de croisière et de santé, le repositionnement de  l’image de la Tunisie pour l’éloigner de l’image d’une destination à bas prix...
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J'aime ratage de la saison
Publié le 19/09/2011 à 00:39 par tourismetunisien-revolution Tags : 2010 Communication gouvernementale Tourisme : la saison de tous les ratages
• Chute des recettes touristiques de 43,4% et fermeture
de 24 unités hôtelières
• Plus de 1.000 hectares de forêts ravagés par les incendies
du 1er juillet au 26 août 2011
• Une solution définitive en octobre prochain relative au centre
de Jradou pour le traitement des déchets industriels et domestiques
Les chiffres fournis, hier, par M. Habib Ammar, directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), lors du point de presse bi-hebdomadaire organisé par la cellule de communication relevant du Premier ministère, sont révélateurs quant à «la chute généralisée des entrées, des nuitées et des recettes enregistrées par le secteur touristique durant la période allant du 1er janvier au 20 août 2011».
Ainsi, les entrées touristiques ont-elles atteint 2,771 millions de touristes contre 4,539 millions de touristes à la même période de 2010, soit une baisse de 38,9%. Quant aux nuitées globales, on relève que la fréquentation hôtelière a baissé de 46,3%, passant de 23,260 millions de nuitées en 2010 à 13,260 millions de nuitées, soit une baisse de quelque 10 millions de nuitées en 2011.
Pour ce qui est des recette touristiques, elles ont chuté de 43,4% durant la période du 1er janvier au 20 août 2011. Elles ont atteint 1.210,3 millions de dinars contre 2.155 millions de dinars en 2010, ce qui équivaut à un manque à gagner de près de 928,1 millions de dinars.
Quant aux emplois perdus suite aux événements de la révolution du 14 janvier 2011 et à la baisse de l’activité touristique, M. Habib Ammar a relevé que 24 unités hôtelières ont fermé, ce qui correspond à une perte d’emplois directs de l’ordre de 3.019.
Les campagnes de promotion du tourisme intérieur ont-elles réussi à pallier le manque à gagner prévu pour ce qui est des entrées des touristes étrangers ?
Malheureusement, les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes malgré toutes les formes d’incitation et les baisses des prix puisque les nuitées des résidents ont accusé une baisse de 46,3% en totalisant 1,125 million de nuitées en 2011 contre 2,093 millions en 2010, soit une baisse de 969.000 nuitées.
Quelles perspectives pour les prochains mois de la saison touristique considérés comme la basse saison??
M. Ammar estime que les réservations de dernière minute pourraient relancer la saison touristique et contribuer à faire baisser les taux de baisse prévus au plan des nuitées et des recettes.
«De nouveaux produits seront valorisés au cours des mois restants de 2011, à l’instar du tourisme culturel, du tourisme saharien et de la thalassothérapie», a encore précisé M. Ammar.

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J'aime cri de detresse des professionnels
Publié le 02/06/2011 à 23:55 par tourismetunisien-revolution Tags : france roman background travail voyage divers voyages background: white; mso-outline-level: 2;">- Les professionnels du secteur touristique lancent un cri de détresse
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background: white;">02/06/2011
background: white; tab-stops: list 36.0pt; mso-list: l0 level1 lfo1;">·        
Une conférence de presse s’est tenue, jeudi 2 juin 2011, à l’hôtel Golden Tulip Mechtel, organisée par la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) et par la Fédération des agences de voyage (FTAV), en présence de Mohamed Belajouza président de la FTH, de Tahar Saïhi, président de la FTAV ainsi que plusieurs professionnels du tourisme.
En effet, les professionnels du secteur touristique se trouvent dans l’impasse. Les touristes boudent toujours la destination Tunisie. Alors que normalement la pleine saison a commencé, les hôtels tunisiens sont encore vides et les annulations se poursuivent. Donc pas de visibilité, ils sont dans un flou total.
Cependant, les hôteliers et les agence de voyage ne réclament pas une aide de l’Etat. Ce qu’ils demandent s’est le report des échéances : un rééchelonnement de leurs dettes (4 milliards de dinars de dette bancaires pour les adhérents de la FTH) et des facilités pour le payement des factures de la Steg et la Soned.
Depuis la révolution, les professionnels expliquent que les autorités leur ont promis plusieurs choses mais que rien ne s’est passé. Par contre, les bilans des fermetures d’hôtels et d’agences de voyages s’alourdissent. Boubaker Bouzrara, un professionnel de Sousse a lancé un cri de détresse : «il ya plusieurs famille qui dépendent du secteur. Sur 104 établissements à Sousse et Kantaoui, 30 ont fermé. 5.000 emplois sont menacés actuellement alors que 5.000 personne qui devaient reprendre le travail ne l’ont pas fait à cause de la conjoncture».
Pour la zone de Djerba-Zarzis, Jalel Bouchiha a précisé que sur les 76 hôtels de la région, 27 ont fermé, qu’il y a 50% en moins de nuitée et d’arrivées par rapport à un an auparavant.
Habib Bouslama a, pour sa part, mis en relief l’importance du secteur touristique qui représente 6% du PIB et dont plusieurs autres domaines y dépendant. Pour exemple, il a indiqué que le secteur touristique consommé 20 millions de litres de lait par an. Il a également admis que le produit touristique tunisien était relativement faible, ne pouvant pas résister aux changements (révolution, attentats, ou autres). Il a aussi souligné que les médias tunisiens font peur aux touristes, en parlant des sit-in, des grèves, des faits divers !
Concernant le tourisme intérieur, Afif Kchouk a indiqué que le marché tunsien est troisième après la France et l’Allemagne devançant l’Italie, avec en 2009, 3 millions de nuitées, soit 8% du total des nuitées. Donc, le marché tunisien est important mais les Tunisiens devraient passer par une agence de voyage pour profiter de la baisse des prix qui sont actuellement comprises entre 25 et 90 dinars la nuitée. En effet, selon les professionnels du tourisme, les mêmes prix sont appliqués pour les étrangers et les Tunisiens, sauf que les étrangers bénéficient de prix de gros imposés par les tour-opérateurs qui passent avec eux des contrats annuels. Donc, en passant par une agence de voyage, le riverain bénéficie lui aussi de prix de gros offerts aux agences de voyage.
M. Kchouk a, en outre, expliqué que les prix affichés sur certains sites sont «des prix d’appel … une duperie». Il a surtout justifié le comportement de certains travaillant dans le secteur touristique vis-à-vis des Tunisiens : «vous connaissez le comportement du touriste local».
Concernant le pèlerinage aux lieux saints, les agences veulent libérer ce secteur. Ils veulent aller négocier eux-mêmes les prix et choisir des produits selon les capacités financières de leurs clients. Cette libéralisation permettrait de mettre en place les bases d’une concurrence loyale qui ne peut être qu’à l’avantage des pèlerins, explique M. Saïhi.
Concernant la promotion de la destination Tunisie, M. Belajouza a indiqué que le budget de 20 millions, accordé à cet effet, n’est pas suffisant. Ce budget provient 50% de l’Etat et 50% des professionnels. Le président de la FTH propose que toutes les parties prenantes y participent (taxis, agences de location, …).
Notons que plusieurs sujets préoccupant les professionnels ont été également évoqués comme la préparation d’un code de déontologie, la mise en place d’un cahier de charges, des discussions avec l’UGTT, etc.
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J'aime le tourisme est ce le chaos
Publié le 22/05/2011 à 18:51 par tourismetunisien-revolution Tourisme
Est-ce le chaos ?



Par Yosr GUERFEL AKKARI

Le baromètre du secteur du tourisme tunisien clignote au rouge. Rien ne va et vraisemblablement le secteur entre dans une léthargie à durée indéterminée.Après les premières séquelles postrévolutionnaires, le climat d’insécurité a compliqué la situation. Pis encore, les récents évènements terroristes survenus à Rouhia (gouvernorat de Siliana) n’ont fait qu’attiser le spectre et la hantise des attentats, semant la panique auprès des citoyens mais aussi auprès des professionnels du Tourisme.

Après quatre mois d’activité, les entrées des touristes sur le sol tunisien ont enregistré une chute notoire par rapport à la même période de l’année dernière. La baisse est générale et touche à tous les marchés cibles. On notera ainsi la baisse de 44,2% sur le marché européen. Les marchés traditionnels notamment français, italien, anglais et allemand fuient toujours la destination Tunisie. Pourtant, on entend parler de soutien total des pays de l’Union Européenne àla Révolution tunisienne et d’appui dans la relance économique du pays.Le baromètre du magazine Tourisme Info note que la seule lueur d’espoir vient des marchés slovaque, hangrois et maltais qui se distinguaient par des hausses respectives de 61,4%, 28% et 3,9%.
Freiné par la guerre en Libye, le marché maghrébin a enregistré au terme des quatre premiers mois de l’année une chute de 33,5% dont une baisse de 26,5% pour les entrées d’Algériens et de 37,7% pour les entrées de Libyens. Une note positive vient de nos voisins Marocains en enregistrant une hausse de 19,6% des entrées.
Pour les Nord-américains, le recul des entrées est de 51,7%, soit une baisse de 41,1% pour les Américains et de 61,9% pour les Canadiens.
Même les entrées des Tunisiens non résidents à l’étranger n’ont pas contribué à améliorer la donne et ont enregistré par la même occasion une chute de 36,8%. Il va sans dire que les réfugiés Africains et moyen-orientaux fuyant la guerre en Libye affichent de fortes progressions de 148,5% et de 273,8% pour respectivement 7780 et 9753 entrées.
Au niveau de l’administration, le ministère du Commerce et du Tourisme travaille d’arrache-pied pour promouvoir le site tunisien et redorer l’image de marque de la Tunisie dans l’Hexagone notamment à travers la nouvelle campagne promotionnelle et la participation dans les foires et salons internationaux.Toutefois, il reste à savoir si ces efforts seront-ils suffisants à sauver la situation estivale. Pour l’instant rien ne semble pousser à l’optimisme mais on vit toujours d’espoir. Et la crise du secteur qui : « contribue à 7% du PIB, représente 5,2% des exportations des biens et des services, couvre 56% du déficit de la balance commerciale et pourvoit 19% des recettes en devises du pays et génère 400.000 emplois », sera chaotique pour l’économie tunisienne.En effet, quand le tourisme va : Tout va ...Et en la parésie du secteur, rien n’ira. « Et le tourisme est le ventre mou du pays ».
Source: ”Le Temps” Le 21-05-2011

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J'aime est ce le chaos
Publié le 21/05/2011 à 12:55 par tourismetunisien-revolution mie 
 
 
 
Tourisme Est-ce le chaos ? Le baromètre du secteur du tourisme tunisien clignote au rouge. Rien ne va et vraisemblablement le secteur entre dans une léthargie à durée indéterminée. Après les premières séquelles postrévolutionnaires, le climat d’insécurité a compliqué la situation. Pis encore, les récents évènements terroristes survenus à Rouhia (gouvernorat de Siliana) n’ont fait qu’attiser le spectre et la hantise des attentats, semant la panique auprès des citoyens mais aussi auprès des professionnels du Tourisme.
 Après quatre mois d’activité, les entrées des touristes sur le sol tunisien ont enregistré une chute notoire par rapport à la même période de l’année dernière. La baisse est générale et touche à tous les marchés cibles. On notera ainsi la baisse de 44,2% sur le marché européen. Les marchés traditionnels notamment français, italien, anglais et allemand fuient toujours la destination Tunisie. Pourtant, on entend parler de soutien total des pays de l’Union Européenne à la Révolution tunisienne et d’appui dans la relance économique du pays. Le baromètre du magazine Tourisme Info note que la seule lueur d’espoir vient des marchés slovaque, hangrois et maltais qui se distinguaient par des hausses respectives de 61,4%, 28% et 3,9%. Freiné par la guerre en Libye, le marché maghrébin a enregistré au terme des quatre premiers mois de l’année une chute de 33,5% dont une baisse de 26,5% pour les entrées d’Algériens et de 37,7% pour les entrées de Libyens. Une note positive vient de nos voisins Marocains en enregistrant une hausse de 19,6% des entrées. Pour les Nord-américains, le recul des entrées est de 51,7%, soit une baisse de 41,1% pour les Américains et de 61,9% pour les Canadiens. Même les entrées des Tunisiens non résidents à l’étranger n’ont pas contribué à améliorer la donne et ont enregistré par la même occasion une chute de 36,8%. Il va sans dire que les réfugiés Africains et moyen-orientaux fuyant la guerre en Libye affichent de fortes progressions de 148,5% et de 273,8% pour respectivement 7780 et 9753 entrées. Au niveau de l’administration, le ministère du Commerce et du Tourisme travaille d’arrache-pied pour promouvoir le site tunisien et redorer l’image de marque de la Tunisie dans l’Hexagone notamment à travers la nouvelle campagne promotionnelle et la participation dans les foires et salons internationaux. Toutefois, il reste à savoir si ces efforts seront-ils suffisants à sauver la situation estivale. Pour l’instant rien ne semble pousser à l’optimisme mais on vit toujours d’espoir. Et la crise du secteur qui : « contribue à 7% du PIB, représente 5,2% des exportations des biens et des services, couvre 56% du déficit de la balance commerciale et pourvoit 19% des recettes en devises du pays et génère 400.000 emplois », sera chaotique pour l’économie tunisienne. En effet, quand le tourisme va : Tout va ...Et en la parésie du secteur, rien n’ira. « Et le tourisme est le ventre mou du pays ». Yosr GUERFEL AKKARI le temps 21/5/2011
 
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J'aime comment s'annonce le booking
Publié le 17/05/2011 à 23:03 par tourismetunisien-revolution Tags : image bonne article cadre humour internet vie 
Tourisme - Comment s’annonce le booking, cet été sur le marché français?
« …Maintenant, nous nous concentrons sur l’arrière-saison » • L’avis du professionnel Montassar Gammar, directeur commercial de la chaîne hôtelière H&C

En ces temps troublés, il faut offrir aux vacanciers des destinations et des produits qui les rassurent. D'où le forcing sur les marchés classiques méditerranéens dont la Tunisie qui ne perd pas la côte avec une offre renouvelée d'hébergement et de formules sur le marché français et c'est dans ce cadre que s'inscrivent les mesures prises par la chaîne de gestion hôtelière Hotels et Clubs ( H&C) en vue de relancer la destination Tunisie comme nous l’explique son directeur commercial à Hammamet Montassar Gammar

  Tout d’abord comment évolue le marché français en cette période post-révolutionnaire ?   Notre objectif est de consolider les flux touristiques et d'améliorer les recettes sur ce marché trés touché par les derniers événements. . Il est vrai que la conjoncture est défavorable pour les départs des Français à l'étranger. Nous avons enregistré une baisse énorme sur ce marché alors que nous étions parmi les tops 5 et on risque d’avoir des annulations de réservations si la sécurité ne sera pas rétablie définitivement. Pour stimuler les ventes, nous avons consenti des baisses de prix. Le package qui était en tout compris (all inclusive) a été modifié en demi-pension. Notre priorité est de générer du cash sur place et booster nos restaurants et nos commerces sans toucher à la prestation de la qualité. Nous sommes contre le bradage des prix mais nous devrons confectionner des séjours où l’hôtelier et le tour-opérateur gagnent car nous avons aussi un personnel à payer. C’est pourquoi nous avons concocté des offres spéciales aux consommateurs afin de dynamiser l’été. Pour écouler les ventes de dernière minute, la technologie Internet se perfectionne à toute vitesse. Les ventes en ligne progressent aussi. Au vu des tendances actuelles, nous essayerons de sauver juillet et août. Pour le moment, on vit au jour le jour. Ne pensez-vous pas que le conflit libyen risque de corser encore la situation ? C’est vrai que la crise libyenne risque d’avoir un impact négatif sur l’afflux des touristes en Tunisie. Ce conflit armé fragilise notre tourisme. De nombreux hôtels tournent au ralenti alors que d’autres ont carrément mis provisoirement la clef sous le paillasson en attendant que l’orage libyen passe. C’est pourquoi le retour de la sécurité et de la paix pourra rassurer le client français Que pensez-vous de la dernière campagne promotionnelle ? Comment communiquer sur la Tunisie actuelle ? La toute nouvelle campagne destinée au marché français pour l’été 2011 a traité la question sécuritaire du pays avec humour et décalage. Le lancement de cette campagne a certes rimé avec ce climat de tension et d’insécurité, sans oublier le couvre feu qui vient d’être instauré dans le grand Tunis. Ces slogans choquants sont à revoir avec des thèmes plutôt rassurants et gais comme « il y a la fête en Tunisie » Nous devrons créer des événements en invitant des grands artistes, journalistes et intellectuels français. Il faudrait positiver et créer un buzz sur le 14 janvier et surtout parler de la nouvelle Tunisie qui est en train de se construire, de la reprise de la vie quotidienne dans le pays, de l’activité culturelle et touristique du pays. Le tourisme a besoin en cette période d’une bonne image avec une bonne communication à l’international Plusieurs tour-opérateurs appellent à l’ouverture du ciel et à développer le low-cost en Tunisie. Qu’en pensez-vous ? Tout le monde est conscient de l’introduction du low-cost en Tunisie. Les professionnels tunisiens ont fait valoir à maintes reprises que l’adoption de ce modèle par la Tunisie est inéluctable au regard de l’évolution du transport aérien dans le monde où la Tunisie est partie prenante, et qu’il est de plus en plus inutile de faire reculer cette échéance. Le tourisme tunisien a tout à y gagner surtout avec la flambée des prix des carburants et des coûts d’exploitation des compagnies. Je pense que le low-cost pourra booster la destination et augmenter les flux touristiques de plus de 30%. Kamel BOUAOUINA le temps 17/5/2011
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J'aime pour la creation d'une banque de tourisme
Publié le 06/05/2011 à 00:05 par tourismetunisien-revolution 5-05-2011
Tunisie : Appel pour la création d’une banque du tourisme
AfricanManager
 
Des représentants d'agences de voyages, candidats de la première liste aux élections du Bureau Directeur de La Fédération tunisienne des Agences de Voyages (FTAV), prévues samedi prochain (7 mai 2011), ont tenu jeudi à Tunis, une conférence de presse pour présenter leur programme.
Mohamed Ali Toumi, responsable d'une agence de voyage et premier candidat de cette liste, a déclaré que son équipe envisage d'œuvrer pour le lancement de grands projets dont, notamment, la création d'une Banque de tourisme qui permettra de résoudre les problèmes de financement de projets dans le secteur.
Le programme de ces 20 candidats prévoit également l'accélération des mesures urgentes d'accompagnement des entreprises du secteur, la restructuration et la mise à niveau de la FTAV, le développement de nouveaux produits à travers les actions de marketing et le renforcement du rôle de la fédération.
Evoquant l'état des lieux du secteur,  Mohamed Taher Saihi, président actuel de la FTAV et membre de la liste précitée, a précisé que les agences de voyage ont enregistré une baisse de 41% de leur chiffre d'affaires au cours des trois mois de 2011.
Le responsable a appelé, à cet égard, à la nécessité de libéraliser l'activité des agences de voyages dans le sens d'une ouverture totale. Les activités de ces agences devraient s'étendre, selon lui, à d'autres services, dont la société d'Etat (SNR- Société des Services Nationaux et des Résidences), détient le monopole tels que l'organisation de la Omra (petit pèlerinage) et le pèlerinage (logement et le transport des pèlerins).
L'ouverture du secteur, permettra d'offrir à la clientèle, a-t-il dit, un éventail de prix et favorisera la concurrence loyale et l'amélioration des services des agences de voyages.
Deux listes de 20 candidats, représentants diverses régions du pays, se présenteront aux élections du BE de la FTAV.
 


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J'aime promotions
Publié le 26/04/2011 à 23:26 par tourismetunisien-revolution Tags : chez mer voyage affiche isabelle voyages Des promotions après la révolution
Samedi 5 mars 2011
Budget Les tour-opérateurs baissent leurs prix vers la Tunisie et l’Egypte
La côte est sûre. Les Tunisiens vous accueillent à nouveau à bras ouverts. » C’est ce que l’on peut lire sur le site du tour-opérateur Jet Air. Les vols ont en effet repris vers Djerba et la côte tunisienne depuis le 19 février. Seule la capitale tunisienne n’est pour l’instant pas desservie.
Idem en Egypte : il est à nouveau possible de partir en villégiature à Louxor, dans la vallée du Nil ou sur les bords de la mer Rouge. Le ministère des Affaires étrangères a normalisé son avis de voyage pour Le Caire, même s’il faut pour l’instant tenir compte d’un couvre-feu entre minuit et 6 h du matin.
Les prix, eux, ont beaucoup baissé. Si les tour-opérateurs ont beaucoup souffert des Révolutions de jasmin et du Nil – la Tunisie et l’Egypte figurant habituellement dans le top 5 des destinations les plus appréciées des Belges – ils entendent bien se rattraper dans les mois à venir. D’où une politique de prix réduits. C’est en Tunisie, la destination la moins chère de la région, que les rabais sont actuellement les plus importants : de - 25 % à - 40 % voire - 50 % pour ceux qui voyagent à deux avec une gratuité pour la deuxième personne.
« Ces deux destinations ont beaucoup souffert des événements politiques régionaux, explique Florence Bruyère, porte-parole de Jetair. Désormais la question est : va-t-on pouvoir relancer les ventes rapidement ? Pour inciter les consommateurs à partir, nous leur proposons des offres extrêmement intéressantes. » C’est surtout hors des vacances scolaires que les prix ont le plus chuté. En passant par les tour-opérateurs généralistes, Thomas Cook et Jetair, il est actuellement possible de partir une semaine en Tunisie en demi-pension pour 300 euros par personne. A Pâques, les prix ont aussi baissé : il faudra compter 600 à 700 euros pour partir une semaine au soleil. Ces promotions deviennent nettement moins intéressantes voire inexistantes concernant les vacances d’été.
Des opportunités
dans le haut de gamme
Concernant les séjours haut de gamme, les agences de voyages et les tour-opérateurs spécialisés dans les circuits culturels ont eux aussi décidé de réviser leurs tarifs. C’est le cas du Club Méditerranée. « On a un manque à gagner très important. C’est pour cela que nous devons rendre nos offres encore plus attractives », explique Victor Dumont, directeur marketing chez Club Méditerranée. Le Club Med affiche en effet - 15 % de remise sur les séjours à Djerba, Hammamet, El Gouna et dans la baie du Sinaï. Mais uniquement pour les réservations rapides. Même son de cloche du côté des petites agences de voyages : « Nous avons eu une baisse des ventes très importantes, surtout en ce qui concerne l’Egypte car nous sommes en pleine haute saison. Nous proposons donc des séjours moins chers surtout pour les périodes hors vacances scolaires », explique Isabelle Zahn, de l’agence Cap Evasions, spécialisée dans les voyages sur mesure, notamment au Moyen-Orient. Ces offres sont pour le moment intéressantes mais elles risquent de ne pas durer jusqu’aux grandes vacances.
« Pour l’instant, les prix sont bas mais il est possible que la situation s’équilibre d’ici aux vacances d’été, explique Veerle De Boecke, secrétaire générale de l’ABTO (Association of Belgian Tour Operators). Les promotions vont probablement durer jusqu’à la fin juin, surtout en dehors des vacances scolaires. L’offre sera beaucoup plus limitée en juillet et août. »
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J'aime l'artisanat à sauver
Publié le 26/04/2011 à 19:48 par tourismetunisien-revolution Tags : bonne 2010 création peinture afrique Artisanat tunisien : un secteur économique à sauver impérativement
 Mardi, 26 Avril 2011 15:59
  Le sauvetage du secteur de l'artisanat, actuellement en crise très grave, passe par la reprise de l'activité touristique en Tunisie, un surcroît d'effort promotionnel et le nécessaire soutien des banques. La précarité de l'activité artisanale n'a pas changé après le 14 janvier, selon la Fédération nationale de l'artisanat (FNA), elle s'est, au contraire amplifiée, étant donné que cette activité est étroitement liée à la dynamique touristique dans le pays. MM.Ferjani Mokhtar, membre du bureau exécutif de la FNA et Hichem Houidhek, secrétaire général de la fédération ont indiqué, à l'Agence Tunis Afrique Presse (TAP), que plusieurs entreprises artisanales ont cessé leurs activités, en raison de la baisse du tourisme et du manque de visibilité, précisant que «la révolution a provoqué l'arrêt momentané de l'activité de 50 % des entreprises artisanales». Les sit-in de la Kasbah ont paralysé les commerces dans les souks de la Médina a affirmé M.Mokhtar, alors que le secteur souffre "d'une réduction de production artisanale et de l'arrêt des exportations". A ce propos, M.Houidhek a rappelé le bon positionnement des exportations artisanales sur les marchés internationaux au cours des six dernières années. Il a estimé les exportations directes annuelles du secteur à environ 60 millions de dinars en 2010 alors que les achats des touristes en produits artisanaux, sont évalués à 300 millions de dinars (exportations indirectes). Malgré la situation délicate de secteur artisanal, qui emploie quelque 350 mille artisans, certaines entreprises artisanales ont maintenu leur présence dans les manifestations et salons internationaux, quelques jours après la révolution tunisienne, a-t-il précisé. "Ce secteur qui connaît une marginalisation de la part de l'Office national de l'artisanat (ONA), doit être valorisé par le nouveau gouvernement provisoire", a avancé, le SG de FNA. S'agissant des mesures urgentes à prendre pour sauver le secteur de l'artisanat, M.Mokhtar a préconisé de mettre en place des représentants commerciaux au niveau des ambassades de Tunisie à l'étranger, lesquels auront pour mission de promouvoir l'artisanat national et d'accompagner les entreprises dans leur positionnement sur les marchés internationaux. Pour sa part, M.Houidhek a insisté de la nécessité de trouver des mesures concrètes d'accompagnement des entreprises et des artisans qui ont, pratiquement, perdu leur fonds et leurs clients. Pour aider les artisans à reprendre leurs activités, il a recommandé d'octroyer des aides financières aux artisans pour une période de 3 à 4 mois et même de les faire bénéficier d'une amnistie fiscale. • Tissage: des problèmes de promotion A l'occasion de la 28ème édition du salon national de l'artisanat ( du 22 Avril au 1er mai 2011 au Kram), qui a enregistré une baisse du nombre des exposants à 400 artisans, contre 600 en 2010, l'Agence TAP, a recueilli les témoignages de plusieurs artisans dans diverses filières. Les professionnels ont unanimement, insisté sur la nécessité d'assurer la promotion de secteur de l'artisanat afin de le sortir de l'ornière. Mme Ida Dali, artisane spécialisée, dans le tissage ras dans le gouvernorat de Kasserine, a pointé du doigt le principal problème auquel les artisans sont confrontés, à savoir le développement du marketing pour l'écoulement de leurs produits et l'accès de certains intrus au secteur. « Ma participation à ce salon me donne une vision claire et un fil pour sortir de la situation de stagnation dans laquelle je me trouve», a-t-elle ajouté. Mme Najet Nefzi, propriétaire d'un projet artisanal au Kef (tapisserie), a abondé dans ce sens «l'affluence d'un nombre important des visiteurs au salon de l'artisanat me rend optimiste ». Cette artisane a vu son local saccagé lors de révolution et a déclaré n'avoir obtenu aucun dédommagement. M.Hassine Alouani, propriétaire d'une société spécialisée dans le tissage ras, dans la délégation de Fernana (gouvernorat de Kasserine), a affirmé, qu'avec la révolution tunisienne, l'activité de l'artisanat a été fortement touchée, du fait, spécifiquement, de la baisse des flux touristiques. Il a évoqué les autres problèmes du secteur, liés au coût élevé de la main d'œuvre et à l'absence de promotion pour cette activité. « Les banques ont accordé des crédits saisonniers aux artisans, mais vont-elles nous soutenir au cours de la prochaine saison, compte tenu du manque de visibilité qui caractérise le secteur?», a-t-il ajouté. Toujours dans le domaine du tissage, M.Zine Taamali, artisan à Béja, a indiqué que la hausse des prix des tissages est d e, essentiellement, au désintérêt de la main d'œuvre spécialisée, en l'absence d'encouragements spécifiques. Il a souligné que le salon de l'artisanat a connu une faible affluence des visiteurs, en raison du changement de la date prévue du salon, qui était organisé au cours des précédentes éditions, au mois de mars, au cours des vacances de printemps, propices au déplacement des familles. • Salon de l'artisanat: une occasion de reprise pour le secteur De son coté, M.Béchir Sassi, artisan spécialisé en maroquinerie, a relevé que le salon est un espace qui groupe tous les artisans venus des différentes régions du pays. Il constitue une occasion propice pour sortir l'activité artisanale d'une situation difficile. «L'affluence d'un nombre important des visiteurs nous rend optimistes pour assurer la reprise du secteur », a -t-il ajouté. Mme.Hayat Chouchane, artisane spécialisée dans la peinture sur soie, a insisté, pour sa part, sur la bonne organisation du salon et la campagne promotionnelle lancée par l'Office national de l'artisanat, qui a encouragé les artisans à y participer. Pour Mme.Sonia Ben Tekhayat, artisan spécialiste dans la création des bijoux, il s'agit de la 6éme participation au salon de l'artisanat, lequel constitue pour elle un rendez-vous incontournable, pour présenter ses ouvrages aux visiteurs. Cette participation lui a ouvert les portes de manifestations internationales dans ce domaine
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Publié le 23/04/2011 à 22:50 par tourismetunisien-revolution  
       
             
    
Voyages en Tunisie : les promotions et bons plans à ne pas manquer !

Quelques semaines après la révolution du Jasmin en Tunisie, les professionnels du tourisme redoublent d'efforts pour faire revenir les Français. TourMagazine.fr a déniché, pour vous, les derniers bons plans pour partir à petits prix.
Plusieurs enquêtes l’affirment : la Tunisie est la destination étrangère préférée des Français. Ils ont été 1,4 million en 2010.
Leurs motivations ? Du soleil et un dépaysement total à, à peine, deux heures d’avion. Et ce, à n’importe quel moment de l’année.
Aujourd’hui pourtant, au lendemain de la chute du régime Ben Ali, alors que le pays est en train de se reconstruire, les Français sont un peu frileux et boudent la Tunisie.
Aussi, pour relancer la destination le monde du tourisme se mobilise en multipliant les offres à prix cassés. D’autant que l'association de tour-opérateurs (CETO) a pris la décision (jeudi 7 avril 2011 ndlr) de lever toutes les restrictions sur les voyages en Tunisie.
Dernièrement, même les politiques françaises s’y sont mises. Bertrand Delanoë, le maire de Paris, a annoncé (jeudi 14 avril 2001 ndlr) qu’un village de jasmin, dédié aux atouts culturels et touristiques de la Tunisie, sera installé les 20 et 21 mai 2011 sur le parvis de l’Hôtel de Ville.
TourMagazine.fr a voulu aussi apporter sa pierre à l’édifice et vous propose un tour d’horizons des bons plans pour partir à petits prix.
Chez Look Voyages  Club Lookéa Hammamet Village / DR Du côté de Look Voyages, pour des départs en mai 2011 de Paris et plusieurs villes de province :
- Séjour de 8 jours / 7 nuits en formule tout-inclus au Club Lookéa Playa Djerba****, à partir de 499 € TTC par personne
- Séjour de 8 jours / 7 nuits en formule tout-inclus au Club Lookéa Hammamet Village***, à partir de 389 € TTC par personne
Réservation au 0825 35 15 15 (0,15 € ttc/mn) - www.look-voyages.fr - et dans toutes les agences de voyages
Chez Fram  Framissima Regency / DR Du côté de Fram, pour des départs en avril et mai :
- Séjour 7 nuits au Framissima Golf Beach 3* à Djerba, en tout compris, transferts et vols inclus : à 450 € TTC (au lieu de 780 en moyenne) de Paris et Nantes les 1er et 8 mai et 450 € TTC (au lieu de 750 en moyenne) de Lyon et Brest le 8 mai
- Séjour 7 nuits au Club Olé Les quatre Saisons 3* à Djerba, en tout compris, transferts et vols inclus : 399 € TTC (au lieu de 703) de Lyon, Toulouse, Deauville et Bordeaux le 24 avril, 399 € TTC ( au lieu de 630 en moyenne) de Paris et Nantes les 1er et 8 mai et 399 € TTC (au lieu de 700 en moyenne) de Lyon et Brest le 8 mai.
- Séjour 7 nuits au Framissima Regency 4* à Monastir, en tout compris, transferts et vols inclus : 450 € TTC (au lieu de 760) de Paris le 24 Avril et 450 € TTC (au lieu de 780 en moyenne) de Paris, Toulouse et Marseille le 1er mai
Réservation au 0826 463 737 (0,15 € ttc/mn) - www.fram.fr - et dans toutes les agences de voyage
Chez Thomas Cook  Club Eldorador Aladin de Djerba / DR Du côté de Thomas Cook, pour de départs jusqu’au 30 octobre 2011 : opération promotionnelle "Pack & Go" ou 1 payant = 1 gratuit sur une sélection de séjour en Tunisie vers Djerba, Zarzis, Hammamet, Sousse et Monastir.
La gratuité totale s'applique pour la 2ème personne sur les vols et sur le séjour pour toute réservation d’un séjour identique à la première personne payante.
A réserver jusqu'au 18 avril 2011 (inclus) pour la Tunisie pour des départs jusqu’au 30 octobre 2011 (Tunisie Nord-Est formule Prestige: hors juillet-août).
Informations et Réservations dans votre agence de voyages et sur www.thomascook.fr
Chez Marmara  Le CosyClub El Manara à Djerba / DR Jusqu’au 30 juin 2011, vacances de Pâques incluses, les familles peuvent bénéficier d’une réduction allant jusqu’à 600€ (300€ par couple) soit 150€ de réduction par personne dans les clubs Marmara Yasmine, Zahra, Narjess et Dahlia à Djerba, au club Marmara Tropicana à Monastir et au CosyClub El Manara à Djerba. L’occasion d’aller (re)découvrir les magnifiques plages qu’offrent la Méditerranée.
Renseignements & Réservations : 0892 161 161 – www.marmara.com
Chez Sangho  Sangho Club Zarzis / DR : P. Maille Sangho propose une offre spéciale printemps-été 2011 dans ses hôtels de Djerba et Zarzis : séjour gratuit pour les enfants jusqu’à moins de 12 ans* au SANGHO VILLAGE DJERBA et au SANGHO CLUB ZARZIS, même pendant les vacances scolaires, pour toute réservation effectuée jusqu’au 14 mai 2011.
Cette offre est valable pour 1 ou 2 enfants de 2 à -12ans, logeant avec 2 adultes. Valable uniquement en cas de forfait avec transport aérien.
Réservation au Tel : 01 42 97 14 00
Chez Mille Lieux Le voyagiste Mille Lieux propose une offre TUNISAIR en Classe I (aller/retour) sur vols directs vers Tunis, Monastir, Djerba, Tozeur et Sfax. Au départ de Paris, Bordeaux, Marseille, Nice, Strasbourg, Lyon, Nantes.
Exemple d'offre hôtelière incluant la promo au Mövenpick Hotel Gammarth 5* du 11/04 au 30/06/11 (10 % de réduction sur le montant des nuitées) et du 01/07 au 07/08/11 (15 % de réduction sur le montant des nuitées).
Soit au départ de Paris, un prix à partir de 593.60 € TTC/pers au lieu de 674 € TTC 3 jours / 2 nuits en petit déjeuner. Exemple de prix avec un départ entre le 03/06 et le 25/06/11 (sous réserve de disponibilité au moment de la réservation).
Ce prix comprend : les vols aller/retour directs en classe I sur Tunis Air, les transferts aéroport/hôtel/aéroport, 2 nuits en chambre executive jardin en petit déjeuner, les taxes aéroport et surcharges carburants (connues à ce jour : 79 €).
Renseignements et réservations : www.mille-lieux.fr
Chez Meditrad Le voyagiste Meditrad propose également des bons plans sur la Tunisie.
A Hammamet, sur la base d'un séjour 8 jours/7 nuits au départ de Paris pour des départs les 15 et 22 mai 2011 et 5 juin 2011 :
- HOTEL LE SULTANT 4*– Demi-Pension – 525 € au lieu de 619€ cliquez ici HOTEL DAR KHAYAM 3* - Tout Inclus – 499 € au lieu de 579€ cliquez ici
A Djerba et Zarzis, sur la base de séjour 8 jours 7 nuits au départ de Paris, pour des départs les 15 et 22 mai 2011 et 12 juin 2011 :
- ODYSEE RESORT THALASSO 4*– Demi-Pension – 609 € au lieu de 729€ cliquez ici
- HOTEL ISIS & THALASSO 4* - Demi-Pension – 415 € au lieu de 499€ cliquez ici
Ses promotions sont valable pour toutes réservations à paris du 18 avril 2011 et ne sont pas cumulable avec d’autres promotions et earlybird.
Renseignements et réservations au 01 42 68 05 50 et sur www.meditrad.com
Chez Sindbad Le voyage Tunisie - Le Grand Sud - Entre Oasis et désert est en promotion chez le tour-opérateur Sindbad Voyages : à partir de 1300 € par personne pour 8 Jours / 7 Nuits.
Le prix comprend le transport aérien Paris-Tozeur-Paris sur une compagnie régulière, l’assistance aéroport et l’accueil sur place, le transfert en minibus ou en 4X4 privé, le séjour à l’hôtel Ras Al Aïn (4 étoiles supérieur) ou similaire, 7 nuits base chambre double / twin partagée, le séjour est en demi-pension. Tarif spécial enfant moins de 12 ans – partageant la chambre des parents (1 lit bébé à disposition).
Au programme également : les excursions en minibus et en 4X4 avec chauffeur dans le désert - Midès, Unq Djemel .. Chott el Djérid, la visite de l’oasis et la ville de Tozeur en calèche et le droit d’entrée au musée Dar Cherait.
Renseignements et réservations au 01 43 38 19 94 ou sur le site www.sindbad-voyages.com
Lundi 18 Avril 2011 - 08:42
  Source:www.tourmagazine.fr

union sacrée

Publié le 23/04/2011 à 22:22 par tourismetunisien-revolution Tags : image bonne message revenu patrimoine
      
  
Tourisme, l’OMT dissuade de brader la destination Tunisie
Taleb Rifai, secrétaire général de l’Organisation Mondiale du Tourisme dont le siège est à Madrid, est en visite en Tunisie accompagné par des journalistes de plusieurs pays européens. Il a donné ce matin une conférence de presse aux côtés de Mehdi Houas, ministre du Tourisme.

En prélude, le ministre tunisien est revenu sur la situation sécuritaire en Tunisie  qu’il estime ne plus être un problème. «Il ne faut plus parler de sécurité, parce que la situation est normale. Elle n’est pas plus inquiétante que la situation dans n’importe quel pays européen », a-t-il dit.

Avec Taleb Rifai, il a été décidé de trois grands rendez-vous pour relancer le tourisme en Tunisie. Il s’agit de réunir dès à présent un workshop pour décider d’un plan de relance qui sera étudié à Madrid. Le deuxième rendez-vous est la tenue d’une grande conférence, qui aura lieu dans 3 ou 4 semaines sous l’égide de l’Office National du Tourisme Tunisien. La troisième rencontre est prévue pour le mois de septembre ou octobre de cette année, et il s’agira d’un symposium mondial du tourisme qui réunira tous les professionnels internationaux du secteur. Par ailleurs, l’OMT dépêchera ses experts pour accompagner les professionnels tunisiens, dans cette période critique.

«Le peuple tunisien n’a jamais manqué de nous faire ressentir la chaleur et l’hospitalité. Ces journalistes venus de Madrid pour découvrir la Tunisie post-révolution sont un message clair au Monde entier que la Tunisie est notre première destination en Méditerranée et que la soutenir est très important », dit le secrétaire général de l’OMT. Il a également signalé que l’objet de sa présence en Tunisie est la discussion des aspects politiques et techniques pour faire redémarrer le tourisme, en précisant que « c’est une période difficile et pleine de défis ». Il exprime toutefois son optimisme quant à l’avenir du secteur : «On s’attend à ce que les perspectives soient meilleures à court et à long terme. Avec une société ouverte et démocratique le climat des affaires sera mieux, j’en suis convaincu », a-t-il précisé. Il a rassuré que l’OMT se tiendra aux côtés de la Tunisie pour montrer que « c’est un pays merveilleux ». Il a appelé toutefois à ce que les efforts soient conjugués pour tirer le meilleur profit des richesses qui caractérisent la Tunisie, comme son patrimoine folklorique, archéologique et culturel.

«Ce n’est pas une bonne idée que de brader les prix, mais il faudrait penser à des offres promotionnelles, comme offrir des nuitées gratuites, ou des voitures de location à partir d’un certain package, il faut penser à des offres attractives qui pourraient séduire le touriste », conseille-t-il. Il a aussi encouragé à inviter de grandes personnalités étrangères influentes accompagnées de leurs familles, pour qu’elles constatent d’elles-mêmes que la situation en Tunisie est redevenue normale. Il a ajouté qu’il faut que la Tunisie lance une campagne commerciale agressive sur le plan international, pour attirer l’attention : «  Par exemple, il y a 10 ou 15 ans, les autorités américaines auraient dissuadé leurs citoyens d’aller en Tunisie, ou en Egypte. Maintenant les choses ont changé, les citoyens à travers le monde sont devenus plus cultivés, plus au courant de ce qui se passe ailleurs, les nouvelles technologies le permettent. Alors les gens peuvent se faire leur propre opinion de ce qui se passe ailleurs », dit-il. Il propose que la Tunisie se penche sur ses propres particularités, pour faire concurrence aux autres destinations.

Pour sa part, Mehdi Houas a exprimé la volonté du ministère de développer le tourisme intérieur, qui ne représente que 7% du total des recettes du secteur, et d'éviter de brader les prix qui pourraient donner une mauvaise image de la destination Tunisie. Selon lui, vendre la destination à bas prix, pourrait inquiéter les potentiels touristes qui choisiront une destination aux prix plus cohérents. « Quand je suis allé à Berlin, j’ai dit aux TO que l’on devrait au contraire augmenter les prix de 15% pour encourager la révolution tunisienne », ajoute le ministre. Il a rappelé que lors de la première guerre du Golfe, la Tunisie a connu une pareille crise, les prix ont été alors bradés, et jusqu’à ce jour, la Tunisie n’a pu se débarrasser de la réputation de destination à bas prix.
 Source:www.gnet.tn 
  
Date: 20-04-2011

tourisme- wikipedia

Publié le 23/04/2011 à 18:27 par tourismetunisien-revolution Tags : 2010 chez article création histoire nature mer hiver afrique maroc loisirs patrimoine
Tourisme en Tunisie
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Touristes dans la cour de la Grande Mosquée de Kairouan
Le tourisme en Tunisie est l'un des secteurs les plus dynamiques de l'économie de la Tunisie et une source de devises pour le pays. Le tourisme a un effet d'entraînement sur d'autres secteurs économiques, tels que le transport, les communications, l'artisanat, le commerce et le bâtiment.
La position géographique de la Tunisie au sud du bassin méditerranéen, avec 1 300 kilomètres de côtes en grande partie sablonneuses, un climat méditerranéen chaud l'été et doux l'hiver, un patrimoine civilisationnel très riche (huit sites inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco) et surtout un coût bas du séjour touristique, font de ce pays l'une des principales destinations des touristes européens en Afrique et dans le monde arabe (quatrième pays le plus visité après l'Égypte, l'Afrique du Sud et le Maroc) : la Tunisie a accueilli 7 048 999 visiteurs en 2008[1]. Elle s'est d'ailleurs fixée pour objectif de se rapprocher des dix millions de touristes à l'horizon 2014[2].
Sommaire [masquer]
Histoire[modifier]
Le développement du tourisme remonte aux années 1960 grâce à l'action conjuguée de l'État et de groupes privés. La capacité hôtelière passe progressivement de 56 000 lits en 1974 à 123 000 lits en 1991[3]. Si le tourisme ne rapporte que deux millions de dinars par an en 1962, avec 52 000 entrées et une offre de 4 000 lits, il devient vite la principale source de devises du pays avec 6 549 549 visiteurs et une offre de 231 838 lits en 2006 (dont près de 27 % situés dans des hôtels quatre et cinq étoiles)[4]. Le secteur représente à cette époque 6,5 % du PIB et fournit 340 000 emplois dont 85 000 emplois directs, soit 11,5 % de la population active occupée avec une forte part d'emploi saisonnier.
En 2010, le tourisme contribue à hauteur de 7 % au PIB, génère chaque année entre 18 et 20 % de recettes en devises, couvre 56 % du déficit commercial et emploie 400 000 personnes[2]. En outre, le secteur compte désormais une capacité globale de plus de 241 000 lits[2].
Clientèle[modifier]
En 1974, la Tunisie reçoit quelques 716 000 visiteurs dont 207 000 Français et 90 000 Allemands de l'Ouest contre seulement 88 000 (63 000 Libyens et 25 000 Algériens), soit un peu plus de 10 % du total[3]. En 1991, 1 154 000 Libyens et 745 000 Algériens sont enregistrés, donnant un total de 2 058 000 Maghrébins contre 1 086 000 Européens et marquant un poids croissant de la clientèle maghrébine[3].
En 2008, celle-ci se partage de la manière suivante : Libyens (1 776 881 visiteurs), Français (1 395 255), Algériens (968 499), Allemands (521 513), Italiens (444 541), Britanniques (254 922) et Polonais (207 531)[1]. Ce groupe de tête tend toutefois à se diversifier par rapport à 2007, notamment vers l'Europe de l'Est — avec une hausse de 39,6 % pour les Polonais et 14,1 % pour les Russes — mais aussi vers les pays voisins, avec une hausse de 14,4 % pour les Libyens ; les marché turc, britannique, autrichien, tchèque et espagnol connaissent en revanche des décrochages importants[1]. Toutefois, la clientèle maghrébine fréquente peu les hôtels préférant le système de la location chez l'habitant : les entrées des clients magrébins représentent 40,6 % des entrées totales en 2002 mais seulement 6,6 % des arrivées dans les hôtels[3].
Le tourisme intérieur constitue un autre marché de poids avec 1 251 251 touristes tunisiens pour un total de 2,75 millions de nuitées en 2006[5].
Entreprises du secteur[modifier]
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Le secteur est concentré aux mains de groupes privés tunisiens nouant des partenariats avec des groupes hôteliers internationaux : le Français Sofitel-Accor avec le groupe TTS, l'Espagnol Sol-Melia-Tryp avec le groupe El Mouradi, l'Américain Sheraton avec le groupe Affès, etc.
Activité aux multiples facettes[modifier]

Tourisme balnéaire[modifier]

Hôtel djerbien de la chaîne El Mouradi
Ce secteur contribue à mettre en valeur certaines régions, essentiellement celles du littoral oriental, cumulant plus de 95 % des lits :
Les perspectives de développement prévoient la création de nouvelles stations balnéaires le long du littoral avec une capacité de 200 000 lits en 2015 (Zouarâa près de Hammamet, Selloum près de Zarzis, Hergla, Ras Dimas près de Monastir et Ghedhabna près de Mahdia) avec le développement du modèle de la station balnéaire intégrée.

Port de plaisance[modifier]

Port de plaisance d'El Kantaoui
Le tourisme a été un élément moteur pour l'essor d'une infrastructure portuaire de plaisance. Avec quelques 1 300 kilomètres de côtes, le littoral tunisien bénéficie d'un potentiel de développement (environ 200 millions de dinars de recettes par an) en raison de la pénurie de places que connaît la rive européenne de la mer Méditerranée et de sa proximité avec celle-ci[6]. En 2009, cinq ports de plaisance pour 1 500 postes d'accostage sont en service alors que plusieurs projets sont en cours de réalisation ou d'études :

Tourisme saharien[modifier]

Oasis de Tamerza
Le choix d'encourager le tourisme saharien, initié à la fin de 1987, devait répondre à un double objectif. D'une part il devait permettre de diversifier le tourisme tunisien en faisant fructifier un gisement peu exploité et lancer des produits innovants destinés en priorité au marché européen. D'autre part, ça devait permettre aux régions sahariennes de trouver, dans le tourisme, une solution à leurs problèmes économiques tout en préservant leur patrimoine culturel et naturel[7]. On distingue quatre régions touristiques sahariennes :
Le tourisme saharien (Douz et Tozeur attirant chaque année plus de 250 000 touristes durant toute l'année) est en fort développement récoltant les dividendes d'un effort d'investissements soutenu, le plus spectaculaire des pays sahariens.

Nouvelles activités[modifier]

Plus récemment, le tourisme médical a fait son apparition et croît très rapidement[8]. Le nombre de patients étrangers est passé d'environ 50 000 en 2004 à plus de 150 000 en 2007 selon l'organisation regroupant la centaine de cliniques privées relevant de l'UTICA ; près de 70 % d'entre eux proviennent du Maghreb et environ 12 % d'Europe[9]. Selon l'ancien ministre du Tourisme Ahmed Smaoui, « les Algériens et les Libyens aisés viennent se faire soigner ici car leur pays ne dispose pas d'infrastructures médicales performantes. Nous accueillons également des Britanniques lassés de devoir attendre des mois avant de pouvoir se faire opérer dans leur pays. Enfin, de plus en plus de gens ont recours à la chirurgie esthétique »[10].
Les recettes du secteur atteignent 55 millions de dinars en 2006, en augmentation de 22,2 % par rapport à l'année précédente. L'attractivité est accentuée par les tarifs entre 40 et 70 % moins élevés que ceux pratiqués en Europe ; ils sont par ailleurs exonérés de la TVA de 6 %[9].
Destination de masse, la Tunisie souhaite pourtant promouvoir un tourisme plus haut de gamme et s'efforce ainsi de diversifier son offre de loisirs, avec le tourisme vert, plus de huit terrains de golf et dix centres de thalassothérapie. Cela se traduit par la mise à niveau de ses hôtels, la part des quatre et cinq étoiles tendant à se renforcer atteignant un tiers des 825 hôtels que compte le pays en 2006[4].
Impact environnemental[modifier]
Dans un environnement international de plus en plus concurrentiel, avec un produit de nature fragile dans une région à réputation variable[11], l'adaptation est nécessaire. Il faut également veiller à contrôler les pressions générées sur l'environnement qui sont importantes et particulièrement les pressions foncières, l'érosion des côtes, l'utilisation de grandes quantités d'eau créant une concurrence avec les activités agricoles et les rejets d'eaux usées.
Avec les prévisions de forte croissance touristique confrontées à la raréfaction des ressources hydriques, une politique de gestion de l'eau est indispensable, d'autant plus que tourisme et agriculture sont en concurrence, surtout en été lorsque se concentre l'activité touristique. Face à une consommation quotidienne de 560 litres d'eau par lit occupé, des mesures d'économie sont envisagées pour la ramener à 300 litres. Des efforts pour réduire le gaspillage de l'eau (qui peut atteindre 30 à 40 %) se font en modernisant les réseaux de distribution ou encore par la réutilisation des eaux usées déjà mise en place pour 45 des 75 stations d'épuration, pour l'arrosage des terrains de golf ou des jardins[12].

l'union sacrée des acteurs du tourisme

Publié le 22/04/2011 à 22:28 par tourismetunisien-revolution Tags : 2010 homme histoire voyage
webmanagercenter.com - 15 Avril 2011 05:35:00
 Tunisie – Tourisme: L'union sacrée!
 Par Maryam OMAR
 “Tous pour un, un pour tous“, comme les trois mousquetaires d'Alexandre Dumas, romancier (qui étaient quatre), les trois mousquetaires de Mehdi Houas, ministre du Tourisme (qui sont six) viennent de se jurer fidélité au plus fort de la crise qui ne veut pas lâcher le tourisme tunisien. L'événement mérite le détour car c'est la toute première fois dans l'histoire économique de la Tunisie que les six majors du tourisme tunisien (FTH, FTAV, ONTT, Tunisair, TunisairExpress, Nouvelair) se comportent comme un seul homme, et nouent une Union sacrée sous le regard attendri, allions-nous dire, de Mehdi Houas qui faisait office de maître de cérémonie. Une réponse par deux conventions de partenariat alors que les chiffres sonnent l'alarme: là où les statistiques de la Direction des études du ministère du Tourisme montrent une baisse de 43% des recettes touristiques quand on compare les résultats des 3 premiers mois de 2011 à ceux de 2010. Une baisse qui culmine à près de 57% quand on pousse la comparaison aux nuitées globales! Répondant ainsi à cette conjoncture qui fait froid dans le dos et qui aggrave la crise du tourisme tunisien à chaque jour qui passe, les six majors du tourisme tunisien ont résolu de se soutenir mutuellement par le moyen de deux conventions de partenariat qui ont donc été signées le 14 avril (pour entrer en vigueur le 15 avril et jusqu'au 30 juin) entre la Fédération tunisienne de l'hôtellerie, la Fédération tunisienne des agences de voyage, l'Office national du tourisme tunisien, Tunisair, TunisairExpress et Nouvelair. La première convention affirme le maintien des vols charters qui font l'objet d'une demande d'annulation de la part des TO (tours opérateurs) avec un soutien financier renforçant l'effort commercial de Tunisair et TunisairExpress pour le redémarrage de la saison touristique. La seconde convention atteste un soutien financier pour l'effort du pavillon national lui permettant de redémarrer et de maintenir les vols charters des TO dont le taux de remplissage est inférieur à la capacité convenue. Ces deux conventions limitées, comme nous venons de le dire, dans le temps (15 avril/30 juin) sont aussi limitées dans le budget avec une prise en charge de la différence des sièges invendus avec un maximum de 30% de la capacité. Une somme de 10 millions de dinars est ainsi mise à disposition; rondelette mais pas exceptionnelle! Pourtant, Mehdi Houas, sans se démonter le moins du monde, y voit même une solide promesse d'avenir et affirme tout haut qu'il espère ne pas épuiser le Fonds tout de suite pour le reprendre sur deux autres mois après la limite de base du 30 juin, et cotera jusqu'à la fin de l'année!

entrées touristiques en recul

Publié le 21/04/2011 à 23:38 par tourismetunisien-revolution Tags : 2010
Les entrées touristiques en recul de 40% en janvier 2011
Les entrées touristiques en recul de 40% en janvier 2011
TUNIS (TAP)- Entre le 01 janvier et le 10 mars 2011, les entrées touristiques ont enregistré un recul de 40,8%, soit 230,8 millions de dinars (MD), contre 389,6 MD, au cours de la même période de l'année 2010.
Selon les données présentées par le ministère du tourisme et du commerce, les nuitées hôtelières ont baissé de 60,4%, soit un million 128 mille et 384, contre  2 millions 849 mille 226 nuitées, au cours de la même période de l'année 2010.
Au cours de la même période (01 janvier/ 10 mars 2011), 451 mille 447 touristes sont arrivés en Tunisie, contre 786 mille 135, au cours de la même période de l'année dernière, soit une baisse de 42,6%.
Parallèlement, le nombre de lits exploités a enregistré une croissance de 5,2%, soit 171 mille 46 lits, contre 162 mille 622 lits en 2010. le  taux d'occupation des hôtels a atteint 9,6% en 2011, contre 4,25% en 2010.
Il ressort des mêmes données, une hausse de 49,5% des entrées par nuitées, soit environ 232 dinars, au cours de la même période (01 janvier au 10 mars 2011), contre 155 dinars, au cours de la même période de l'année 2010.
S'agissant des recettes par touriste, elles ont atteint 511,2 dinars, contre 262 dinars au cours de la même période de 2010.
La part des touristes européens ayant visité la Tunisie (151 mille 398), au cours de la même période est estimée à environ 28,8%.
La part des touristes maghrébins est estimée 47,6%, soit 250 mille 68 visiteurs.
la presse 6/4/2011

difficultés structurelles

Publié le 21/04/2011 à 22:58 par tourismetunisien-revolution Tags : article
Difficultés structurelles
 L'indicateur est, en lui-même, quelque peu  rassurant. Après les pertes significatives accusées par le tourisme tunisien suite à la révolution, avec une régression de plus de 42% au niveau des arrivées pour les 10 premières semaines de l'année en cours (par rapport à la même période de l'année dernière), sans parler de l'importance des annulations  au niveau des réservations, notre secteur  semble reprendre du souffle et se libérer ainsi de sa passivité, même timidement.
Les dernières arrivées touristiques, entre autres les 2.000 touristes «enregistrés», dimanche  à l'aéroport de Monastir, confortent ce constat et annoncent une reprise progressive de l'activité.
Certes, pour cette année, il est difficile, et même impossible d'espérer réussir de performances réelles au niveau touristique, mais l'on peut s'attendre tout de même à une limitation  des dégâts, pour se contenter, du moins,  d'un simple ralentissement. Ce qui mettrait certainement en valeur la capacité de résistance et de relance de nos secteurs économiques.
Mais ce qui serait important à retenir ou encore à espérer, c'est que cette conjoncture défavorable et ce bouleversement total de l'activité touristique et hôtelière servent de repères pour ne pas dire de leçon pour le tourisme tunisien. Car, ce secteur qu'on ne cesse de qualifier de stratégique, d'ailleurs sans fondement, n'est jamais arrivé à s'assurer un niveau de compétitivité et de performance bien élevé,qui soit en mesure de le maintenir «debout» en cas de crise.
On nous dira certainement que le secteur a réussi, tout au long de ces dernières années, d'attirer plus de 6 millions de touristes par an et générer ainsi d'importantes recettes, mais ces résultats restent insignifiants et même timides par rapport à d'autres pays, notamment nos concurrents directs.
Ce qui signifie que le problème du tourisme tunisien est un problème structurel et aucunement conjoncturel (voir article «Chronique d'une baisse annoncée»).
Il est vrai, en effet, que  le tourisme tunisien, faute d'innovation, de créativité, de mise à niveau et de réflexions sérieuses et profondes, est resté un tourisme de masse et donc peu compétitif.
Justement, le tourisme tunisien se contente, depuis toujours, de gérer uniquement l'immédiat et le court terme, sans  projections et sans une vision prospective qui soient en mesure de lui garantir une performance globale mais aussi et surtout durable.

lapresse.economie@lapresse.tn
16/3/2011